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samedi 24 février 2018

Malgré un cessez-le-feu de 30 jours, la Syrie se réserve le droit de riposter en cas d’attaque de civils par des terroristes


Le gouvernement syrien entend répondre à toute attaque de civils par des terroristes dans n’importe quelle partie du pays, a déclaré l'ambassadeur de la Syrie à l'ONU, Bachar al-Jaafari, après l’adoption de la résolution sur l’instauration en Syrie d’un cessez-le-feu humanitaire d'une durée de 30 jours.
La Syrie est prête à riposter si des terroristes mènent une  attaque visant des civils sur le sol syrien, a indiqué l'ambassadeur de la Syrie à l'ONU, Bachar al-Jaafari. Selon lui, les autorités syriennes ont respecté l’accord d’Astana sur les zones de désescalade.
«En même temps, nous avons le droit de répondre à des violations de la part des groupes armés», a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté samedi à l'unanimité une résolution instaurant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie. Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées».
En conséquence, le régime de cessez-le-feu «ne s'applique pas aux opérations militaires contre Daech, Al-Qaïda et le Front al-Nosra, ainsi qu' aux groupes et aux individus qui leur sont associés».
Source: Internet

Quelles seraient les conséquences d’une frappe US sur la Corée du Nord?


Les USA continuent à formuler des menaces à l’encontre de Pyongyang, alors qu’une chance de renouer le dialogue avec Pyongyang pointe à l’horizon, constate un sénateur russe. Celui-ci considère en outre que toute frappe américaine sur la Corée du Nord déboucherait sur l’implication d’autres puissances nucléaires dans le conflit.
Toute frappe américaine sur la Corée du Nord pourrait déboucher sur un conflit auquel prendraient part des puissances nucléaires voisines, a déclaré à Sputnik Vladimir Djabarov, premier vice-Président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

«Je ne sais pas quels objectifs poursuit Trump avec ce genre de déclarations et d’actions. Il faut se souvenir que la Corée du Nord est un voisin de la Russie et de la Chine, deux puissances nucléaires. Toute frappe sur Pyongyang est susceptible de déclencher un grand conflit», a affirmé le sénateur.
Et de souligner que la frappe américaine que pouvait sous-entendre Donald Trump dans son discours conduirait à une riposte imminente de la part de Pyongyang quelles que soient les destructions subies.
«Il convient de noter que ces déclarations se font entendre lorsqu’une perspective de contact, de dialogue avec Pyongyang est apparue à l’horizon. Cela donne l’impression que cela ne fait pas le jeu de Washington et qu’ils ont besoin de ce conflit», a constaté M.Djabarov.

Et d’espérer que des «esprits froids» américains sauront mettre en garde Donald Trump contre le déclenchement d’un conflit armé.
Le leader américain a fait part à plusieurs reprises de son empressement à prendre des mesures à l’encontre de la Corée du Nord qui, en dépit des pressions internationales, continue à développer ses programmes nucléaire et balistique. Ainsi, depuis la tribune de l’Onu, Donald Trump a promis d’anéantir la Corée du Nord si cette dernière menace son pays.
Source: sputniknews.com

Une vision terrifiante de l'intelligence artificielle



Un rapport d'experts internationaux met en garde contre la multiplication des risques liés aux futurs outils numériques.

Il est encore temps d'agir pour limiter les risques nouveaux engendrés par l'intelligence artificielle (IA). Telle est la seule conclusion optimiste d'un rapport réalisé, en un an, par 26 chercheurs et experts d'universités, d'organisations non gouvernementales et d'associations anglo-saxonnes. Intitulé «L'utilisation malicieuse de l'intelligence artificielle: prévision, prévention et atténuation» («The malicious use of AI: forecasting, prevention and mitigation»), ce rapport dresse un tableau apocalyptique des dangers de l'intelligence artificielle et de l'apprentissage automatique.

De nouvelles armes numériques seront à la portée d'États voyous ou totalitaires, de cybercriminels et d'organisations terroristes. Surveillance des populations, influence sur des élections démocratiques, utilisation de réseaux de drones et de robots pour des attaques terroristes et même exploitation des failles de systèmes d'intelligence artificielle sont quelques-uns des dangers identifiés. «Il y a de sérieux risques si la technologie est utilisée à de mauvaises fins», résume l'Electronic Frontier Foundation, une association américaine fondée pour la défense de la liberté de parole, qui a contribué au rapport.

