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vendredi 4 août 2017

Fox News: une puissante bombe H nord-coréenne prête d’ici six mois



La Corée du Nord travaille à la création d’une bombe à hydrogène et peut achever le développement du projet d’ici six mois. La bombe H développée serait notamment plus puissante que celles larguées sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki lors de la Seconde Guerre mondiale, prévient la chaîne de télévision Fox News.

Pyongyang s'emploie à concevoir une nouvelle bombe à hydrogène qui pourrait avoir une capacité destructive supérieure à celle des bombes atomiques larguées sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki lors de la Seconde Guerre mondiale, relate Fox News, se référant à une source proche du dossier au sein du département de la Défense des États-Unis.
La Corée du Nord pourrait achever les travaux de conception dans les 6 à 18 mois. En outre, le pays est également en train de développer un missile qui pourrait être doté d'une bombe à hydrogène, selon le média.
En janvier 2016, Pyongyang a officiellement annoncé avoir testé avec succès une bombe à hydrogène (bombe H). Selon le dirigeant du pays, Kim Jong-un, ce test était une «mesure d'autodéfense» du pays «face aux risques de guerre nucléaire provoqués par les impérialistes conduits par les Etats-Unis».

Source : sputniknews. com

mercredi 2 août 2017

Trump prêt à une « guerre » avec la Corée du Nord, selon un sénateur US



Donald Trump est prêt à une « guerre avec la Corée du Nord » si elle « continue à tenter de frapper l’Amérique » avec des missiles équipés d’ogives nucléaires, a rapporté mardi le sénateur républicain Lindsey Graham.
« Le président Trump a dit: +je ne vais pas les laisser se doter d’un missile balistique intercontinental (ICBM) avec une ogive nucléaire pour frapper l’Amérique+. Ils en prennent la direction. Ils n’en dévieront que s’ils pensent qu’il y a une menace crédible d’option militaire sur la table », a expliqué cette figure républicaine sur la chaîne de télévision NBC.
« Il y a une option militaire, celle de détruire le programme nord-coréen et la Corée du Nord elle-même », a estimé l’influent sénateur.
« Il y aura une guerre avec la Corée du Nord sur le programme balistique s’ils continuent de tenter de frapper l’Amérique avec un ICBM », a insisté Lindsey Graham, décrivant ses conversations avec Donald Trump. « Il me l’a dit. Je le crois », a-t-il assuré.
La Corée du Nord a tiré vendredi un engin intercontinental et affirme pouvoir atteindre désormais le territoire américain. Le président Trump a manifesté son agacement à l’égard de la Chine, prévenant samedi qu’il ne laisserait plus Pékin « ne rien faire » face à Pyongyang.
« Si j’étais la Chine, je le croirais aussi, et j’essaierais de faire quelque chose. On peut stopper la Corée du Nord, par la voie militaire ou diplomatique », a-t-il ajouté.
Source: AFP

«Ce maniaque de fils de p*** risque de déclencher une guerre» : Duterte se lâche sur Kim Jong-un



En amont d'une réunion régionale à laquelle participera un représentant de Pyongyang, le président philippin a accusé le dirigeant nord-coréen d'être un «maniaque» qui pourrait semer la destruction en Asie en provoquant une guerre nucléaire.

Usant de son langage fleuri habituel, Rodrigo Duterte a fait une nouvelle saillie à la télévision, visant cette fois le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avant une réunion régionale sur la sécurité qui commence cette semaine à Manille.


Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères est attendu dans la capitale philippine et la question des tirs de missiles de Pyongyang devrait figurer en bonne place dans les discussions.
Ne vous fiez pas à son visage, ce visage rondouillard qui a l'air sympathique
«Il joue avec des jouets dangereux, ce dingue, ne vous fiez pas à son visage, ce visage rondouillard qui a l'air sympathique», a déclaré Rodrigo Duterte, 72 ans, en évoquant le dirigeant nord-coréen.


