L'Espagne a aussi décidé ce soir de rétablir des contrôles à sa frontière avec la France
"La France n'hésitera pas à rétablir temporairement le contrôle aux frontières" a déclaré Manuel Valls à l'Assemblée Nationale lors de l'ouverture du débat sur les migrants.
Il a précisé que ce sont 900 policiers et gendarmes supplémentaires qui surveilleront les frontières.
Manuel Valls a toutefois rappelé les valeurs de la France "à hauteur de son rang".
Il annonce également une enveloppe de 279 millions d'euros à destination de l'aide aux migrants (réfugiés et demandeurs d'asile) et 250 millions pour les hébergements d'urgence.
D'espérer aussi qu'un plan global soit mis en place.
A l'instar de l'Allemagne, la France se barricade face à l'afflux sans précédent de migrants.
"La France souveraine assume ses devoirs dans une Europe qu'elle a voulu" a-t-il fini sont intervention.
Joseph Kirchner pour WikiStrike
"La France n'hésitera pas à rétablir temporairement le contrôle aux frontières" a déclaré Manuel Valls à l'Assemblée Nationale lors de l'ouverture du débat sur les migrants.
Il a précisé que ce sont 900 policiers et gendarmes supplémentaires qui surveilleront les frontières.
Manuel Valls a toutefois rappelé les valeurs de la France "à hauteur de son rang".
Il annonce également une enveloppe de 279 millions d'euros à destination de l'aide aux migrants (réfugiés et demandeurs d'asile) et 250 millions pour les hébergements d'urgence.
D'espérer aussi qu'un plan global soit mis en place.
A l'instar de l'Allemagne, la France se barricade face à l'afflux sans précédent de migrants.
"La France souveraine assume ses devoirs dans une Europe qu'elle a voulu" a-t-il fini sont intervention.
Joseph Kirchner pour WikiStrike
Frontière serbo-hongroise: Le chaos
19 h 30: La Serbie envoie à son tour des renforts à la frontière
19 h 13: Des véhicules militaires armés arrivent à la frontière
18 h 30 La Hongrie appelle à l'aide la Serbie. La police se positionne entre les migrants et la frontière et tente de discuter.
18 h 20 BREAKING
NEWS : La frontière hongroise vient de sauter ! La police, dépassée par
l'afflux de réfugiés, recule. Un groupe rentre dans le pays (AFP)
20 policiers hongrois blessés. Des dizaines chez les migrants.
17 h 45: La Serbie annonce ne pas tolérer des gaz lacrymogène à sa frontière
17 h 44: La Roumanie convoque l'ambassadeur hongrois.
17 h 42: Plusieurs dizaines de blessés
Après
avoir été la cible de jets de projectiles, les forces de l'ordre ont
tiré des gaz lacrymogènes et ont utilisé des canons à eau contre des
migrants massés du côté serbe de la clôture barbelée fermant désormais
la frontière du pays.
Les
barbelés n'ont rien réglé. La situation s'est tendue, mercredi à la
frontière hongroise, alors que des dizaines de réfugiés étaient massés à
la frontière, côté serbe, demandant un accès au territoire hongrois
afin de poursuivre leur trajet vers le nord de l'Europe. La police
hongroise a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour les
disperser, après avoir essuyé des jets de projectiles. Deux hélicoptères
hongrois, l'un de l'armée, l'autre de la police, survolaient également
les lieux.
Les
forces anti-émeutes ont été déployées au cours de la journée afin de
contenir l'agitation qui s'élevait à Röszke. Cette ville située à la
frontière entre la Hongrie et la Serbie constituait l'un des derniers
points de passage avant la fermeture totale de la frontière hongroise par un clôture barbelée, achevée dans la nuit de lundi à mardi. Depuis, les réfugiés doivent se dérouter vers la Croatie, qui a annoncé permettre ce passage, afin d'espérer poursuivre leur périple.
Mercredi
matin, le poste frontière de Röszke-Horgos est donc resté fermé par les
autorités hongroises. Mais quelque 200 migrants y ont tout de même
passé la nuit, pour les plus chanceux dans des tentes offertes par des
humanitaires, et dressées à même l'asphalte du côté serbe de la
frontière. Certains, enveloppés dans des couvertures ou des sacs de
couchages, dormaient à même le sol. La plupart espèrent une hypothétique
réouverture des postes, plutôt que de tenter de poursuivre leur chemin
via la Croatie.
La
tension est montée, jeudi. Dans un communiqué, la police a accusé un
groupe de migrants d'être parvenu à «franchir le portail fermant la
frontière». «Le portail est actuellement remplacé par plusieurs rangées
de policiers. La police protège les frontières de la Hongrie et de l'UE
en respectant les lois et le principe de la proportionnalité», affirme
le texte. Un porte-parole du gouvernement magyar a par ailleurs parlé de
migrants «armés de tuyaux et de barres».
Un
responsable de l'ONU présent sur les lieux et cité par Reuters, en
revanche, a indiqué qu'aucun des migrants n'avaient franchi la clôture.
Les journalistes de Reuters, sur place, ont indiqué n'avoir pas repéré
de personnes armées. Des images diffusées à la télévision ont montré des
jets de projectile en direction des policiers et des journalistes de
l'Agence France-Presse ont fait état de jets de pierre et de bouteille.
Des
enfants et des adultes pleuraient du fait des gaz, et les policiers
serbes, qui observaient la scène sans intervenir, devaient eux-mêmes se
protéger des gaz avec leurs mouchoirs, selon des journalistes sur place.
Il s'agit du premier incident de ce type constaté depuis que Budapest a
fermé la frontière serbe pour les réfugiés dans la nuit de lundi à
mardi.
Source: wikistrike
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