Des attaques mieux ciblées

Les experts ont dressé la liste «des attaques que nous verrons bientôt si les défenses adéquates ne sont pas développées». Il y aura une expansion des risques actuels, de nouveaux dangers et un changement dans leur nature et leur ampleur, notamment car «l'utilisation croissante de l'IA sera particulièrement efficace, finement ciblée, difficile à attribuer et pourra exploiter les vulnérabilités des systèmes intelligents», précise le rapport.

Ce sera par exemple, le cas de l'hameçonnage ciblé (ou «spear fishing»). Il s'agira d'une version améliorée du «fishing», qui proposera au destinataire naïf d'un message électronique personnalisé de communiquer ses mots de passe ou de compléter des questionnaires, première étape avant une éventuelle usurpation d'identité. C'est assez classique. Mais l'attaque sera mieux ciblée car ce futur piratage pourrait s'adapter précisément aux types de consommation et aux habitudes de chaque destinataire (sa banque, son travail, sa situation familiale, etc.), ce qui rendrait l'attaque plus efficace.

Risque de déclencher des guerres?

L'un des risques les plus sérieux serait celui que l'IA ferait peser sur des démocraties. «Nous avons déjà vu comment les gens se servaient de la technologie pour essayer d'interférer dans les élections», a indiqué à l'AFP Seàn Ó hÉigeartaigh (sic), directeur exécutif d'un centre de recherches à l'université Cambridge (Grande-Bretagne). Et d'ajouter, «si l'IA permet à ces menaces de devenir plus fortes, plus difficiles à repérer et à identifier, cela pourrait poser de gros problèmes de stabilité politique et contribuer, peut-être, à déclencher des guerres».

Ces experts relaient ainsi des inquiétudes déjà formulées ces dernières années par des scientifiques, comme le physicien Stephen Hawking, et des entrepreneurs, tel Elon Musk. Ce dernier est, par ailleurs, donateur d'au moins deux des institutions contributrices du rapport, «Future of life institute» qui a apporté une bourse pour la rédaction du document, et OpenAI, une ONG californienne que le magnat a cofondée. Il est à noter qu'aucune institution française n'a participé à ce travail, malgré la réputation mondiale des chercheurs nationaux dans l'IA.

Source: lefigaro.fr

Votre Santé et le Dentifrice : oubliez-le définitivement !..


Une vigilance de tout les instants est recommandée, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la nourriture.
Comme vous le savez peut-être, rares sont les articles factuels et d’intérêt commun. A ce sujet, Bernard Clavière est l’un des seuls à avoir écrit un article cohérent sur le non-usage du dentifrice. Dépourvu d’intérêt, et même toxique, ce dernier revêt des faces cachées que bien trop de gens ignorent encore.
Terraponia vous relaye, aujourd’hui, un article ô combien important en termes de santé.

