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samedi 8 octobre 2016

Catastrophe humanitaire en Haïti : plus de 870 morts, 350 000 sinistrés


Trois jours après le passage de l’ouragan Matthew en Haïti, le bilan ne cesse de s'alourdir. Le nombre de victimes avoisine les 900 personnes. Des centaines de milliers de sinistrés, devenus sans abris, ont besoin d'aide.


L’ouragan Matthew continue sa voie de destruction. Après avoir traversé les Caraïbes du sud au nord, affectant la Colombie, la Jamaïque, la République dominicaine, Cuba et les Bahamas, il a touché le plus Haïti.  Selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur, au moins 870 personnes ont été tuées. Un million de personnes sont dans le besoin. Selon l'ONG Care-France, «beaucoup d'habitants ont tout perdu. Ils n'ont plus rien hormis les vêtements qu'ils portent».

Le sud-ouest du pays a payé le plus lourd tribut. Dans la ville de Jérémie, plus de 80% des bâtiments ont été rasés. Cette ville de 30 000 habitants est complètement détruite. D’après les révélations du directeur de Care Haïti,  Jean-Michel Vigreux, «les accès sont complètement coupés» et «les gens seront bientôt à court de nourriture et d'argent».

Les autorités haïtiennes assurent qu’elles vont organiser des convois d’eau, de nourriture et de médicaments dans les zones les plus touchées.

«Tout passe par le gouvernement : on n'envisage pas des ONG prennent le contrôle de l’assistance humanitaire. Ce pays est dirigé par un gouvernement, ces institutions et organisations ne reconnaissent-elles pas le gouvernement ?», a précisé leministre haïtien de l’Intérieur, François Anick Joseph, en faisant allusion à ce qui s'était passé lors du séisme de 2010 et que les victimes n'avaient reçu qu'une infime partie de l'aide humanitaire.

Source: rt

Sept raisons de fermer les bases militaires US



Les bases militaires américaines déployées à l’étranger ne justifient pas les dépenses qui y sont consacrées et vont à l’encontre des intérêts nationaux, a indiqué John Glaser dans un article pour le magazine Time.
Tout d’abord, elles sont incapables de protéger les États-Unis contre des attaques directes. « Le stationnement de 80 000 soldats dans 350 sites en Europe n’est pas directement lié à la sécurité physique des Américains », indique l’analyste.
Mais le pays est déjà bien protégé par deux océans et par son arsenal nucléaire. Ensuite, l’effet voulu de « dissuasion » de ces bases est surestimé. Qui plus est, cet effet peut être inverse : ainsi, l’élargissement de l’Otan à l’est a préoccupé Moscou et a plutôt perturbé la stabilité dans la région.
Troisièmement, les bases militaires n’empêchent pas toujours la prolifération des armes nucléaires. Elles ont peut-être permis d’éviter l’apparition d’un arsenal nucléaire au Japon et en Corée du Sud, mais elles risquent de pousser d’autres pays, comme la Corée du Nord, à mettre au point le sien.
Quatrièmement, ces bases peuvent provoquer le mécontentement des habitants : en juin 2016, 65 000 personnes ont protesté contre les bases américaines à Okinawa (Japon).
Cinquièmement, la présence de bases dans un pays pourrait amener Washington à soutenir le régime de dictature qui y est implanté, selon John Glaser. C’est notamment le cas du Bahreïn, où est stationnée la Cinquième flotte des États-Unis.
Sixièmement, les États-Unis risquent de devoir se mêler d’une guerre inutile uniquement en raison de ses sites militaires. Par exemple, en cas de conflit en mer de Chine méridionale, Washington devrait intervenir pour assurer les garanties de sécurité promises à Taïwan, au Japon et aux Philippines.
Septièmement, les bases américaines sont déjà désuètes du point de vue technique. Aujourd’hui, les troupes peuvent être rapidement expédiées à de longues distances grâce aux nouvelles technologies, et donc elles peuvent être aussi bien basées aux États-Unis même, estime l’expert. «
Nous ne devons pas recourir à une intervention militaire à travers le monde s’il n’y a pas de menace directe pour la sécurité des États-Unis ».
Source: Sputnik

La Russie déplace des têtes nucléaires à Kalingrad, en Europe


 
Les missiles Islander-M (à capacité nucléaire), qui ont une portée de plus de 500 kilomètres, seraient transportés par bateau à partir de la région de Saint-Saint-Pétersbourg. 
 
Si ce fait est confirmé, ce transport sera considéré par les gouvernements occidentaux comme un autre signe que la Russie cherche à prendre du terrain en Europe de l'Est et au Moyen-Orient avant qu'un nouveau président américain ne prenne ses fonctions en janvier.
 
Un expert estonien de la Défense a déclaré: "Cette arme est très sophistiquée et il n'y a pas d'arme comparable dans l'arsenal occidental. Elle peut transporter des armes nucléaires, changer de direction en plein vol et voler à des distances allant jusqu'à 500 kilomètres. En tant que tel, elle est capable de menacer la Pologne, y compris les installations américaines de défense antimissile qui y sont. (...)"
 
Le Iskander-M, le nom persan pour Alexandre le Grand, est un système de fusée balistique conçu pour détruire des cibles stratégiques et son stationnement est sans doute en défaut au traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire.
 

vendredi 7 octobre 2016

Le Chef d'État-Major de l'armée américaine menace violemment la Russie: "nous allons vous stopper et nous allons vous battre plus durement que vous ne l'avez jamais été auparavant"


La rhétorique anti-russe est très en vogue ces derniers temps, surtout Outre-Atlantique mais aussi en Europe. Mais celle-ci est sans précédant et dépasse tout entendement. A défaut de sortir de la bouche d'un président sortant, cette déclaration sonne en tout point comme une réelle déclaration de guerre de l'armée américaine à l'attention de la Russie.