«Ce maniaque de fils de pute, s'il fait une erreur, alors l'Extrême-Orient deviendra une terre aride. Il faut l'empêcher, cette guerre nucléaire, car si un conflit limité éclate ici, alors je vous dis les conséquences, le sol, les ressources. Je ne sais pas ce qu'il adviendra de nous. Nous ne pourrons plus rien semer de productif», a-t-il mis en garde.

Depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-un fin 2011, les programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord, qui ambitionne d'avoir la capacité de porter le feu nucléaire sur le continent américain, avancent à grands pas, malgré les multiples sanctions de l'ONU.

Le 4 juillet, Pyongyang s'était félicité de la réussite du lancement d'un missile qu'il a présenté comme son premier missile balistique intercontinental. Fin juillet, les Nord-Coréens ont effectué un nouveau tir de missile, destiné selon eux à «envoyer un sévère avertissement aux Etats-Unis, qui multiplient les remarques insensées [et à agiter] frénétiquement des sanctions».

Source : russiatoday.com

mardi 1 août 2017

Séoul planifierait une «frappe chirurgicale» pour se débarrasser de Kim Jong-un?


Les stratèges militaires sud-coréens prépareraient une «frappe chirurgicale» contre le commandement et les installations nucléaires et de missiles nord-coréens, qui serait lancée à l'initiative des forces spéciales du Président Moon Jae-in en cas d’urgence.

Trois jours après le deuxième tir de missile balistique nord-coréen, le comité sud-coréen des chefs d'État-major interarmées et le ministère de la Défense nationale ont pris l'initiative d'élaborer une opération visant à éradiquer le leader nord-coréen Kim Jong-un, selon un rapport du journal sud-coréen Munhwa Ilbo.
Le Bureau de la sécurité nationale et le département des armes de destruction massive s'occuperont de leur côté des projets des «frappes chirurgicales» afin de répondre à un scénario de tir d'un missile nucléaire ou d'un missile balistique conventionnel, qui a «atteint le seuil critique de la ligne rouge», selon le média.
Les forces de Corée du Sud lanceront des missiles de croisière Taurus à partir de chasseurs F-15, qui seront capables de frapper toutes les installations clés à Pyongyang, ainsi que le siège du Président du Parti du travail, Kim Jong-un, et d'autres sièges du parti situés à Pyongyang, indique Munhwa Ilbo.
© SPUTNIK. MIKHAIL VOSKRESENSprogramme nucléaire et non l'économie
Selon des responsables militaires anonymes, ces projets de «frappe chirurgicale» avaient déjà été esquissés le 31 mars.
En outre, le Président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné que soit créée une nouvelle brigade de forces spéciales formée de 1.000 à 2.000 personnes afin d'«éliminer le leadership militaire» et de «paralyser les installations de commandement en cas d'urgence».
Le ministère sud-coréen de la Défense national a affirmé lundi que «la Corée du Nord est susceptible de tester son ogive nucléaire et un missile» par le biais d'un autre «test d'une puissance explosive supérieure».
Auparavant, la Corée du Sud a annoncé, après le tir nord-coréen effectué vendredi dernier, qu'elle allait accélérer le déploiement du THAAD sur son territoire, s'attirant une sévère mise en garde de Pyongyang ainsi que de Pékin, qui y est farouchement opposé.
Ce système est conçu pour abattre des missiles balistiques à courte et moyenne portée mais pas les missiles intercontinentaux.
La Corée du Nord a effectué le 28 juillet son deuxième test de missile balistique en moins d'un mois. Le leader nord-coréen Kim Jong-un a ensuite affirmé que son pays avait désormais la capacité de frapper l'ensemble du territoire américain.
Source: sputniknews.com

L'eau de Fukushima, contaminée au tritium, va bientôt être relâchée dans l'océan


Takashi Kawamura, le président de Tepco, l'entreprise qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima (Japon), a annoncé vendredi dernier que plusieurs centaines de tonnes d’eau contaminées au tritium (un isotope radioactif de l’hydrogène) devraient être relâchées dans l’océan Pacifique !

Takashi a été fortement influencé dans son choix par le président de la régulation nucléaire au Japon : Shunichi Tanaka. La décision a été annoncée comme un coup de tonnerre à l’agence de presse japonaise Kyodo : « La décision a été prise », ne laissant aucune place à la discussion. Et pourtant, le problème de l’eau contaminée perdure depuis le 11 mars 2011 et les catastrophes naturelles qui ont entraîné d’énormes incidents nucléaires.