Cet article est écrit en parallèle de la vidéo ci-dessous, qui constitue à ce jour ma plus grande surprise depuis que je publie des vidéos.
Celle-ci est en train de battre des records de vues, et j’avoue ne pas comprendre.
Une vidéo sur le dentifrice !…
Bien, il y a effectivement des choses intéressantes à dire sur le sujet de l’hygiène bucco-dentaire, puisque j’en ai fait cette vidéo et écrit cet article, mais jamais je n’aurais imaginé que ce sujet puisse intéresser tant de gens…!
A priori, le dentifrice est un non-sujet. On n’en parle jamais, il n’y a aucune polémique. Le consensus est total, c’est juste une évidence : il faut se brosser les dents, et bien sûr, avec du dentifrice.
Eh bien non ! Le dentifrice est non seulement inutile pour avoir une bonne hygiène dentaire (oui, même les dentifrices « naturels » n’ont aucun intérêt), mais encore les dentifrices de la grande distribution, ceux que l’on trouve partout, sont hautement nocifs, bourrés de produits chimiques dangereux.
Commençons par faire un zoom sur quelques ingrédients des dentifrices et voyons leurs effets sur notre santé.
Le fluor (le plus souvent sous la forme de fluorure de sodium)
On a longtemps vanté les bienfaits du fluor comme protecteur des dents, censé prévenir les caries en renforçant l’émail de vos dents. Foutaise…
La Direction Générale de la Santé a même encouragé en 1985 la fluoration du sel de table et de l’eau du robinet, pour la prévention en masse des caries dans la population !
Au passage, il a été démontré que les dents des ressortissants de pays où l’eau n’est pas fluorée, sont en aussi bonne santé, ou meilleure, que les dents de pays où l’eau est fluorée.
A ce jour, 51 études ont montré que la fluoration de l’eau peut être tenue responsable d’une diminution du QI des enfants. [1]
On dispose en outre de 45 autres études sur des animaux montrant les dégâts occasionnés par le fluor sur leur capacité d’apprentissage et leur mémoire.
Une étude publiée dans le Journal of Hazardous Materials [2] indique une baisse de 5 points du QI lorsque le niveau de fluoration de l’eau passe de 0.3 ppm à 3.0 ppm.
Selon les auteurs, « notre étude montre que des niveaux réduits d’exposition au fluor ont une influence néfaste sur les capacités intellectuelles des enfants et sur la santé de leurs dents. »
On notera ce dernier point. Un comble !
Disons-le tout net : il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que le fluor n’a aucun effet sur la santé des dents, si ce n’est négatif, mais qu’il est un poison puissant aux multiples effets désastreux. Rappelons qu’il est utilisé comme insecticide et raticide. Sa toxicité est même considérée comme supérieure à celle du plomb.
Il affecte la thyroïde, la glande pinéale, les os, le système digestif, la fertilité,la régénération cellulaire, etc.
Imaginez , il ne va pas aider pour vous protéger des cancers…
Le triclosan
Le triclosan est un désinfectant. On le trouve donc dans plein de savons, de déodorants, de bains de bouche, et dans les dentifrices.
Malheureusement, il favorise le portage nasal des staphylocoques dorés ! [2]
C’est aussi un allergène [3] et un cancérigène « probable », un perturbateur endocrinien (là, aucun doute) particulièrement dangereux pour les femmes enceintes, le développement cérébral et l’oxygénation du fœtus.
En plus, il est suspecté de provoquer le développement de bactéries encore plus résistantes que celles qu’il est supposé éliminer !
Une analyse approfondie de l’école de santé publique de l’université du Michigan indique que de simples savons sans triclosan sont aussi efficaces contre les bactéries ainsi que pour prévenir de maladies potentielles quand on se lave les mains.
Les édulcorants
Sorbitol ou aspartame, on connaît tous les dégâts provoqués par les édulcorants artificiels : nausées, vertiges, maux de tête, problèmes intestinaux, mémoire défaillante, difficultés d’apprentissage…
Sodium lauryl sulfate
C’est un détergent. Il produit une belle mousse, comme le shampoing. Mais là, on en a plein la bouche, et on trouve ça normal !
Le SLS perturbe le bon fonctionnement des papilles gustatives. Il irrite la peau, perturbe l’équilibre hormonal et favorise les aphtes.
Là aussi, il est un cancérigène « probable ». (Quand on nous dit que c’est un cancérigène probable, c’est qu’on est sûr que c’en est un, parce que s’ils avaient le moindre doute, ils nous diraient non ce n’est pas cancérigène.)
Diethanolamine (DEA)
Autre agent moussant ! Lié aux cancers du foie et des reins.
Et plus encore (la liste est longue !)
Propylène glycol
Carbonate de calcium
Glycérine (pour empêcher que le dentifrice ne sèche et pour lui donner une belle texture. Comme ça, il coule bien du tube.)
Colorants
Arômes
Agents blanchissants
Comment faire pour avoir une hygiène bucco-dentaire parfaite ?
Personnellement, je n’utilise plus de dentifrice depuis plus de quarante ans.
Je n’ai plus jamais eu de caries, alors que j’en ai eu beaucoup étant enfant, et mon dentiste me félicite du bon état de mes dents et de mes gencives.
Pas de plaque dentaire, rien.
Je me souviens très bien le premier jour où je me suis lavé les dents à l’eau : ça m’a paru dégoûtant ! On est tellement habitués à ces goûts forts, que la pub et le marketing nous ont fait acquérir. C’est juste un conditionnement. Mais on s’habitue rapidement au lavage à l’eau.
Et rappelons-nous, la santé vient de l’intérieur. Donc si vous avez un régime alimentaire sain, principalement végétarien, cru, vous n’aurez aucun problème d’hygiène buccale, ni de plaque dentaire.
Les dentifrices maison ?
Il existe des tas de recettes pour fabriquer des dentifrices « maison » naturels.
On n’en a pas besoin !
Il n’y a rien de plus efficace que la salive pour tuer les bactéries.
On a donc seulement besoin de moyens mécaniques pour éliminer les déchets alimentaires qui peuvent rester bloqués et qui finiraient par fermenter produire des effets néfastes.
Les brossettes interdentaires
La brossette interdentaire est très efficace pour éliminer les résidus de repas coincés entre les dents.
Il en existe de différentes tailles adaptées à la dentition de chacun. On en trouve partout, y compris en grandes surfaces.
Le fil dentaire
Lorsqu’il n’y a pas d’espace suffisant entre les dents pour passer la brossette, rien ne vaut le fil dentaire.
Le jet dentaire
Un peu plus onéreux mais efficace et agréable à utiliser, le jet dentaire projette sur vos dents et vos gencives un jet d’eau à l’intensité réglable.
Faites l’expérience d’utiliser cet appareil après un lavage traditionnel avec la brosse à dents, vous serez surpris de voir tout ce qui est éliminé avec le jet.
La meilleure des brosses à dents ne peut pas décoincer certains déchets alimentaires entre des dents peu accessibles ou trop serrées.
Le gratte-langue
Ustensile indispensable pour l’hygiène buccale : le gratte-langue.
N’avalez pas la première salive du matin, elle est chargée de bactéries ! Au lever, on a souvent la langue blanche, parfois des glaires ou autres substances. Ce sont des déchets issus des processus de nettoyage du corps pendant la nuit, dont l’élimination est associée à un début de détoxination, un début de jeûne. (puisque l’on « dé-jeune »…)
La première chose à faire le matin, c’est de se gratter la langue. Vous verrez les choses peu ragoûtantes que cette petite tige d’acier va entraîner avec elle et vous retrouverez immédiatement une haleine agréable.
Pour conclure
L’utilisation du dentifrice est avant tout une habitude sociale et un énorme business.
Si vous avez comme objectif de préserver votre santé, je ne peux que vous recommander d’arrêter d’en utiliser, pour toutes les raisons mentionnées, et de simplifier globalement les produits que vous utilisez pour votre hygiène corporelle.
A bientôt et prenez soin de vous en termes de santé.
Jimmy pour Terraponia

