Translate

samedi 6 octobre 2018

Plus de 152.000 personnes enterrées vivantes en Indonésie après le séisme


Si le bilan officiel du séisme dévastateur, qui a balayé l’Indonésie la semaine dernière, a dépassé 1.649 morts, plus d’une centaine de milliers de victimes restent toujours sous les décombres, redoutent les autorités.
Plus de 152.000 personnes restent toujours sous les décombres après le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé le 28 septembre dernier la ville indonésienne de Palu, rapporte l'agence Bernama, citant Ahmad Ramadan, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du pays.
«Nous considérons qu'au moins 152.000 personnes ont été enterrées vivantes après l'écroulement de maisons, de bâtiments dans plusieurs régions de la province», a-t-il indiqué, ajoutant que plus de 65.700 maisons avaient été touchées par le désastre.
Le bilan officiel du drame du 28 septembre est de 1.649 morts, mais il ne fait guère de doute qu'il augmentera encore.
La plupart des corps ont été retrouvés dans la ville de Palu. Les données concernant des régions plus isolées commencent seulement à parvenir aux autorités.
À Jakarta, le vice-ministre des Affaires étrangères, Abdurrahman Mohammad Fachir, a précisé que 25 pays et quatre organisations internationales avaient offert leur aide.
Source: sputniknews.com

jeudi 4 octobre 2018

L' Arme EMP sera testée par la Russie en tant que réponse au proposé blocus naval américain Ponders


Moscou testera l’arme EMP sur son blocus naval imposé par les États-Unis face à la Russie aujourd’hui. Il y aurait une proposition farouche du secrétaire à l’Intérieur, Ryan Zinke, selon laquelle l’Amérique pourrait lancer un blocus naval contre la Russie afin de maintenir sa domination énergétique mondiale.

Dossier et détails à suivre...

Source: Jeffery Pritchett
Adaptation : Benoit Godin

mercredi 3 octobre 2018

Première depuis la guerre froide:pourquoi les USA menacent Moscou d'une frappe de missiles