 Endgame (fin de partie). Ces mots ont été prononcés dans ce discours prétentieux et va-t-en-guerre du Chef d'État-Major de l'Armée américaine qui voudrait clairement embarquer la Russie dans un conflit ouvert. Il cite également une déclaration qu'aurait fait un ambassadeur russe que je n'ai pourtant trouvé nulle part sur la toile (intox?). Milley ne cite aucune référence précise sur les circonstances de cette déclaration choc. Il s'en sert néanmoins pour justifier sa rhétorique guerrière bien rodée. 

Aujourd'hui, « Nous n'avons jamais été aussi proche d'une 3ème guerre mondiale », c'est un fait. Si la tension ne redescend pas rapidement, nous aurons beaucoup de chance si l'année se termine sans encombre. Les mondialistes veulent une guerre mondiale à tout prix et ils semblent très décidés à l'obtenir. Bien évidemment, en cas de guerre avec la Russie et en vertus des traités de l'OTAN, la France devra sans sourciller se ranger du côté des Etats-Unis et ses citoyens devront se résoudre à mourir pour la gloire de l'impérialisme américain et quelques psychopathes mondialistes. Sentez-vous venir l'odeur du souffre? Fawkes 
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Mardi, le Chef d'État-Major de l'armée américaine a émis un avertissement sévère à l'encontre des menaces potentielles comme la Russie et a promis que l'armée vaincra tout ennemi dans un combat au sol.

"La volonté stratégique de notre nation, les États-Unis, est remise en cause et nos alliances sont testées de manières auxquelles nous n'avons pas été confrontées depuis de nombreuses décennies", a déclaré le général Mark Milley, Chef d'État-Major de l'Armée de Terre à son auditoire lors de la réunion annuelle de l'Association of the United States Army à Washington, DC.

«Je veux être bien clair avec ceux qui veulent nous faire du mal ... l'armée des États-Unis - en dépit de tous nos défis, en dépit de notre tempo opérationnel, en dépit de tout ce que nous avons fait, nous allons vous stopper et nous allons vous battre plus durement que vous ne l'avez jamais été auparavant. Ne vous méprenez pas à ce sujet".

Les commentaires de Milley viennent au cours d'une année électorale où les électeurs vont décider d'un nouveau président et d'un commandant en chef et une période d'augmentation de l'activité militaire des concurrents quasi-pairs, y compris la Russie et la Chine.

L'armée a lutté pour reconstruire sa volonté après plus d'une décennie d'opérations de combat prolongées en Irak et en Afghanistan. Le service a considérablement réduit la taille de sa force depuis la guerre froide et a diminué son budget de modernisation dans la dernière décennie, affirme Milley.

"Alors que nous nous sommes concentrés sur la lutte anti-terroriste, d'autres pays comme la Russie, l'Iran, la Chine, la Corée du Nord nous ont étudié" a-t-il dit. "Ils ont étudié notre doctrine, nos tactiques, nos équipements, notre organisation, notre formation, notre leadership. Et, à leur tour, ils ont révisé leurs propres doctrines, et ils modernisent rapidement leurs armées aujourd'hui pour éviter nos forces dans l'espoir de nous vaincre à un certain moment dans l'avenir. "

Milley a également cité un haut responsable russe qui aurait déclaré publiquement: «L'ordre mondial établi subit un bouleversement fondamental" et que "la Russie peut maintenant mener une guerre conventionnelle en Europe et la gagner."

Le général a averti que la guerre future avec un adversaire quasi-pair sera "hautement létale, contrairement à ce que notre armée a connu au moins depuis la Seconde Guerre mondiale."

"Nos formations devront probablement être petites; nous devrons nous déplacer constamment," a-t-il dit. "Sur le champ de bataille future, si vous restez dans un endroit pendant plus de deux ou trois heures, vous serez mort."

Malgré les défis, Milley a déclaré que l'Armée de Terre s'adaptera pour survivre sur un champ de bataille aussi dangereux.


« C'est un défi de taille, pour sûr, de projeter sa puissance dans des théâtres contestés,combattre dans des zones urbaines très peuplées, pour survivre et gagner sur des champs de bataille intensément létaux et éparpillées et de créer des meneurs et des soldats qui peuvent l'emporter. Ce sera difficile? Oui, mais impossible? Absolument pas ", a déclaré Milley.

"Ne vous méprenez pas à ce sujet, nous pouvons maintenant et nous allons ... conserver la capacité de nous déployer rapidement," a-t-il dit, "et nous allons détruire tout ennemi ou qu'il se trouve et en tout temps."

Source: fawkesnews.com 

Dans le sud-est des USA, ˋˋN'allez pas sur les plages. Vous seriez tuésˋˋ : l'ouragan meurtrier Matthew atteint la Floride


Après avoir fait au moins 572 morts dans le sud d'Haïti, l'ouragan Matthew se dirige maintenant vers les côtes de Floride, qui a décrété des mesures d'urgence.

L’ouragan Matthew, avec des vents soufflant jusqu'à 210 km/h a maintenant atteint la Floride. Classé catégorie 4 sur l'échelle Saffir-Simpson qui en compte cinq, «c'est le plus puissant ouragan touchant cette zone depuis des décennies», selon le centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

Il y a «un risque d'inondations meurtrières» en Floride, en Géorgie et en Caroline du Sud, a prévenu le NHC. Dans ces trois Etats, le président Obama a déclenché un plan d'urgence fédéral, permettant de mobiliser davantage de ressources.
«N'allez pas sur les plages. Vous seriez tués», avait lancé le 6 octobre le gouverneur de Floride, Rick Scott. «Le temps presse», avait-il souligné, pour convaincre les habitants réticents à se réfugier à l'intérieur des terres. 