Aujourd’hui, trois des six réacteurs de la centrale sont en permanence arrosés d’eau dans le but de les refroidir. Chaque jour, ce sont près de 325 tonnes d’eau douce qui sont utilisées, cette eau qui s’écoule dans les sous-sols des bâtiments et se mélangent à l’eau souterraine. C’est là qu’intervient entre autres Tepco, en traitant cette eau grâce à un processus qui supprime 62 types de matières radioactives… sauf une, qui subsiste à la fin : le tritium.
Les 580 réservoirs de la centrale contiennent actuellement 770 000 tonnes d’eau contaminées par le tritium. Même si les autorités assurent qu'il est présent en de très petites quantités, la population, et notamment les pêcheurs, s’inquiète de la mesure.


L’ONG Green Action Japan a déclaré : « Cet accident est arrivé il y a plus de six ans et les autorités auraient dû travailler à un moyen d’éliminer le tritium au lieu de simplement annoncer qu’ils vont le relâcher dans l’océan. Ils disent qu’il n’y a rien à craindre car ce sera dilué dans l’immensité de l’océan mais il n’y a aucun précédent qui prouve que déverser des déchets nucléaires dans l’océan est sans risque ».


Pour autant, cette décision ne devrait pas être mise en place tout de suite étant donné que le gouvernement n’a pas encore donné son autorisation, et celle-ci devra sans doute faire face à de nombreuses contestations !

Source: m.demotivateur.fr



La NASA va tenter de dévier un astéroïde en octobre 2017


L' astéroïde 2012 TC4 va frôler la Terre le 12 octobre 2017. C'est l'occasion pour la Nasa de tester son système de défense contre les astéroïdes.
La Nasa réfléchit depuis longtemps à un programme dont l’objectif est de détecter et de traquer les astéroïdes qui pourraient être potentiellement dangereux pour la Terre. C’est la mission du Planetary Defense Coordination Office, dont la création a été annoncée en janvier 2016 par la Nasa.
Le passage de l’astéroïde 2012 TC4, découvert par les astronomes en 2012, et prévu le 12 octobre 2017, est l’occasion pour les scientifiques de tester l’efficacité du programme, qui consiste à collecter plus de données sur l’astéroïde pour contrer d’autres éventuelles menaces. Le 2012 TC4 devrait passer à un quart de la distance entre la Terre et la lune c’est-à-dire entre 6 760 et 274 000 kilomètres de nous, mais les astronomes ne sont pas sûrs de sa trajectoire exacte.
La Nasa insiste sur le fait que l’astéroïde n’a aucun risque de percuter la Terre et c’est justement l’occasion pour l’agence de tester son système de défense sur l’astéroïde.
Selon Paul Chodas, responsable du CNEOS (Center for Near-Earth objet Studies), le Centre d’étude pour les objets géocroiseurs, « c’est la cible parfaite pour un exercice, car même si nous connaissons assez bien l’orbite de TC4 en 2012 pour être absolument certains qu’il n’entrera pas en collision avec la Terre, nous n’avons pas encore déterminé sa trajectoire exacte ».
UN « TRAVAIL D’ÉQUIPE »
Le programme de défense de la Nasa résulte d’un immense « travail d’équipe », selon les dires de Vishnu Reddy, responsable de l’équipe de l’observation de 2012 TC4, qui implique plus d’une douzaine d’universités et de laboratoires partout dans le monde. « Cet effort va tester tout le système […]  », ajoute le scientifique.
L’astéroïde 2012 TC4 mesurerait entre 9 et 30 mètres de diamètre, c’est-à-dire une taille équivalente ou supérieure à celle du météore Tchaliabinsk (20m), qui était tombé en 2013 en Russie et qui avait provoqué des dégâts matériels et plus d’un millier de blessés. Il est donc important pour la Nasa de repérer les objets potentiellement dangereux assez tôt pour intervenir, ce qui est l’objectif du programme DART, qui doit pouvoir dévier un astéroïde menaçant.