Kay Bailey Hutchison, ambassadrice américaine auprès de l'Otan surnommée «mamie» au siège de l'Alliance, a averti que les USA détruiraient les missiles élaborés par la Russie qui enfreignent le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF) aux yeux de Washington.
La Russie doit arrêter d'élaborer secrètement des missiles de croisière interdits, sinon les États-Unis chercheront à les détruire avant qu'ils ne soient fonctionnels, a déclaré mardi Kay Bailey Hutchison au siège de l'Otan.
© AFP 2018 JEAN-CHRISTOPHE VERHA
La diplomate américaine a laissé entendre que les États-Unis étaient prêts à attaquer si la Russie poursuivait le développement de missiles à moyenne portée, écrit le quotidien Vzgliad. «Nous étudierons la possibilité de détruire ces missiles capables de frapper n'importe qui de nos alliés», a-t-elle déclaré.
Et d'ajouter que depuis quelques années, les États-Unis essayaient d'«envoyer à la Russie le message qu'elle enfreignait» le traité INF.
«L'Otan n'a pas conscience de son niveau de responsabilité et du danger de sa rhétorique agressive», a répondu la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
«On a l'impression que les personnes qui font de telles déclarations n'ont pas conscience du niveau de leur responsabilité et du risque que représente une telle rhétorique agressive. Qui a habilité cette dame à faire de telles déclarations? Le peuple américain? Les citoyens américains savent-ils que de prétendus diplomates payés par leurs impôts se comportent de manière agressive et destructive?», s'est-elle indignée.
Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, la diplomatie américaine devra beaucoup travailler pour réparer les conséquences de ses erreurs. «Quant au fond de la question, nos experts militaires donneront une réponse détaillée», a déclaré Maria Zakharova.
«Dans les conditions actuelles, les représentants américains se conduisent d'une telle manière que les autres n'ont pas besoin d'être paranoïaques: ils savent déjà à qui ils ont affaire. Je ne pense pas qu'il soit problématique pour la Russie de proposer des solutions techniques adéquates, et les militaires américains le savent parfaitement. Apparemment, la conviction qu'une grande guerre est impossible devient un facteur de menace. D'un autre côté, cela montre à quel point l'Otan est aujourd'hui une plateforme peu sérieuse», déclare Timofeï Bordatchev, directeur du Centre d'études européennes et internationales complexes du Haut collège d'économie.
Alexeï Arbatov, collaborateur de l'Académie des sciences de Russie, suppose que la diplomate américaine faisait effectivement allusion à une frappe contre la Russie, mais seulement au cas où une grande guerre aurait déjà commencé.
«Hutchison a pris beaucoup de temps pour dire: nous essayons de persuader la Russie de ne pas enfreindre le traité, de retirer ses missiles, nous comptons sur nos alliés de l'Otan, nous ne voulons pas sortir du traité INF, et ainsi de suite. C'était toute une tirade. Puis un journaliste lui a demandé ce que signifiait «retirer les missiles»: persuader Moscou de les retirer du service ou de les éliminer par des moyens physiques, ou lancer une frappe? Elle a dit: les retirer du service, bien sûr, sinon nous mettrons au point des systèmes qui, en cas de guerre, seraient capables de détruire ces systèmes», explique Alexeï Arbatov.
Pour sa part, Alexeï Arbatov juge que la tirade de la représentante américaine à l'Otan «est un signal inquiétant en soi».
L'expert militaire et colonel à la retraite Viktor Litovkine pense que seuls les Américains sont responsables de la situation:
«Par ces déclarations, les USA tentent de dissimuler leurs propres violations du traité INF. Dans leur budget militaire de 2019, ils ont alloué de l'argent à la conception d'un missile de croisière d'une portée de 500 à 5.000 km. C'est l'hôpital qui se moque de la charité. Il faut vraiment être stupide pour dire que les Américains frapperont les missiles russes. De telles personnes doivent être démises de leurs fonctions. Pratiquement les mêmes déclarations sont faites par le secrétaire à l'Intérieur. Ces gens vivent sur une autre planète et n'imaginent pas ce qu'est la Russie. Il ne faut pas réagir à chaque aboiement.»
Andreï Korobkov, professeur de politologie à l'université du Texas, pense que Kay Bailey Hutchison a effectivement dit ce qu'elle pensait, mais que sa rhétorique est un bluff lié à l'approche des élections de novembre au Congrès.
«C'est une période très spécifique: tous les politiciens américains, aussi bien le Président que ses partisans et opposants, montrent par tous les moyens leur détermination et audace», dit-il.
«Tout cela devrait se calmer après les élections. Mais jusque-là, il faut s'attendre à un durcissement de la rhétorique. C'est loin d'être la dernière déclaration de ce genre. Hutchison, âgée de 75 ans, a été sénatrice du Texas. Elle appartient à l'aile conservatrice du parti républicain», précise Andreï Korobkov.
Ce dernier note qu'à l'exception de cette phrase concrète, qui a fait du bruit, la rhétorique de Kay Bailey Hutchison correspond dans l'ensemble aux positions de l'élite — qui a fermement l'intention de revoir le traité INF, voire d'y renoncer.
«Cette phrase donne une impression très étrange. Il a été dit que ce missile serait éliminé avant que son élaboration ne soit terminée et qu'il ne puisse décoller. Autrement dit, il n'est pas question de défense antimissile mais d'une frappe préventive, bien que cette expression n'ait pas été prononcée», déclare l'américaniste Dmitri Drobnitski.
L'expert note que le thème-même de la réunion, consacrée aux questions de routine, ne prévoyait pas de telles menaces criantes. Et dans l'ensemble, les déclarations relatives au traité INF ne relèvent pas de ses compétences.
«Soit c'est simplement un nouveau niveau de sabotage du Président en exercice, la volonté de provoquer contre lui une vague d'informations négatives, soit c'est, hélas, le reflet du triste fait qu'on parle aujourd'hui trop facilement de choses impensables jusque-là, par exemple d'une frappe contre une puissance nucléaire», déplore l'expert.
«Je suis plus que certain que c'est le point de vue officieux de Hutchison. Trump, Bolton et Pompeo sont ceux qui dirigent la politique étrangère des USA, ils n'auraient jamais rien dit de tel, même si Bolton n'est pas considéré comme un grand ami de notre pays», dit-il.
Cependant, selon lui, Moscou ne peut pas laisser des déclarations aussi graves sans réponse. «Il faut y réagir de manière la plus appropriée et le plus fermement possible. Il faut exiger des excuses. Il faut montrer que les déclarations de ce genre sont inadmissibles et demander d'être informés de la manière dont cette personne a été sanctionnée», conclut l'américaniste.