Plus de 1,5 million d'habitants ont été appelés à évacuer, 3 500 militaires de la Garde nationale ont été mobilisés et 4 000 gardes supplémentaires sont en alerte.

Au moins 572 morts selon un dernier bilan


Le passage de l'ouragan Matthew a fait au moins 572 morts, surtout dans la partie sud de l'île d'Haïti, dévastée par la catastrophe naturelle. Néanmoins, le nombre de victimes est susceptible d'évoluer, les recherches étant toujours en cours.


Prévisions pour les prochains jour: Si cette prévision est exacte, Matthew ferait un 360 degrés pour revenir vers les cotes de la Floride? A surveiller de pres la semaine prochaine.

Source: divers sites internet

jeudi 6 octobre 2016

800 chasseurs de l’OTAN seraient préparés pour bombarder la Syrie


Des sources bien informées à Moscou et à Berlin font état d’un plan concocté par l’Otan visant à frapper l’armée arabe syrienne à l’aide des dizaines d’escadrons et en présence de 14 pays.
Le site d’analyse et d’information allemand Firil.net qui rapporte cette information évoque la présence de « plus de 800 chasseurs bombardiers » dans cette opération qui  » aurait lieu dans les jours à venir ».
« L’Otan avait déjà conçu un plan similaire en juillet dernier, plan qui n’a pas vu le jour : à l’époque certains des membres de l’Alliance et leurs alliés régionaux n’étaient pas militairement disposés et un certain niveau de coordinations entre Moscou et Washington empêchait l’Otan de réfléchir sérieusement à l’option militaire. En effet, le plan précité visait à reproduire le même scénario qu’en Serbie des années 90 à l’exception près que la Russie de 2016 n’a rien de comparable à la Russie d’il y a 20 ans »
La rupture du dialogue entre Washington et Moscou d’une part et la fulgurante progression de l’armée arabe syrienne à Alep de l’autre semblent avoir décidé l’Otan à lancer une grande offensive contre l’armée arabe syrienne.
Mais que cherche l’Otan?
La libération d’Alep par l’armée arabe syrienne aplanira le terrain aux victoires encore plus grandes voire à la reprise totale des régions syriennes par l’armée arabe syrienne.
-Les évolutions sur le terrain ont prouvé aux Américains et à leurs alliés une chose: le régime Assad a besoin d’un an au maximum pour libérer la totalité du territoire syrien et mettre en échec les plans qui visent à le démembrer. Or la crise en Syrie aurait dû éroder les capacités militaires et économiques de la Syrie, de l’Iran et de la Russie par sa longueur voire sa pérennité.
– Le fait que la Syrie et ses alliés iraniens et russes sortent la tête haute de cette crise revient à offrir sur un plateau d’or le contrôle de la moitié du Moyen-Orient à la Russie , ce qui signifie le déclin progressif de l’Otan et une détérioration de la situation dans laquelle se trouvent les alliés régionaux de l’Alliance à savoir la Turquie, l’Arabie Saoudite et les pays arabes du golfe Persique.
-L’écart très réduit entre Hillary Clinton et Donald Trump pousserait les démocrates à recourir à l’option militaire et ce, dans l’objectif d’augmenter les chances d’une victoire démocrate à la présidentielle US.
-Une victoire syrienne garantirait la montée en puissance du Hezbollah, et élargirait le pouvoir de marchandage du camp pro Assad aux négociations.
La Russie n’a d’ailleurs pas caché son inquiétude de voir Washington couper le dialogue car cette décision signifie  » le retour des Etats Unis à l’option militaire ».
C’est d’ailleurs pour répondre à cette même inquiétude que Moscou, bien au fait du plan de l’Otan a envoyé ses S-300 en Syrie. Les batteries de missiles S-300 seront déployées dans la base de Lattaquié mais les S-400 sont déjà envoyés en Syrie.
Toujours selon les sources allemandes, la réunion de John Kerry et l’opposition syrienne à Washington et son opposition à une solution militaire en Syrie n’ont pas été qu’un leurre, destinée à prendre de court la Russie et ses alliés, une fois l’offensive lancée.
Suivant le plan de l’Otan, l’attaque va commencer par des frappes aériennes d’envergure qui dureront de 3 à 5 jours et viseront essentiellement le centre de commandement et l’Etat major de l’armée arabe syrienne! Il y aura également question d’assassinat de haut commandants de l’armée arabe syrienne et d’attaques contre les bâtiments publics aussi bien dans la banlieue de Damas que dans la banlieue d’Alep et de Lattaquié.
800 chasseurs bombardiers décolleront de la Turquie, de la Jordanie et de la Méditerranée et les missiles de croisière et Tomahawk seront tirés depuis les bases américaines dans le golfe Persique. Les chasseurs éviteront évidemment cette partie de l’espace aérien syrien qui est exposées aux S400 russes. Ils pénétreront donc le ciel syrien via le nord-est , l’Irak, la Jordanie et Israël.
« C’est une opération qui ressemble à  « Renard du désert » , laquelle s’est déroulée en 98 et c’est l’Arabie Saoudite qui va la financer », selon les sources allemandes. Aucune intervention terrestre n’aura lieu mais les « rebelles formés par la CIA » prendront d’assaut dans les heures suivant les bombardements des lieux visés. Des camions bourrés d’armes venus de la Turquie et de la Jordanie les alimenteront au préalable en armes et en munition.
L’offensive sera déclenchée d’ici quelques jours à moins qu’une trêve ne parvienne à s’installer. Israël n’interviendra que dans le cas d’urgence.
Les Etats Unis ne pourront pas perdre en Syrie car cela signifierait la défaite de leurs alliés ……
Et la Russie? La réponse est bien claire…. il n’est pas question pour le camp pro Assad non plus de perdre.
Source : Firil; traduit par Press TV

Les fusées de la Corée du Nord de plus en plus performantes


La Corée du Nord planche sur une nouvelle génération de fusées à plusieurs étages destinées à un usage aussi bien civil que militaire, qui lui permettront de se transformer en puissance de "première ligue". Ces revendications sont loin d'être infondées.