vendredi 23 février 2018

Fuite radioactive massive à l'usine de Fukushima - «C'est un désastre inégalable»


Désastre nucléaire de Fukushima: Des niveaux mortels de radiations détectés dans les fuites ... L'expert avertit des conséquences 'globales' à moins que le plant soit correctement traitée ...

[Tepco] a trouvé huit sieverts par heure de radiation, tandis que 42 [sieverts] ont également été détectés. Tepco a déclaré que le problème de l'eau contaminée autour des centrales des trois réacteurs s'infiltrant dans le sol a causé un mal de tête majeur dans ses efforts de désaffectation ...

Mycle Schneider, consultant indépendant en énergie et auteur principal du World Nuclear Industry Status Rapport, a déclaré que Tepco " n 'a pas la moindre idée de ce qu'il fait " dans son travail pour déclasser l'usine. Il a ajouté que l'eau contaminée qui fuit sur le site pourrait finir dans l'océan si le projet de traitement en cours échoue et causera une catastrophe " globale ", a-t-il dit à The Independent ...

"Je trouve cela symptomatique des sept dernières années. ils ne savent pas ce qu'ils font, Tepco, ces compagnies d'énergie n'ont aucune idée de ce qu'elles font, donc pour moi, ça a mal tourné depuis le début. C'est un désastre inimaginable. "M. Schneider a ajouté que les fuites de radiation couplées avec les déchets de l'usine stockés de manière" inappropriée "dans les réservoirs pourraient avoir des conséquences globales ...