Source: sputniknews.com

LA RUSSIE PUBLIE UN "AVERTISSEMENT DE GUERRE ELECTRONIQUE" A ISRAEL!


Le mercredi 3 octobre 2018, de très brèves incursions d'avions de guerre israéliens ont été effectué dans l'espace aérien de la Syrie.

Ces incursions semblaient chercherà découvrir des faiblesses dans le nouveau système de missile de défense aérienne S-300 de la Syrie, déployé par la Russie après l'abattage d'un avion russe IL-20.

Les incursions de ce matin ont incité la Russie à émettre un avertissement public concernant le projet de guerre électronique qu'elle compte utiliser en Syrie et aux alentours.

Le ministre russe de la Défense, Sergey Shoygu, a déclaré que les forces russes en Syrie mettraient en œuvre un brouillage électromagnétique pour la navigation par satellite, le radar aéroporté et les systèmes de communication embarqués à bord d'aéronefs.

Le brouillage couvrira la côte syrienne et les régions voisines de la Méditerranée et ciblera principalement les avions de guerre israéliens.


«Dès l'instant où un avion de combat ennemi décolle, il est étiqueté comme une cible et un numéro lui est attribué par le système de contrôle automatique. Si nous pensons que le jet a des objectifs peu amicaux, nous initions le brouillage électronique qui désactivera les systèmes de communication, de navigation et GPS, ainsi que la possibilité de contrôler et de transférer des données. En un mot, l'avion ennemi sera progressivement aveuglé », a expliqué l'expert.

«De plus, l'avion ennemi doit être averti qu'il est suivi. Ainsi, la seule garantie pour qu'il retourne en toute sécurité à sa base est l'abandon de la mission. Sinon, l'avion sera confronté à un désastre électronique », a-t-il ajouté.

"Après l'envoi d'avertissements répétés, si le pilote décide d'entrer dans la zone de danger, tous les systèmes de contrôle de l'avion seront complètement désactivés."

"Si le pilote insiste pour mener une action hostile, un tir d' un missile sol-air est une option plausible", a-t-il conclu.


Source: halturnerradioshow.com
Adaptation: Benoit Godin

mardi 2 octobre 2018

L 'Ambassadeur des Etats-Unis met en garde la Russie: les Etats-Unis attaqueront la Russie pour le développement de certains missiles