Comment atteindre les USA ? Pyongyang considère les États-Unis comme la principale menace à sa sécurité. Aujourd'hui, seulement deux pays disposent d'une force de dissuasion garantie contre les USA: la Russie et la Chine, grâce à leurs missiles intercontinentaux capables d'atteindre le territoire américain. Même l'arsenal réduit de missiles intercontinentaux de la Chine a considérablement accru le statut militaro-technique de ce pays. Pyongyang a attentivement étudié ce sujet.


Et si, après Hiroshima et Nagasaki, les USA avaient encore utilisé l’arme nucléaire? Le pouvoir nord-coréen a également pris note de la vaine expérience des précédents accords de réconciliation avec les USA — ouvertement bafoués peu de temps après — et du fait que ses infractions s'accompagnaient de nouvelles exigences de concessions unilatérales de la part de la Corée du Nord. Quelle doit être la portée d'un missile pour permettre à la Corée du Nord d'attaquer le territoire américain ? Les grandes villes sont les points sensibles de tous les pays. Dans la plupart des scénarios, même le risque d'une faible explosion nucléaire dans une ville américaine n'est pas acceptable. Pour tous les pays, les pertes acceptables dans une " petite guerre victorieuse " excluent un nouvel Hiroshima. 

La cible continentale américaine la plus proche pour la Corée du Nord est Anchorage, à 5 400 km de la position de lancement la plus proche. On compte 8 400 km jusqu'à San Francisco, 9 900 km jusqu'à Chicago, 10 400 km jusqu'à New York et près de 7 000 km jusqu'à Honolulu, capitale de l'État insulaire d'Hawaï. Pour faire effet, le missile doit être capable de transporter à cette portée une charge utile appropriée: non seulement l'ogive mais également les équipements d'assistance tels que la protection thermique pour franchir les couches épaisses de l'atmosphère. En dépit des thèses pathétiques de la propagande nord-coréenne ( les légendes sur la capacité de Pyongyang d'attaquer l'agresseur partout sur la planète ont commencé dès les années 1 990 ) aussi bien qu'américaine ( selon laquelle la Corée du Nord serait sur le point de créer un missile intercontinental, légende datant également de la fin des années 1 990 ), on ne constatait aucune solution technique à part entière jusqu'en 2012. 

Des fusées spatiales à plusieurs étages étaient lancées depuis les deux cosmodromes nationaux mais l'incapacité de ces missiles de transporter un chargement de 700-800 kg jusqu'en Californie ou d'une tonne jusqu'en Alaska ne faisaient pas d'eux des missiles intercontinentaux opérationnels. Les engins en question sont plus imposants et doivent être entretenus avant leur lancement dans des infrastructures ouvertes encore plus conséquentes. Ils nécessitent préalablement un assemblage, un transport, un ravitaillement et d'autres activités de préparation qui prennent généralement plusieurs jours.

Pyongyang annonce la fin de la mise au point de ses armes nucléaires Nous avons déjà parlé du missile Paektusan-1 mais les lanceurs Unha-3, qui peuvent théoriquement atteindre les USA, sont plus grands et plus lourds. Ils nécessitent des dispositifs de lancement encore plus grands et l'infrastructure appropriée. La préparation du lancement sera donc forcément aperçue et empêchée par une frappe préventive même en cas d'attaque en temps de paix et de l'état de préparation nul des Américains. Sans parler des conditions, moins confortables, d'une crise militaire. L'usage des technologies des fusées SCUD ( moteurs, combustible, matériaux de construction ) pour fabriquer des missiles à plusieurs étages permet de créer un lanceur encombrant, peu puissant, mais tout de même opérationnel. Les dimensions et le temps de préparation ne sont pas critiques en l'occurrence. 

Des technologies identiques à celles utilisées sur les missiles soviétiques R-27 permettraient en principe à la Corée du Nord de créer un missile intercontinental à part entière. Les premiers signes de cette activité sont apparus le 15 avril 2 012. Hwasong-13 La principale révélation du défilé militaire organisé à l'occasion du 100e anniversaire de Kim Il-sung fut l'apparition de six véhicules lourds sur roues transportant des missiles à plusieurs étages. La surprise ne concernait pas seulement les missiles ( probablement des maquettes à échelle réelle ), mais également la base sur roues. Il s'agit du modèle WS-52100 de la compagnie chinoise Wanshan Special Vehicle, un véhicule à grande capacité de franchissement pouvant transporter 80 tonnes alors qu'il n'en pèse que 42. 

La Corée du Nord en avait acheté à des fins civiles pour une exploitation industrielle dans des " conditions extrêmes " — ce qui paraît vraisemblable car les véhicules à roues à grande capacité de transport ne sont pas utilisés uniquement par les structures militaires, en Russie ou ailleurs. Selon les informations officielles publiées plus tard par Pékin, en mai 2 011 le commanditaire avait reçu deux véhicules, puis quatre autres en octobre. En Chine même, ce matériel était largement répandu en tant que châssis pour les missiles mobiles et les véhicules de logistique. Les missiles aperçus lors du défilé avaient une apparence inhabituelle, dotés manifestement de trois étages ( le diamètre du troisième étant inférieur par rapport aux deux premiers ) et avec des gabarits différents par rapport aux modèles déjà connus de missiles nord-coréens. Son diamètre maximal, selon la plupart des estimations, est de 1,8 m ( estimations entre 1,7 et 2,0 m ), et sa longueur d'environ 17-18 m. La faible précision des estimations est l'éternel problème de la lecture des photos. 