" Cela peut devenir problématique à tout moment, s'il contamine l'océan. Il n'y a pas de contamination locale, l'océan est mondial, donc tout ce qui va dans l'océan va à tout le monde. " Il a ajouté: " Il faut être clair que ce problème n'est pas disparu, ce n'est pas seulement un problème local. C'est une chose très importante. "

Extraits: enenewscom
Adaptation: Benoit Godin

La France signera un accord militaire avec l’Inde, entraînant l’Europe vers la guerre en Asie


Tandis que le président français Emmanuel Macron appelait à un retour au service militaire et à des frappes aériennes contre la Syrie la semaine dernière, il prônait aussi les préparatifs de guerre de l’Europe en Asie.
Sous Trump, Washington a intensifié ses efforts pour faire de l’Inde un contrepoids à la Chine dans l’océan Indien – le lien vital de Pékin pour le transit du pétrole du golfe Persique et la plaque tournante du commerce des produits manufacturiers entre l’Europe et l’Asie.
La France intensifie également ses relations militaires avec l’Inde et complote pour étendre son rôle dans l’océan Indien. Tandis que Paris collabore avec Berlin pour transformer l’Union européenne en une machine de guerre, la poussée stratégique de la France en Asie du Sud et dans l’océan Indien doit être considérée comme un avertissement de l’ampleur des appétits des puissances impérialistes européennes et l’étendue des guerres qu’elles préparent à l’insu de la population.
Macron devra se rendre en Inde le mois prochain. Sur place, il doit signer un accord de réciprocité accordant aux navires de la marine française l’accès aux ports indiens pour la réparation et le réapprovisionnement et aux navires indiens le droit d’utiliser systématiquement les bases militaires françaises dans l’océan Indien.
Bien que l’empire colonial français se soit effondré il y a des décennies, la France conserve un vaste réseau de bases militaires situées stratégiquement dans l’océan Indien. En effet, la France a récemment étendu ce réseau au golfe Persique, profitant des retombées du soutien que Paris a fourni à Washington dans diverses guerres menées au Moyen-Orient par les États-Unis.
La France a des bases à Djibouti dans la Corne de l’Afrique, à la Réunion près de Madagascar, aux Émirats arabes unis et à Mayotte au large du Mozambique. La France et l’Inde se préparent également à construire une base militaire aux Seychelles.
Cette dernière fera partie d’un réseau de bases de l’océan Indien que l’Inde est en train de développer en s’intégrant de plus en plus aux plans américains consistant à saisir les points d’étranglement de l’océan Indien et de la mer de Chine méridionale afin d’imposer un blocus sur la Chine.
Les navires indiens patrouillent désormais régulièrement dans le détroit de Malacca et l’armée indienne échange des renseignements militaires avec le Pentagone sur les déplacements de navires et sous-marins chinois dans l’océan Indien.
Dans le cadre du Mémorandum d’Accord logistique (LEMOA) entre New Delhi et Washington signé en 2016 et activé l’été dernier, les navires et avions de guerre indiens et américains ont obtenu le droit d’accéder régulièrement aux bases militaires des uns et des autres. Les navires indiens, par exemple, peuvent maintenant jeter l’ancre à la base clé de l’océan Indien du Pentagone à Diego Garcia.
L’Inde a également mis en place des centres d’observation militaires aux Maldives, à Madagascar et à l’ile Maurice. Plus tôt ce mois-ci, le premier ministre Narendra Modi a visité Oman et a obtenu le droit d’utiliser le port principal de ce pays dans la mer d’Arabie, Duqm, pour approvisionner les navires de la marine indienne.
L’Inde étend également sa présence navale dans l’océan Pacifique, y compris la mer de Chine méridionale. À cette fin, New Delhi a considérablement renforcé sa coopération militaro-sécuritaire avec Singapour, notamment son droit à y réapprovisionner ses navires.
L’océan Indien ressemble de plus en plus à une poudrière qui pourrait exploser à tout moment en guerre, où des puissances nucléaires concurrentes mettent en place des réseaux de bases rivaux pour se surveiller et se menacer les unes les autres.
L’Inde présente l’expansion de sa présence dans l’océan Indien comme étant défensive, compte tenu de sa dépendance du pétrole du Moyen-Orient et de l’importance de la voie navigable pour son commerce extérieur. Mais de telles affirmations sont manifestement mensongères.
Depuis le début du siècle actuel, l’Inde a considérablement agrandi sa puissance militaire, se lançant dans un programme intensif pour construire une marine navale et développer une triade nucléaire, c’est-à-dire la capacité de lancer des armes nucléaires terrestres, aériennes et sous-marines.
La bourgeoisie indienne voit dans ses capacités militaires croissantes un moyen essentiel de compenser, dans la lutte de grandes puissances pour les marchés, les ressources et les profits, pour sa faiblesse économique chronique et pour obtenir le soutien de l’impérialisme américain.