L'ambassadeur des États-Unis auprès de l'OTAN, Kay Bailey Hutchinson, a déclaré aujourd'hui que la Russie devait cesser de développer un missile nucléaire à portée intermédiaire et interdit par traité, sinon les États-Unis chercheraient à le détruire militairement avant de devenir opérationnel. La Russie refuse depuis des années de développer un tel missile, interdit par le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF). (Remarque: Le fait qu'un responsable américain menace ouvertement et publiquement la Russie de lancer une attaque militaire américaine sur le territoire russe constitue l'un des développements les plus stupéfiants de ses 56 années d'existence. Il est imprudent, arrogant et terrifiant. .) Les États-Unis estiment que la Russie met au point un système lancé au sol, en violation du traité INF de la guerre froide, qui pourrait permettre à la Russie de lancer une frappe nucléaire contre l'Europe à bref délai. Le traité interdit les missiles à moyenne portée capables de frapper l'Europe ou l'Alaska. Les États-Unis et la Russie ont célébré leur 30e anniversaire à Genève en 2017. L'ambassadeur des États-Unis auprès de l'OTAN, Kay Bailey Hutchison, a déclaré que Washington restait attaché à une solution diplomatique mais était prêt à envisager une frappe militaire si le développement du système à moyenne portée par la Russie se poursuivait. "À ce stade, nous examinerions la possibilité de sortir un missile (russe) qui pourrait frapper n'importe lequel de nos pays", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. "Contrer les mesures (prises par les Etats-Unis) consisterait à supprimer les missiles développés par la Russie en violation du traité", a-t-elle ajouté. "Ils sont en avis." Le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a déclaré qu'il discuterait de la question avec ses homologues de l'OTAN lors d'une réunion prévue de deux jours à Bruxelles, qui débutera mercredi. "Je ne peux pas prédire où cela va aller, c'est une décision pour le président, mais je peux vous dire que tant à Capitol Hill qu'au département d'État, la situation suscite beaucoup d'inquiétude et je reviendrai avec les conseils de nos alliés et participer à cette discussion pour déterminer la voie à suivre », a-t-il déclaré à la presse à Paris. MISE À JOUR 13H48 HAE - RÉPONSE DE LA RUSSIE La Russie considère comme dangereuse une déclaration de l'envoyé de Washington auprès de l'OTAN qui a déclaré que Moscou devait cesser de développer secrètement un système de missile de croisière interdit, sinon les États-Unis chercheraient à le détruire avant qu'il ne devienne opérationnel. L'ambassadeur américain auprès de l'OTAN, Kay Bailey Hutchison, a déclaré mardi que Washington restait attaché à une solution diplomatique mais était prêt à envisager une frappe militaire si le développement russe du système à moyenne portée se poursuivait. "Il semble que les personnes qui font de telles déclarations ne réalisent pas le niveau de leurs responsabilités et le danger d'une rhétorique agressive", a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par l'agence de presse TASS.

Urgent: La première batterie du système de missile de défense aérienne S-300 de fabrication russe est entrée en service. - L'envoyé américain à l'OTAN menace la première frappe sur la Russie

Source: Internet

lundi 1 octobre 2018

Les premières images des tirs iraniens contre une base «terroriste» en Syrie


L’agence iranienne Tasnim a diffusé une série de photos et de vidéos montrant l’attaque au missile portée ce lundi matin par les Gardiens de la Révolution iraniens en Syrie en représailles à l’attentat d’Ahvaz.
Les premières images montant les tirs de missiles iraniens contre le «quartier général» des «terroristes» dans l'est de la Syrie ont été publiées par l'agence iranienne Tasnim, peu après l'attaque.
Une série de séquences et de photos montre en détail un des missiles ainsi que le moment des tirs.




​Le bombardement survenu en riposte à l'attaque commise le 22 septembre lors d'un défilé militaire à Ahvaz, en Iran, a visé la région d'Abou Kamal, dans l'est de la Syrie, affirme l'agence Fars. Les Gardiens évoquent pour leur part l'est de l'Euphrate dans leur communiqué et disent avoir tiré six missiles à partir de l'ouest de l'Iran ainsi que sept drones.
Les Gardiens de la Révolution iraniens ne précisent pas à partir d'où les fusées ont été lancées, mais affirment que «de nombreux terroristes takfiri et les chefs responsables du crime terroriste d'Ahvaz ont été tués ou blessés dans cette attaque».
Le terme «takfiri» est utilisé par les autorités iraniennes pour désigner les djihadistes sunnites. Il dérive du mot arabe «takfir» (anathème), accusation utilisée par ces extrémistes comme justification de la violence contre ceux qu'ils estiment être des impies.
Selon l'agence de presse iranienne Fars, proche des conservateurs, deux types de missiles ont été utilisés par les Gardiens: des Zolfaghar (d'une portée de 750 km) et des Qiam (800 km).
Le 22 septembre, 24 personnes ont été abattues par un commando de cinq personnes ayant ouvert le feu à l'arme automatique sur un défilé militaire à Ahvaz dans le sud-ouest de l'Iran.
L'attaque a été revendiquée par Daech* et par la «Résistance nationale d'Ahvaz», qui se présente comme un groupe séparatiste arabe.
L'Iran a accusé des groupes séparatistes djihadistes soutenus notamment par des pays arabes d'avoir commis l'attaque.
Il a accusé les États-Unis, Israël, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis d'être derrière l'attentat, que Téhéran a promis de venger.
Source: sputniknews.com
Il est à noter que ce groupe est protégé des USA, donc cela peut-être considéré comme une attaque directe vers les militaires us basés tout près de l'attaque. Les responsables militaires ont mentionné que cela serait possiblement " l' erreur " ouvrant la porte vers une confrontation directe avec l'Iran....
A surveiller ces prochains jours.