La Corée du Nord menace de réduire Séoul en cendres Ces missiles ont ensuite été présentés aux défilés de 2 013 ainsi que dans la chronique cinématographique nationale — qui contenait quelques indices a-t-on compris par la suite. Ces missiles montés sur leurs vecteurs ont été montrés dans un documentaire sorti en 2 013 sur l'activité de Kim Jong-il pour renforcer la capacité défensive du pays. Dès leur première apparition, les missiles ont été désignés dans la presse mondiale par le code KN-08. Les experts ont commencé à essayer de deviner s'ils étaient vrais ou s'il s'agissait d'une maquette pour les défilés dans le but de confondre l'ennemi. Si les missiles étaient vrais, il fallait déterminer quelles étaient leurs capacités potentielles et leur base technologique. S'il s'agissait de maquettes, les observateurs devaient définir si on avait apporté des modifications spéciales à leur aspect dans un objectif de désinformation. 

Les questions restaient plus nombreuses que les réponses, et chaque nouveau défilé en suscitait de nouvelles. Par exemple: le missile était manifestement à combustible liquide — mais comment le préserver lors du transport ? Pourquoi le missile n'était-il pas doté d'un container de transport et de lancement? Car après tout la probabilité de déformation mécanique lors du transport est élevée. Une nouvelle surprise attendait les observateurs le 10 octobre 2 015. Pendant le défilé, les mêmes véhicules éponymes du complexe Hwasong-13 ( nom indiqué sur les panneaux ) ont traversé la place avec d'autres missiles, plus courts et en forme de cône avec un émoussement sphérique. D'après les gabarits et les proportions, on pouvait déduire que le missile était probablement à deux étages mais on ne pouvait pas exclure un troisième étage. La presse mondiale l'a baptisé KN-14. 

En 2016, les médias nord-coréens officiels ont levé le voile sur les programmes balistiques du pays. Le premier scoop date du 9 mars, date à laquelle ont été publiées les images de la réunion de Kim Jong-un avec les spécialistes nationaux de l'armement nucléaire et de ses vecteurs. Hormis l'information principale — la maquette de l'ogive nucléaire — beaucoup d'éléments intéressants ont également pu être relevés, tels que les missiles KN-08 et KN-14 désassemblés, ainsi que des pièces de moteurs pour ces missiles. Le deuxième scoop a suivi le 15 mars avec l'annonce d'essais réussis de la protection thermique pour l'ogive du missile intercontinental en construction — l'un des principaux problèmes dans la conception d'un missile opérationnel d'une telle portée. En l'occurrence, la vérification concernait l'éjection du moteur. Le troisième scoop fut l'annonce, le 9 avril, du succès des essais d'usine du nouveau moteur pour le missile intercontinental. D'après les images diffusées, on pouvait déjà se faire une idée de la structure du moteur. 

Le Japon adoptera de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord On y voit deux calottes principales ( les chambres du propulseur ) et deux éjections plus étroites ( chambres du bloc de direction ). On peut donc supposer que de l'autre côté se trouvent deux autres tuyaux d'éjection des chambres de direction ( invisibles à travers les tuyaux principaux ). Cela rappelle la structure des 4D10 soviétiques, à cela près que si les moteurs du missile soviétique R-27 et du Hwasong-10 nord-coréen sont composés d'un propulseur à une chambre et d'un bloc de direction à deux chambres, le moteur de Hwasong-13 est leur version doublée. Sachant que les chambres sont identiques à celles du Hwasong-10. Toutes ces observations correspondent bien aux images du 9 mars. 

Compte tenu des essais réussis du missile à un étage Hwasong-10, approximativement du même niveau technologique que le R-27 soviétique ( matériaux de construction, combustible, moteurs ), tout cela laisse deviner le développement en Corée du Nord d'un missile intercontinental à plusieurs étages avec l'utilisation de ces mêmes technologies. Surtout quand on connaît les succès "à un étage" déjà atteints. Compte tenu de la construction de grands missiles à combustible solide, le KN-08 pourrait également être un engin à combustible solide. Les lancements réussis d'autres appareils à plusieurs étages — des fusées (Unha-3) et des missiles ( Paektusan-1 ) — pointent également dans cette direction. La structure intérieure des missiles KN-08/KN-14 est inconnue ( trop de versions ), mais on estime que dans ces gabarits en version à plusieurs étages et sur la base technologique de Hwasong-10 il est dès à présent à la portée de Pyongyang de créer un vrai missile intercontinental. Les estimations les plus modestes donnent une portée théorique maximale, avec une ogive nucléaire, de 5 500-6 500 km ( Anchorage ), et les plus audacieuses jusqu'à 12 000 km ( New York ). L'estimation la plus répandue se trouve entre 7 500 et 9 000 km ( Honolulu, San Francisco ). 

Bien sûr, le programme d'essai des armements de cette classe ne peut pas se limiter à un seul lancement. Il sera nécessaire de procéder à des lancements à différentes portées et de tester la préservation de l'ogive même lors d'un tir à une portée proche du maximum, ou de simuler les conditions d'un tel tir ( par exemple avec différentes trajectoires d'approche avec une altitude élevée ). Pyongyang se prépare clairement à faire le premier pas en ce sens. Cap vers l'espace Le développement du matériel balistique en Corée du Nord ne se limite pas aux objectifs militaires: Pyongyang a aussi un programme spatial très ambitieux — même si certains observateurs en doutent. 