Source: 

dimanche 30 juillet 2017

L’armée américaine déclare que « le temps est compté » avant la guerre avec la Corée du Nord


Des déclarations menaçantes au cours des dernières 48 heures par les principaux commandants militaires américains soulignent à quel point le monde est au bord d’une guerre dévastatrice sur la péninsule coréenne qui, pour la première fois depuis 1945, pourrait impliquer l’utilisation d’armes nucléaires.
Le prétexte de la propagande pour la guerre est l’affirmation de l’impérialisme américain et de ses alliés selon laquelle le régime nord-coréen isolé serait sur le point de développer un missile balistique intercontinental (ICBM) à tête nucléaire capable de détruire les grandes villes du continent américain.
Le général Mark Milley, le chef d’état-major de l’armée, a déclaré hier à une conférence au National Press Club à Washington : « La guerre dans la péninsule coréenne serait terrible, mais une arme nucléaire qui exploserait à Los Angeles serait terrible. »
En faisant référence aux préparatifs d’une attaque préventive des États-Unis, Milley a déclaré que « le temps est compté » pour une « solution non militaire » aux exigences des États-Unis que la Corée du Nord mette fin à ses programmes d’armes nucléaires et de missiles. Le gouvernement Trump, a-t-il déclaré, est « arrivé à un tournant où [le] choix devrait être tranché d’une manière ou d’une autre ».
Le général s’est réjouit du fait que les États-Unis « détruiraient complètement l’armée nord-coréenne ». Il y aurait « un coût élevé en termes de vie humaine, en termes d’infrastructure ».
Les déclarations de Milley suivent celles faites le week-end dernier par le général Joseph Dunford, président des chefs de l’état-major de l’armée. Il a déclaré à un forum de sécurité qu’une guerre avec la Corée du Nord n’était « pas inimaginable ». En essayant d’imaginer les conséquences, il a déclaré qu’une guerre entraînerait « une perte de vie contraire à celle que nous avons vécue dans notre vie ». Dunford a insisté sur le fait que les « négociations » auraient lieu seulement pour « quelques mois encore ».
Ignoré par les médias de l’establishment, qui ont rapporté en toute hâte de telles affirmations, il y a pourtant la question évidente de savoir pourquoi la Corée du Nord – un état économiquement arriéré avec un produit intérieur brut de seulement 25 milliards de dollars – risquerait d’être anéantie dans une guerre par la plus grande puissance militaire de la planète.
Le régime nord-coréen à Pyongyang dirigé par Kim Jong-un est sans aucun doute une dictature brutale et réactionnaire, mais il n’est pas irrationnel. Ses hauts responsables ont déclaré à maintes reprises que leur refus de mettre fin aux programmes d’armement est une réponse à ce qui est arrivé en Irak et en Libye après que les gouvernements de ces pays se sont soumis aux diktats américains.
L’Irak a été envahi en 2003 et ses principaux dirigeants, et des centaines de milliers de citoyens ont été massacrés. La Libye a été plongée dans une guerre civile instiguée par l’impérialisme en 2011, qui a servi à justifier un bombardement massif dirigé par les États-Unis qui a tué des milliers de civils. Son chef, Muammar Kadhafi, a été assassiné par une bande de lyncheurs islamistes.
Le peuple coréen connaît très bien le carnage que l’impérialisme américain peut et va infliger dans la poursuite de ses objectifs géostratégiques. Le jour où Milley a fait ses déclarations, le 27 juillet, était le 64 anniversaire de la fin de la guerre de Corée (1950-1953). L’estimation la plus prudente est que trois millions de personnes y furent tuées ou blessées, dont deux millions dans ce qui est maintenant la Corée du Nord.
Le bombardement aérien américain du Nord fut meurtrier. L’armée de l’Air des États-Unis a noté dans une évaluation : « Dix-huit des vingt-deux grandes villes de Corée du Nord avaient été au moins à moitié effacées ». Le général américain Curtis LeMay rappela plus tard : « Nous avons incinéré à peu près toutes les villes de Corée du Nord et de Corée du Sud. Nous avons éliminé plus d’un million de Coréens civils et en avons chassé plusieurs millions de plus de leurs foyers. » À la fin du conflit, les pilotes auraient largué leurs bombes en mer, car il ne leur restait plus de bâtiments à raser.