dimanche 30 septembre 2018

Un ouragan dévastateur fait route vers le Japon, évacuation de plus de 4 M de personnes


Suite à l’ouragan tropical dévastateur Trami, plus quatre millions de personnes se sont vu conseiller par les autorités japonaises d'évacuer le sud et le sud-ouest du pays.
Les autorités japonaises ont conseillé à plus de quatre millions d'habitants du sud et du sud-ouest du pays de quitter leur domicile à cause du 24e typhon d'envergure Trami, qui se trouve actuellement entre les îles Kyushu et Honshu, relate la chaîne publique NHK.
​Selon l'Agence météorologique du Japon, Trami se dirige vers le nord-est à une vitesse de 45 km/h, accompagné de vents atteignant 60 km/h.
​D'après les dernières données, au moins 80 personnes ont été blessées, une autre est portée disparue. Plusieurs centaines de maisons ont été privées d'électricité. Des magasins et des centres commerciaux restent fermés.
​En outre, l'ouragan tropical a entraîné de très fortes perturbations dans les transports dans l'ouest du Japon. Plus d'un millier de vols ont été annulés.

Par ailleurs, le dernier bilan en Indonésie fait état de plus de 1.000 morts suite au tsunami meurtrier qui a touché la ville de Palu dans les Îles Célèbes. Le tremblement de terre déclencheur a enregistré 7.5 sur l' échelle de Richter. Le bilan devrait s' alourdir.

«Une mesure très opportune»: Damas sur la livraison des S-300 russes


Prié de commenter le début des livraisons de S-300 russes à son pays, le ministre syrien des Affaires étrangères a souligné qu’il s’agissait d’une mesure tout à fait opportune et a rappelé que Damas avait besoin de ces armements pour des raisons défensives.
Dans son interview à la chaîne RT, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Al-Mouallem, a fait savoir que Damas appréciait hautement la livraison de S-300 après l’incident qui s’est produit dans l’espace aérien de son pays.
«Nous sommes un pays responsable et pour cela j’apprécie hautement la décision de Poutine d’armer la Syrie de système S-300. Je veux dire que c’est une mesure très opportune et nous sommes très reconnaissants à la Russie», a-t-il déclaré.
Et d’ajouter qu’il s’agissait d’un système défensif et non offensif.
«Si nous analysons la signification de la protection du ciel syrien, nous verrons qu’elle sert à la sécurité et à la stabilité et non à la guerre», a pointé M.Al-Mouallem.
Pour rappel, le 17 septembre, la défense antiaérienne syrienne a ciblé par erreur un Il-20 avec 15 militaires russes à son bord. L'appareil se dirigeait vers la base aérienne de Hmeimim et a été abattu à 35 km des côtes syriennes. La disparition de l'avion a coïncidé avec un raid israélien visant la Syrie.
La Russie a alors accusé les pilotes israéliens d'avoir utilisé l'Il-20 comme couverture pour échapper aux tirs syriens. D'après le ministère, les avions israéliens «ont délibérément créé une situation dangereuse pour les navires de surface et les aéronefs dans la région».
Rejetant ces accusations, l'État hébreu a toutefois exprimé ses regrets et s'est déclaré prêt à fournir à Moscou toutes les informations nécessaires à l'enquête.
La Russie s'est de son côté engagée à livrer à la Syrie des batteries anti-missiles S-300, expliquant vouloir ainsi protéger ses militaires. Vendredi, le ministre russe des Affaires étrangères a confirmé que les livraisons avaient commencé.
Source: sputniknews.com

MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA SYRIE A ANNONCÉ QUE LES TROUPES AMÉRICAINES, FRANÇAISES ET TURQUES DOIVENT QUITTER LA SYRIE IMMÉDIATEMENT