La Corée du Nord n'a pas accès aux services étrangers pour transporter une charge utile dans l'espace et, dans le même temps, dépend cruellement des services spatiaux étrangers pour la liaison satellite, le suivi météo, la navigation satellite, etc. Sachant que l'ennemi potentiel dispose de renseignements satellite très complet alors que Pyongyang est " aveugle " sur ce plan. Comment peut-on aujourd'hui considérer un pays indépendant sans ses propres systèmes spatiaux cruciaux? En 2 012 et en 2 016, la Corée du Nord a réussi à lancer deux satellites en orbite. Cependant, le poids de ces vaisseaux ainsi que le type et l'altitude des orbites montrent que pour l'instant le matériel spatial nord-coréen ne peut envoyer que des satellites de 100-200 kg. Compte tenu de la base élémentaire disponible, il ne peut s'agir que de démonstrateurs simplistes de technologies. Un programme spatial appliqué sérieux nécessite la capacité de lancer en orbite basse des satellites de plusieurs quintaux et plus, ainsi que de transporter une charge jusqu'à l'orbite géostationnaire ( directement ou via une orbite de transition ). Dans les deux cas, cela nécessite des fusées bien plus puissantes que celles qui ont été déjà été utilisées par Pyongyang. 

Mais la Corée du Nord ne serait pas ce qu'elle est si, dès le premier lancement réussi, elle n'avait pas annoncé ses plans ambitieux pour conquérir l'espace " avec ses propres moyens ". En janvier 2 013, le quotidien Nodon Sinmun a annoncé que le pays avait l'intention de lancer deux satellites de sondage de la Terre à distance, trois satellites de liaison et un satellite en orbite circumlunaire. En mai 2 016 ont été dévoilés les plans de nouveaux satellites de sondage terrestre ainsi que d'un satellite de liaison en orbite géostationnaire. En août une autre annonce a été faite: l'objectif de planter le drapeau nord-coréen sur la Lune d'ici 10 ans. Il ne s'agit évidemment pas de reproduire la mission Apollo: le drapeau est supposé être livré par des vaisseaux inhabités. Les médias se sont amusés de ces annonces. 

En effet, tout cela pourrait être pris sur la plaisanterie si ce n'était que dès 2 014, il s'est avéré que le cosmodrome de Musuidan-ri ( qui a servi aux lancements en 2 012 et en 2 016 ) était modernisé pour lancer des engins plus imposants que la fusée Unha-3. Unha-3 est une fusée à trois étages de 30 mètres et de 92 tonnes, avec un diamètre maximal de 2,4 mètres au niveau du premier étage. Cependant, les images satellite du cosmodrome diffusées en 2 014 indiquaient que la tour de lancement avait considérablement gagné en hauteur. Depuis le lancement spatial de 2 012, l'installation a bien changé de taille. Ainsi, la tour est désormais capable d'accueillir des fusées de 40 à 42 mètres ( probablement jusqu'à 50 mètres ) et de 3 à 3,5 mètres de diamètre. Les succès dans la maîtrise de nouveaux types de combustible affichés avec les missiles ( Hwasong-10 ) ont également mis en évidence le potentiel d'accroissement énergétique des fusées. 

Traditionnellement, le programme spatial nord-coréen recevait les technologies du programme militaire. Mais il manque encore un élément primordial: un nouveau moteur pour le premier étage assez puissant pour faire décoller cette fusée lourde. Le moteur pour le missile intercontinental présenté au printemps ne paraissait pas être une solution optimale pour une poussée réellement puissante. Le 20 septembre, les médias nord-coréens ont annoncé avoir conçu un moteur d'une poussée «" surpuissante " de 80 tonnes. Le but de l'essai actuel est de confirmer définitivement les caractéristiques de la chambre de combustion, la précision des différents pistons et des systèmes de contrôle, la fiabilité de leur construction en déterminant le temps de fonctionnement à 200 secondes ». 

Le soir même a été diffusé un reportage évoquant les détails du projet. A titre de comparaison, la poussée de huit chambres ( quatre de propulsion, quatre de direction ) du moteur du premier étage de la fusée Unha-3 est d'environ 120-130 tonnes. La poussée estimée du premier étage du système de propulsion du missile intercontinental en développement Hwasong-13 ( bloc de propulsion à deux chambres et de direction à quatre chambres ) est de 46-50 tonnes. Même si le moteur affiche une puissance totale de 80 tonnes dans sa version à deux chambres et que nous avons affaire à une demi-version, le résultat est tout de même très correct. Ainsi, le premier étage avec quatre chambres aura une poussée de 160 tonnes seulement au niveau des chambres de propulsion. La version à six chambres — parfaitement réaliste — donnera au moins 240 tonnes. Il s'agit déjà d'un constructeur très puissant pour assembler différents lanceurs. 

Si 80 tonnes est une poussée seulement pour une chambre, la version à six chambres donnera 480 tonnes — tout « comme chez les grands ». Selon les estimations approximatives, cela permet de fabriquer des lanceurs comparables aux modèles chinois des années 1 980 ( quand les Chinois avaient conçu des moteurs avec une poussée de 70-80 tonnes par chambre ). Par conséquent, il y aura une possibilité de lancer en orbite basse des satellites lourds à des fins appliquées, ainsi que de lancer en orbite géostationnaire des appareils de plusieurs centaines de kilogrammes. De cette manière Pyongyang est en passe de se transformer en "grande" puissance balistique et spatiale physiquement capable d'atteindre ses ennemis sur l'autre continent et de déployer son propre groupe spatial. A ce rythme, la réalisation de ces projets est parfaitement réalisable dˋ ici 5 ans.