Le réseau en pleine expansion des bases de la marine navale permet à New Delhi, en collaboration avec Washington, de menacer de couper les importations de pétrole chinois du Moyen-Orient, de paralyser l’économie chinoise et de forcer Pékin à se soumettre.
La Chine, premier importateur mondial de pétrole, reçoit 60 % de son pétrole du Moyen-Orient et achemine 80 % de cette quantité à travers l’océan Indien, ainsi que d’autres matières premières du Moyen-Orient et d’Afrique.
Pékin a réagi aux efforts visant à l’encercler stratégiquement en faisant progresser son projet «One Belt-One Road» (OBOR, la nouvelle route de la soie) pour les routes commerciales terrestres et maritimes à travers l’Eurasie, financé par la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB).
Avec le Pakistan, son allié et rival de longue date de l’Inde, la Chine a lancéen 2015 le projet de corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) de 50 milliards de dollars. Il relie la Chine occidentale à Gwadar, un port pakistanais stratégiquement situé sur la mer d’Arabie et l’océan Indien. Lorsqu’il sera pleinement opérationnel, le CPEC permettra à la Chine d’acheminer le pétrole et le gaz du Moyen-Orient en Chine par voie terrestre par le Pakistan, diminuant ainsi la menace d’un blocus naval américano-indien dans l’océan Indien et réduisant de 16.000 km la distance que les produits chinois doivent effectuer pour atteindre le Moyen-Orient et l’Afrique.
La Chine a également conclu un accord de base militaire rivale à Djibouti et développe des ports en eau profonde dans l’océan Indien, notamment avec un bail de 99 ans sur le port de Hambantota dans le sud du Sri Lanka et le développement du port de Chittagong au Bangladesh. Elle a également réalisé d’importants investissements aux Maldives, y compris un projet de développement dont l’Inde prétendait être à «distance d’écoute» de ses bases militaires.
Les tensions entre grandes puissances ont éclaté au grand jour ce mois-ci, quand il a été révélé que l’Inde pourrait envahir les Maldives pour évincer le président Abdulla Yameen soutenu par la Chine. Pékin a répondu à des informations selon lesquelles l’armée indienne serait prête à toute éventualité aux Maldives, en exhortant toutes les puissances à respecter la souveraineté des États. Le journal officiel de l’État chinois, Global Times, est allé beaucoup plus loin, déclarant dans un éditorial: «La Chine n’interviendra pas dans les affaires intérieures des Maldives, mais cela ne veut pas dire que Pékin va rester inactif si l’Inde brise ce principe. Si l’Inde envoie unilatéralement des troupes aux Maldives, la Chine prendra des mesures pour arrêter New Delhi.»
De tels conflits soulignent les implications explosives de la décision de Macron d’autoriser l’accès aux bases françaises des forces indiennes et les affirmations de Paris selon lesquelles la France est une puissance de l’océan Indien. L’une ou l’autre des rivalités stratégiques ou des conflits frontaliers non résolus dans la région de l’océan Indien pourraient dégénérer en guerre mondiale entre puissances nucléaires, notamment l’Inde, le Pakistan, la Chine, les États-Unis et maintenant la France.
Cela souligne également l’importance de l’appel lancé par la section allemande du Comité international de la Quatrième Internationale, le Sozialistische Gleichheitspartei (Parti de l’égalité socialiste), pour la publication d’accords qui sont à la base du projet de gouvernement de coalition conservateur / social-démocrate à Berlin qui va collaborer avec Macron. Sur fond de préparatifs de guerre par les grandes puissances, les travailleurs ont le droit de savoir quels plans de guerre sont formulés pour promouvoir les intérêts stratégiques et commerciaux de l’impérialisme européen.
En novembre dernier, l’ambassadeur de France en Inde, Alexandre Ziegler, a déclaré: «Nous avons une coopération croissante dans l’océan Indien, où l’Inde et la France occupent des positions clés, et nous sommes en train de former un partenariat de défense et de sécurité dans l’Indo-Pacifique.»
Dans ce contexte, New Delhi a renforcé ces dernières années son armée de l’air et sa marine navale avec l’aide de la France. La France a vendu à l’Inde six sous-marins Scorpène et 36 avions de combat Rafale, capables de transporter et de lancer des armes nucléaires, pour un coût d’environ 8 milliards d’euros. La France mène également des exercices militaires avec l’Inde tels que les exercices Varuna (Marine), Garuda (Force aérienne) et Shakti (Armée).
Les deux pays ont formé un Haut Comité pour la coopération en matière de défense et de hauts responsables de la défense des deux pays se rencontrent chaque année.
La France, 9e investisseur en Inde, investit des milliards de dollars dans des projets indiens d’armement, d’aérospatiale, d’énergie nucléaire, de transport ferroviaire, d’énergie renouvelable et de développement urbain. Environ 750 entreprises françaises et 39 des 40 plus grandes sociétés de la bourse française, les CAC-40, dont Areva, Eurocopter, Dassault, Thales, Alstom, Safrane, Renault et SolaireDirect, exploitent la main-d’œuvre bon marché disponible en Inde.
Athiyan Silva

