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samedi 30 avril 2016

La Russie élabore des missiles invulnérables pour l’Otan

Les nouveaux missiles pourraient être implantés dans les régions frontalières du nord du pays. La Russie achève la mise au point de missiles de nouvelle génération qui seront invulnérables aux systèmes de défense antimissile de l'Otan, a déclaré le sénateur russe Evgueni Serebrennikov. Selon lui, ces missiles seront déployés aux frontières nordiques du pays en cas d'adhésion de la Suède à l'Otan. Dans le même temps, le membre du Conseil de la Fédération n'a pas exclu la possibilité d'un renforcement de la présence militaire russe à la frontière. Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé dans une interview au journal suédois Dagens Nyheter que Moscou serait contraint d'entreprendre des mesures "militaro-techniques" si Stockholm décidait de rejoindre l'Alliance atlantique. D'après des experts, la Russie pourrait rapprocher les systèmes de missiles tactiques Iskander-M de ses frontières nord ainsi qu'équiper les navires et les sous-marins de sa flotte de la mer Baltique de missiles Kalibr. Sur fond de crise en Ukraine, les forces armées de l'Otan ont intensifié leurs activités à proximité des frontières russes en Europe et notamment dans les pays Baltes, qui ont accueilli une série de grands exercices militaires de l'Alliance. Moscou se déclare prêt à opposer une "réponse adéquate" à ces actions. Source: Sputnik

vendredi 29 avril 2016

La Chine et la Russie condamnent le bouclier antimissile US en Corée du Sud

La Chine et la Russie ont déploré ensemble vendredi le déploiement annoncé d'un bouclier antimissile américain dans la péninsule coréenne, moins de 24 heures après le lancement avorté par Pyongyang de deux engins capables d'atteindre le territoire des Etats-Unis. En réaction à la série de tests menés par la Corée du Nord, Séoul et Washington sont en discussion pour l'installation en Corée du Sud d'un système de bouclier antimissiles THAAD (Terminal High Altitude Area Defence System), capable de détruire en vol les missiles nord-coréens. Pékin s'inquiète de ce nouveau déploiement à sa porte de la puissance américaine, avec laquelle il rivalise dans le Pacifique. "Nous sommes tous deux gravement inquiets du probable déploiement du système THAAD en Corée du Sud", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, en visite à Pékin "L'initiative va au-delà des besoins réels de défense des pays concernés", a estimé M. Wang, et "cela affectera directement la sécurité stratégique de la Chine et de la Russie, respectivement, s'il (le système) est déployé", a-t-il ajouté. Sergueï Lavrov a condamné l'utilisation des tests de Pyongyang comme un "prétexte" par Washington pour se doter d'une "défense antibalistique globale". La Corée du Nord a procédé jeudi au lancement de deux missiles de moyenne portée, essuyant un nouvel et double échec. Les Etats-Unis ont immédiatement demandé des consultations d'urgence au Conseil de sécurité de l'ONU. Le 15 avril, date-anniversaire du fondateur du régime Kim Il-Sung, le Nord avait déjà essuyé un revers en testant un missile Musudan, engin qui serait capable de frapper les bases militaires américaines de l'île de Guam, dans le Pacifique. Mais samedi, la Corée du Nord a testé avec succès un missile tiré à partir d'un sous-marin, essuyant pour cela les critiques sévères du conseil de sécurité. "La situation actuelle dans la péninsule est sans aucun doute dans une période hautement dangereuse", a reconnu le chef de la diplomatie chinoise. Mais selon lui, l'application des dernières sanctions de l'ONU destinées à empêcher Pyongyang de maîtriser la technologie des engins balistiques est la clé pour l'obliger à revenir à la table des négociations. La Chine est le principal partenaire commercial de la Corée du Nord et ses approvisionnements sont vitaux pour la survie de ce Etat très isolé. La série de fiascos des essais balistiques nord-coréens survient au moment où le régime prépare un congrès de son parti unique, le premier depuis 1980, prévu à partir du 6 mai. Source: AFP

mercredi 27 avril 2016

La Corée du Nord prête pour son cinquième essai nucléaire

La Corée du NordLa Corée du Nord a achevé ses préparatifs pour un cinquième essai nucléaire qu'elle pourrait mener à tout moment, a déclaré ce mardi la présidente sud-coréenne alors que des informations de presse font aussi état d'un possible nouvel essai de missile à moyenne portée. Les inquiétudes vont croissant quant à la possibilité que la Corée du Nord procède à son cinquième essai nucléaire avant un congrès rarissime du Parti des travailleurs au pouvoir, prévu début mai. Ce congrès, le premier en 36 ans, pourrait être l'occasion pour le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un de vanter les progrès des programmes nucléaire et balistique de son pays. "Nous estimons qu'ils ont achevé les préparatifs pour un cinquième essai nucléaire et qu'ils peuvent le mener quand ils le décident", a déclaré Park Geun-Hye lors d'une rencontre avec la presse sud-coréenne. Un tel essai constituerait une nouvelle surenchère dans la provocation envers la communauté internationale, qui a déjà infligé à la Corée du Nord de lourdes sanctions après son essai nucléaire du 6 janvier. S'il avait lieu, la communauté internationale ne manquerait pas de réagir avec sévérité, a ajouté la présidente. "Bien que les sanctions actuelles soient sévères, nous pouvons en imposer d'encore plus lourdes pour combler d'éventuelles lacunes". "La Corée du Nord fait de mauvais calculs. En ignorant les avertissements de la communauté internationale et en continuant ses provocations, elle ne défendra pas sa sécurité mais accélèrera sa propre chute", a-t-elle poursuivi. Ces derniers mois, la Corée du Nord a revendiqué toute une série d'avancées techniques vers ce qui semble être l'objectif ultime de son programme nucléaire, la mise au point d'un missile balistique intercontinental (ICBM) équipé d'une tête nucléaire capable de frapper le continent américain. Mardi, l'agence sud-coréenne Yonhap a rapporté que Pyongyang préparait un essai imminent de tir de missile à moyenne portée Musudan, après l'échec cuisant d'un premier lancement voici dix jours. Les résolutions existantes de l'ONU interdisent à la Corée du Nord de mener tout programme balistique ou nucléaire. Le missile Musudan aurait une portée située de 2.500 à 4.000 kilomètres, ce qui rendrait vulnérable la Corée du Sud et le Japon, mais aussi l'île américaine de Guam, dans le Pacifique, où se trouve une base militaire. Aucun essai en vol réussi de ce missile n'a jamais été réalisé. Le 15 avril, un tir s'était soldé par un échec qualifié de "catastrophique" par le Pentagone: l'engin avait apparemment explosé au bout de quelques secondes. Selon Yonhap, la Corée du Nord avait préparé deux missiles Musudan pour ce test mais avait annulé le second tir après l'échec du premier. "Le missile restant semble désormais prêt au lancement", a dit une des sources de Yonhap. Source: AFP