Source: russiatoday

Alerte : le tourbillon de déchets dans le Pacifique est plus grand que tout ce qu’on aurait imaginé



L’ampleur du désastre fait froid dans le dos. Aujourd’hui, filets de pêches, bouteilles, sacs en plastique et autres objets de toutes sortes envahissent l’océan Pacifique. D’après un relevé aérien, les déchets flottants dans le Pacifique sont bien plus nombreux qu’on ne le pensait. Pour Boyan Slat, le fondateur de The Ocean Cleanup, c’est une « bombe à retardement » qui menace tout l’écosystème des océans, car dans l’eau, les gros objets s’émiettent et se désagrègent en milliers de petits déchets en plastique.

C’est lors d’un vol de reconnaissance à bord d’un avion C-130 Hercules que l’on a découvert un gros amas de déchets, principalement en plastique, au niveau de l’extrémité nord de ce que l’on appelle le « Grand vortex, ou tourbillon, de déchets du Pacifique nord » ou encore la « Grande poubelle du Pacifique » (« Great Pacific Garbage Patch » en  anglais.


D’après les derniers relevés, la densité des déchets est bien plus élevée que ce que prévoyait The Ocean Cleanup, une société cofinancée par le gouvernement néerlandais est dont la mission est de débarrasser l’océan de ses déchets, et cela même au cœur du vortex, là où la concentration des débris est la plus forte.
Situé entre Hawaï et la Californie, cette immense poubelle flottante s’étend sur plus de 3,5 millions de kilomètres carrés. C’est près de 5 à 6 fois la superficie de la France. La taille du centre du vortex atteint près d’un million de kilomètres carrés. Ses dimensions changent continuellement, les déchets étant acheminés par les courants marins. Cette zone du Pacifique est maintenant devenue une véritable soupe de petits et de gros déchets plastiques que les poissons peuvent ingérer. Selon le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le grand vortex de déchets grossit si vite qu’il en devient visible depuis l’espace, à l’instar de la Grande muraille de Chine.

En 2014, plus de 311 millions de tonnes de déchets en plastique sont produites chaque année partout dans le monde. Cette production pourrait quadrupler d’ici 2050. Selon une étude de cette même année, plus de 5 trillions de déchets plastiques sont déversés dans les océans.
Pour évaluer l’étendue du problème, The Ocean Cleanup avait envoyé l’année dernière trente navires dont la mission était de traverser la zone et de recueillir les micro-plastiques. Toutefois, les derniers vols de reconnaissance partis depuis la Californie ont découvert que les gros objets de plus d’un demi-mètre de diamètre avait été largement sous-estimés.

Boyan Slat, le jeune fondateur de The Ocean Cleanup, s’alarme : « La plupart des débris était des gros objets. C’est une bombe à retardement car, si rien n’est fait, les gros objets vont se décomposer en micro-plastiques au cours des prochaines décennies. »
The Ocean Cleanup mène actuellement plusieurs vols de reconnaissance au-dessus de cette zone du Pacifique, entre le 26 septembre et le 7 octobre 2016. Pour lutter contre les micro-déchets qui polluent nos océans, Boyan Slat a imaginé une immense barrière filtrante capable de récupérer les déchets flottants en utilisant les courants marins. Avec sa forme en V, ce grand filet attire les détritus vers sa partie centrale. Un prototype sera testé en 2017 et, si l’essai est concluant, la société envisage de commencer à dépolluer les océans à l’horizon 2020, grâce à une barrière de 100 mètres de long.
The Ocean Cleanup mène actuellement plusieurs vols de reconnaissance au-dessus de cette zone du Pacifique, entre le 26 septembre et le 7 octobre 2016. Pour lutter contre les micro-déchets qui polluent nos océans, Boyan Slat a imaginé une immense barrière filtrante capable de récupérer les déchets flottants en utilisant les courants marins. Avec sa forme en V, ce grand filet attire les détritus vers sa partie centrale. Un prototype sera testé en 2017 et, si l’essai est concluant, la société envisage de commencer à dépolluer les océans à l’horizon 2020, grâce à une barrière de 100 mètres de long.

Bien qu’ingénieux, ce dispositif n’est pourtant pas capable de nettoyer l’océan de tous ses déchets. Miser sur la prévention, améliorer le recyclage des déchets et limiter la production et la consommation de plastiques sont autant d’initiatives nécessaires pour mettre un terme à cette pollution massive. Car si rien n’est fait, le poids des déchets en plastique dans les océans devancera celui des poissons d’ici 2050, d’après un rapport publié en début d’année 2016 par la Fondation Ellen MacArthur.

Source: dailygeekshow.com

La Russie avertit sa population via plusieurs chaînes de télé d'une guerre nucléaire imminente !


