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mercredi 16 septembre 2015

Dossier migrants...suite: La France renforce ses frontières; Frontière serbo-hongroise: Le chaos

Bye bye Schengen

Bye bye Schengen
L'Espagne a aussi décidé ce soir de rétablir des contrôles à sa frontière avec la France
"La France n'hésitera pas à rétablir temporairement le contrôle aux frontières"  a déclaré Manuel Valls à l'Assemblée Nationale lors de l'ouverture du débat sur les migrants.
Il a précisé que ce sont 900 policiers et gendarmes supplémentaires qui surveilleront les frontières.
Manuel Valls a toutefois rappelé les valeurs de la France "à hauteur de son rang".
Il annonce également une enveloppe de 279 millions d'euros à destination de l'aide aux migrants (réfugiés et demandeurs d'asile) et 250 millions pour les hébergements d'urgence.
D'espérer aussi qu'un plan global soit mis en place.
A l'instar de l'Allemagne, la France se barricade face à l'afflux sans précédent de migrants.
"La France souveraine assume ses devoirs dans une Europe qu'elle a voulu" a-t-il fini sont intervention.

Joseph Kirchner pour WikiStrike


Frontière serbo-hongroise: Le chaos

Dans quelques jours, les migrants seront 5 à 10 fois plus nombreux à cette frontière, inquiétant

Dans quelques jours, les migrants seront 5 à 10 fois plus nombreux à cette frontière, inquiétant

19 h 30: La Serbie envoie à son tour des renforts à la frontière
19 h 13: Des véhicules militaires armés arrivent à la frontière
18 h 30 La Hongrie appelle à l'aide la Serbie. La police se positionne entre les migrants et la frontière et tente de discuter.
18 h 20 BREAKING NEWS : La frontière hongroise vient de sauter ! La police, dépassée par l'afflux de réfugiés, recule. Un groupe rentre dans le pays (AFP)
20 policiers hongrois blessés. Des dizaines chez les migrants.
17 h 45: La Serbie annonce ne pas tolérer des gaz lacrymogène à sa frontière
17 h 44: La Roumanie convoque l'ambassadeur hongrois.
17 h 42: Plusieurs dizaines de blessés
Après avoir été la cible de jets de projectiles, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes et ont utilisé des canons à eau contre des migrants massés du côté serbe de la clôture barbelée fermant désormais la frontière du pays.
Les barbelés n'ont rien réglé. La situation s'est tendue, mercredi à la frontière hongroise, alors que des dizaines de réfugiés étaient massés à la frontière, côté serbe, demandant un accès au territoire hongrois afin de poursuivre leur trajet vers le nord de l'Europe. La police hongroise a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour les disperser, après avoir essuyé des jets de projectiles. Deux hélicoptères hongrois, l'un de l'armée, l'autre de la police, survolaient également les lieux.
Les forces anti-émeutes ont été déployées au cours de la journée afin de contenir l'agitation qui s'élevait à Röszke. Cette ville située à la frontière entre la Hongrie et la Serbie constituait l'un des derniers points de passage avant la fermeture totale de la frontière hongroise par un clôture barbelée, achevée dans la nuit de lundi à mardi. Depuis, les réfugiés doivent se dérouter vers la Croatie, qui a annoncé permettre ce passage, afin d'espérer poursuivre leur périple.
Mercredi matin, le poste frontière de Röszke-Horgos est donc resté fermé par les autorités hongroises. Mais quelque 200 migrants y ont tout de même passé la nuit, pour les plus chanceux dans des tentes offertes par des humanitaires, et dressées à même l'asphalte du côté serbe de la frontière. Certains, enveloppés dans des couvertures ou des sacs de couchages, dormaient à même le sol. La plupart espèrent une hypothétique réouverture des postes, plutôt que de tenter de poursuivre leur chemin via la Croatie.
La tension est montée, jeudi. Dans un communiqué, la police a accusé un groupe de migrants d'être parvenu à «franchir le portail fermant la frontière». «Le portail est actuellement remplacé par plusieurs rangées de policiers. La police protège les frontières de la Hongrie et de l'UE en respectant les lois et le principe de la proportionnalité», affirme le texte. Un porte-parole du gouvernement magyar a par ailleurs parlé de migrants «armés de tuyaux et de barres».
Un responsable de l'ONU présent sur les lieux et cité par Reuters, en revanche, a indiqué qu'aucun des migrants n'avaient franchi la clôture. Les journalistes de Reuters, sur place, ont indiqué n'avoir pas repéré de personnes armées. Des images diffusées à la télévision ont montré des jets de projectile en direction des policiers et des journalistes de l'Agence France-Presse ont fait état de jets de pierre et de bouteille.
Des enfants et des adultes pleuraient du fait des gaz, et les policiers serbes, qui observaient la scène sans intervenir, devaient eux-mêmes se protéger des gaz avec leurs mouchoirs, selon des journalistes sur place. Il s'agit du premier incident de ce type constaté depuis que Budapest a fermé la frontière serbe pour les réfugiés dans la nuit de lundi à mardi.
Source: wikistrike

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