Article paru en anglais, WSWS, le 19 février 2018

Les USA frappent la Corée du Nord des sanctions les plus dures de toute l'histoire


L'administration américaine a décidé d'étendre considérablement les sanctions contre la Corée du Nord afin de priver ses autorités des moyens de financer son programme nucléaire, a déclaré vendredi le Président Trump. Le département du Trésor a alors imposé des sanctions à 27 entreprises, 28 navires et une personne physique.
Donald Trump a porté un coup épouvantable contre la Corée du Nord, que les États-Unis avaient préparés depuis longtemps: il s'agit «des plus importantes» sanctions jamais imposées par le pays à Pyongyang.
«Aujourd'hui, j'annonce que nous introduisons le plus grand paquet de sanctions contre le régime nord-coréen. Le Trésor prendra bientôt de nouvelles mesures pour continuer à limiter les sources de revenus et de carburant que le régime utilise pour financer son programme nucléaire», est-il dit dans le discours du Président Trump qu'il entend prononcer devant le Conservative Political Action Conference (CPAC), grand-messe annuelle des conservateurs américains, et dont des extraits ont été diffusés par la Maison-Blanche.
Les sanctions visent 56 sociétés de transport maritime qui aident Pyongyang «à échapper aux sanctions», selon le communiqué de la Maison-Blanche.    
Il s'agit de sanctions unilatérales adoptées uniquement par les États-Unis. Le 23 décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté de nouvelles sanctions à l'égard de Pyongyang en réponse au tir de missile balistique effectué le 29 novembre. Le document adopté limitait l'approvisionnement en pétrole de la Corée du Nord et exigeait que tous les pays accueillant des travailleurs nord-coréens les expulsent. Il s'agissait du neuvième train de sanctions onusiennes particulièrement drastiques contre Pyongyang. Les trois derniers avaient été adoptés sous l'impulsion de Washington après des essais de missiles et un test nucléaire menés par la Corée du Nord.