40 millions de Russes s’entraînent à des manœuvres de défense passive du 3 au 7 octobre 2016
Le 2 octobre, Oleg Manuilo, le porte-parole du ministère russe des Situations d’urgence (MCHS) a annoncé qu’une manœuvre de défense civile à grande échelle aura lieu dans les prochains jours.
Plus de 40 millions de personnels des autorités régionales et municipales de Russie, ainsi que les services d’urgence et d’évacuation seront impliqués.
«L’exercice aura lieu du 4 au 7 octobre 2016. Au total, plus de 40 millions de personnes seront impliquées, avec 200 000 spécialistes de divers services de secours, et plus de 50 000 unités de matériel seront mises à l’épreuve», a déclaré Manuilo.
Toutes les autorités fédérales et locales prendront part à l’exercice. La pratique de l’évacuation est destinée à tester l’efficacité et la rapidité des procédures d’urgence en cours et des plans d’évacuation.
«Nous allons tester nos systèmes de communications ainsi que les services médicaux et de sauvetage systémiques, a dit Manuilo. En outre, toutes les unités de la protection civile seront mises en alerte. En coordination avec les autorités régionales et municipales, tous les systèmes de notification d’urgence seront mis à l’essai». Ces systèmes ne sont utilisés que dans le cas d’une menace soudaine.
Dans le cadre de l’exercice, les installations médicales standard et les services de secours seront vérifiés pour leur disponibilité et leur capacité à offrir une assistance.
Note du Saker Francophone
Il s’agit sans doute d’un message des autorités russes vers l’occident pour dire nous sommes prêts et vers les russes pour leur dire, nous nous soucions et nous nous occupons de vous.
Traduit et édité par jj, relu par cath pour le Saker Francophone
source: lesakerfrancophone.fr

mercredi 5 octobre 2016

Les Etats-Unis évoquent ouvertement une guerre nucléaire contre la Russie



Alors que la plupart des experts estiment impensable la probabilité pour les Etats-Unis de déclencher une attaque nucléaire en raison du risque de destruction mutuelle (MAD) qui en résulterait, les déclarations récentes du Secrétaire à la défense, Ashton Carter, laissent perplexe.
Ainsi, les Etats-Unis annoncent qu’ils se préparent à investir massivement dans le renouvellement de leurs armes nucléaires pour les prochaines décennies, sous prétexte de se prémunir contre « la menace russe. »
En effet, la semaine dernière, Carter a prononcé un discours devant des « missilers » (lanceurs de missiles) sur la base du Global Strike Command (commandement des frappes mondiales) à Minot, dans le Dakota du sud, défendant la modernisation massive de l’arsenal nucléaire américain et émettant des menaces belliqueuses contre la Russie. […] L’axe principal du discours du responsable américain était la défense de la proposition du plan du Pentagone de 348 milliards de dollars pour reconstruire la « triade » nucléaire de Washington de bombardiers stratégiques, de missiles et de sous-marins. On estime que sur une période de 30 ans, ce renforcement nucléaire drainera la somme de mille milliards de dollars de l’économie américaine.
On peut craindre que ces déclarations n’aient pas uniquement pour but de drainer ces investissements colossaux au profit du lobby militaro-industriel, compte tenu du fait que dans le même temps, la perspective d’une première frappe est très sérieusement défendue. Celle-ci est censée détruire d’un coup l’adversaire, sans lui laisser de possibilités de riposter. Mais les experts savent bien que la chose est impossible, compte tenu notamment du nombre des sous-marins nucléaires à charge atomique, jusqu’à ce jour indétectables, et croisant en permanence dans les océans.
Le discours de Carter contenait des passages faisant allusion au fait indéniable que la menace d’une conflagration nucléaire est maintenant plus concrète qu’à n’importe quel moment depuis le plus fort de la Guerre froide.
Il a averti que « si au cours de plus de sept décennies depuis 1945, les armes nucléaires n’ont pas encore été utilisées dans la guerre, ce n’est pas quelque chose que nous pouvons prendre pour définitivement acquis. »
Le chef du Pentagone a critiqué la « gesticulation nucléaire » de la Russie actuelle, et ses investissements dans « de nouvelles armes nucléaires. Il est possible de se demander si les dirigeants russes d’aujourd’hui ont gardé la grande retenue qu’avaient les dirigeants de l’époque de la Guerre froide, quand il s’agissait de brandir leurs armes nucléaires », a-t-il déclaré.
« Aujourd’hui, l’utilisation la plus probable de l’arme nucléaire n’est plus la guerre totale envisagée pendant la Guerre froide, que les grandes puissances se sont bien gardées de déclencher. Elle est plutôt une attaque terrible et sans précédent, par exemple par la Russie ou la Corée du Nord, pour essayer de forcer un adversaire supérieur sur le plan conventionnel à abandonner l’un de ses alliés pendant une crise », a déclaré le Secrétaire à la Défense.

Le gouvernement Obama tente de présenter Moscou comme responsable pour avoir déclenché une nouvelle course aux armements nucléaires. Ceci est absurde quand on sait que le budget militaire de la Russie est un peu plus d’un dixième de celui des Etats-Unis, et inférieur à celui du plus proche allié arabe de Washington, l’Arabie saoudite.

Il est évident que quel que soit le renforcement des armements russes, les responsables du Kremlin n’envisagent pas ces armements dans la perspective d’une première frappe. Ils y voient seulement des ripostes à différentes formes d’attaques susceptibles de s’en prendre à la Russie.
Ces « gesticulations nucléaires » sont en réalité le fait du gouvernement américain, et le déplacement de Carter à Minot en fait partie.
Ainsi, dans une conférence de presse après son discours, ce dernier a exprimé la frustration grandissante de Washington sur l’échec de sa guerre par procuration depuis cinq ans pour le renversement du gouvernement de Syrie. Cela a pris la forme de dénonciations de plus en plus hystériques contre la Russie pour des « crimes de guerre ».
Quelle ironie de la part d’un gouvernement responsable de plus d’un million de morts dans la région, sachant que les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont déployé des milliers de soldats à la frontière occidentale de la Russie et créé une force de réaction rapide de 40 000 soldats en préparation à un conflit avec Moscou. De plus, l’engagement déclaré à «intégrer les forces conventionnelles et nucléaires » comme partie intégrante de cet effort, ont fait que l’éclatement d’une guerre nucléaire ne tient qu’à un fil.

Source:  partiantisioniste.com