L’impérialisme américain n’a jamais accepté le résultat de la guerre de Corée, qui a laissé la Corée du Nord intacte comme tampon entre les forces militaires américaines en Corée du Sud et la Chine et la Russie qui bordent la péninsule. Après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, qui était le principal partenaire économique de la Corée du Nord, les gouvernements américains successifs ont poursuivi la politique à peine dissimulée de changement de régime à Pyongyang. L’objectif est d’intégrer le Nord dans la Corée du Sud et de modifier fondamentalement l’équilibre stratégique des forces en Asie du Nord-Est.
La rhétorique et les menaces de guerre contre le programme nucléaire de Corée du Nord se déroulent dans le contexte d’antagonismes croissants entre les États-Unis et la Chine. La Chine est considérée à Washington comme un rival inacceptable de la domination américaine en raison de son ascension au rang de deuxième économie mondiale et de son influence stratégique croissante. La plus grande peur dans les milieux dominants américains est que la logique de l’intégration économique mondiale aboutisse à un partenariat géopolitique qui se consoliderait à travers la vaste masse continentale eurasienne, impliquant le bloc européen dominé par l’Allemagne, la Russie et la Chine, et finalement attirant le Japon et d’autres alliés clés des américains en Asie.
La stratégie impérialiste des États-Unis, dans toutes les parties du monde, est motivée par la volonté de perturber ce processus et de l’empêcher de devenir une réalité. La menace de guerre avec la Corée du Nord est une perturbation d’une ampleur immense. La Chine et la Russie ont rejeté les tentatives menées par les États-Unis de soumettre la Corée du Nord à l’isolement économique complet et se sont opposés à toute action militaire sur la péninsule. Il y a des informations indiquant des déploiements militaires majeurs chinois sur sa frontière coréenne. Des rencontres entre des avions chinois ou russes avec des aéronefs américains ou japonais se produisent quotidiennement. Les alliés des Américains en Europe et en Asie, même s’ils cherchent des relations commerciales plus étroites avec la Chine, sont soumis à des pressions pour s’aligner sur Washington.
La situation est rendue encore plus volatile et dangereuse par la nature assiégée de la présidence de Trump. Le gouvernement s’engouffre dans les combats internes et la tourmente ayant trait aux enquêtes en cours selon les affirmations des agences de renseignement que Trump a remporté l’élection grâce à « l’ingérence » russe. Il n’est pas à exclure que le gouvernement Trump réagisse à sa propre crise en tentant de détourner les tensions vers l’extérieur en lançant une guerre majeure.
L’armée américaine pense que cela est tout à fait possible. D’où ce qui est présenté comme sa réaction à un tweet de Trump hier matin, qui se lisait comme suit : « Après avoir consulté mes généraux et les experts militaires, soyez informé que le gouvernement des États-Unis n’acceptera ni ne permettra ».
Pendant neuf minutes, avant que Trump n’ait envoyé la deuxième partie du message déclarant l’interdiction du service militaire aux personnes transgenres, le Pentagone aurait cru que le président allait annoncer le début des hostilités via Twitter. Si cela est vrai, il n’est pas difficile d’imaginer les appels téléphoniques passés aux commandants militaires américains en Corée du Sud, au Japon et dans le monde entier. On peut supposer que les armées nord-coréennes, chinoises et russes étaient également sur la corde raide.
Depuis presque une décennie, l’armée américaine a activement planifié et préparé une guerre avec la Chine, qui pourrait être déclenchée par une attaque contre la Corée du Nord et une escalade rapide. Interrogé hier en Australie pour savoir s’il lancerait des armes nucléaires contre la Chine si Trump l’ordonnait, l’amiral Scott Swift, le commandant de la septième flotte des États-Unis, a répondu franchement : « La réponse serait oui. »
James Cogan
Article paru en anglais, WSWS, le 28 juillet 2017