Source: sputniknews.com

jeudi 22 février 2018

Si Israël l’attaque, l’Iran « raserait Tel Aviv » et tuerait Netanyahu



Ces propos ont été tenus en réponse au discours prononcé dimanche par Netanyahu lors de la conférence sécuritaire de Munich au cours de laquelle le Premier ministre a brandi un morceau du drone iranien qui avait été abattu alors qu’il survolait l’espace aérien israélien. Il a également menacé d’une action militaire directe contre l’Iran au cours de cette allocution.
« Concernant les paroles malavisées de Netanyahu, je dois dire que s’il devait y avoir la plus légère initiative imprudente contre l’Iran, nous raserions entièrement Tel Aviv », a dit lundi Mohsen Rezaei, secrétaire du Conseil de discernement iranien et ancien chef des gardiens de la révolution islamique du pays, à la chaîne arabophone al-Manar, liée au Hezbollah.
Ajoutant une menace personnelle concernant la vie du Premier ministre israélien, Razei a ajouté que Téhéran « ne donnera à Netanyahu aucune opportunité de fuir », a rapporté Fars News.
Netanyahu avait interpellé le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif lors de son allocution à la conférence sécuritaire alors qu’il brandissait un morceau de l’épave du drone.
" M. Zarif, reconnaissez-vous ceci ? Cela devrait être le cas, ça vous appartient. Vous pouvez rapporter avec vous un message aux tyrans de Téhéran – ne testez pas la détermination d’Israël ! " , avait clamé Netanyahu en s’adressant au public, dans lequel se trouvait Zarif.
Le drone, qui était entré dans le nord d’Israël depuis la Syrie, près de la frontière jordanienne, avait été abattu par un hélicoptère d’attaque. En réponse, les avions israéliens avaient attaqué le centre de commandement mobile à partir duquel il a été opéré, avait indiqué l’armée.
Lors du raid de représailles, l’un des huit avions de chasse israéliens F-16 qui avaient pris part à l’opération avait apparemment été touché par un missile antiaérien syrien et s’était écrasé. L’armée de l’air israélienne avait ensuite mené une deuxième série de frappes aériennes, détruisant entre un tiers et la moitié des défenses aériennes de la Syrie, selon le porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus.
Ces hostilités sur la frontière nord avaient marqué le premier affrontement direct en Syrie entre les forces aériennes israéliennes et le régime iranien sur le territoire israélien. Israël met en garde depuis longtemps contre l’ancrage croissant de l’Iran dans la Syrie voisine et a affirmé que l’Etat juif ne tolérera pas une présence militaire iranienne sur ses frontières.
« Israël ne permettra pas au régime de l’Iran de nous poser l’étau du terrorisme autour du cou », avait-il ajouté dans son discours.
« Nous agirons sans hésitation pour nous défendre. Et nous agirons, si cela est nécessaire, pas seulement contre les mandataires de l’Iran qui nous attaquent mais contre l’Iran directement », avait poursuivi le Premier ministre.
Rejetant le discours de Netanyahu qu’il a qualifié « d’initiative théâtrale et de jeu infantile », Rezaei a clamé en réponse que « les leaders américains et israéliens ne connaissent pas l’Iran et ne comprennent pas la puissance de la résistance, et c’est pourquoi ils doivent perpétuellement affronter la défaite ».
« Aujourd’hui, la situation des Etats-Unis et d’Israël indique la crainte de l’effondrement du régime sioniste et du déclin américain », a-t-il ajouté.
Ce commentaire a fait écho à la réponse apportée par Zarif à Netanyahu à Munich, qui avait minimisé l’abattage du drone, un « cirque caricatural », et poursuivi en disant que le discours du Premier ministre israélien « ne mérite pas la dignité d’une réponse ».
Cela fait des années qu’Israël met en garde contre les tentatives d’enracinement militaire de la république islamique en Syrie. Selon des évaluations politiques et militaires israéliennes, Téhéran, qui a soutenu le dictateur syrien Bashar Assad lors de la guerre civile en Syrie, oeuvre à créer des bases aériennes et navales en Syrie, d’où le pays pourra armer l’organisation terroriste libanaise du Hezbollah et d’autres groupes chiites, et d’où il pourra également mener des attaques directes contre Israël.
Lundi, Un important général de l’armée israélienne a averti que les possibilités d’une guerre sont plus importantes que jamais en 2018 au vu des batailles remportées sur le terrain de la guerre civile syrienne par le dictateur du pays, Bashar el-Assad, et ses alliés de l’Iran et du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
« L’année 2018 a le potentiel d’une escalade [de conflit militaire militaire], pas nécessairement parce que les parties voudraient l’initier mais en raison d’une détérioration graduelle des choses. Ce qui nous a mené à élever notre état d’alerte », a expliqué le général de division Nitzan Alon, chef des opérations de l’armée, au micro de la radio militaire lors d’un rare entretien.
Source: fr.timesofisrael.com
* Et n' oubliez pas que la Russie et les USA sont du côté d' Israël...