mardi 26 avril 2016

Les USA n' excluent pas une frappe nucléaire préventive contre la Corée du Nord

Les Etats-Unis n'excluent pas la possibilité d'une attaque nucléaire préventive contre la Corée du Nord, rapporte Robert Einhorn, ex-conseiller du département d'Etat américain, chargé des questions de non-prolifération et de contrôle d'armes. "Une des principales raisons qui nous fait penser à une frappe préventive est une menace potentielle de la Corée du Sud de la part de la Corée du Nord", a-t-il déclaré. Selon M.Einhorn, Washington ne s'en est jamais tenu au principe de "non-emploi d'arme nucléaire en premier". "Les Etats-Unis ont déjà déclaré qu'ils étaient prêts à employer l'arme nucléaire en premier, si nécessaire, soit en Europe, soit en Asie de l'est afin de soutenir la Corée du Sud et le Japon. Cette approche fait toujours partie de la politique américaine", a dit M.Einhorn, qui a pris part à la conférence "Asan Plenum 2016", organisé par un des centres scientifiques de Séoul. Auparavant, les autorités nord-coréennes avaient déclaré que la Corée du Nord était prête à lancer une attaque préventive nucléaire contre les Etats-Unis et la Corée du Sud en cas de menace pour sa sécurité. Le 15 avril, Pyongyang a échoué à tester un missile lancé à l'occasion de l'une des principales fêtes en Corée du Nord, le jour de l'anniversaire du fondateur du régime Kim Il Sung (1912-1994). Le missile a explosé quelques secondes après avoir été tiré. Séoul estime que les missiles de ce type sont parfaitement capables d'atteindre l'Alaska. Ces derniers mois, la Corée du Nord a revendiqué une série d'avancées dans ses programmes nucléaire et balistique interdits. Le pays a notamment affirmé être parvenu à miniaturiser des têtes thermonucléaires pouvant équiper un missile balistique et à créer ainsi une "vraie" dissuasion nucléaire. Le climat s'est nettement détérioré dans la péninsule depuis le quatrième essai nucléaire du 6 janvier, suivi en février par le lancement d'une fusée, largement considéré comme un essai déguisé de missile. En réaction, le Conseil de sécurité de l'Onu a décrété début mars les sanctions les plus lourdes jamais infligées à la Corée du Nord. Source: Sputnik

lundi 25 avril 2016

La Russie surpasse l' Otan dans le domaine militaire

Les analystes américains signalent certains problèmes auxquels l'Otan serait confrontée en cas d'éventuel conflit armé avec la Russie. En comparant les forces armées de la Russie et de l'Otan sur un modèle de conflit militaire hypothétique, le site américain War on the Rocks a constaté la supériorité de l'armée russe sur toute une série de positions. A l'issue de presque deux années d'analyse et de jeux militaires d'envergure, les auteurs de l'article David Shlapak et Michael Johnson, analystes du centre de recherche Rand Corporation, en sont venus à la conclusion, selon laquelle la Russie dépasse les Etats-Unis et leurs alliés non seulement en matière d’armements, mais aussi en termes effectifs. Dans leur conclusion, MM.Shlapak et Johnson se réfèrent à une récente déclaration du général Mark Milley, chef d'état-major de l'Armée de terre américaine, qui a reconnu devant la commission des Forces armées du Sénat que la Russie dépassait les Etats-Unis par la portée et la quantité des armements. "Ces données sont-elles exactes? Malheureusement, oui", constatent les experts. Pour confirmer leurs conclusions, ils ont simulé une situation hypothétique dans laquelle la Russie aurait attaqué les pays baltes. Cette année, Rand Corporation avait déjà considéré un tel scénario pour en venir à la conclusion que la Russie pourrait écraser en trois jours les forces de l'Otan dans les pays baltes. Les analystes de Rand Corporation font aujourd’hui des conclusions similaires. MM.Shlapak et Johnson sont notamment persuadés que les forces armées russes peuvent déployer 27 bataillons en plein état d'alerte rien qu'"en une dizaine de jours". Il s'agit en l'occurrence de 30.000 à 50.000 soldats. Les experts signalent que, dès le début d'un tel conflit hypothétique, la Russie dépasserait l'Otan pour le nombre de chars avec un ratio de 7 contre 1, pour les véhicules blindés de transport de troupes de 5 contre 1, pour les hélicoptères de combat de 5 contre 1, pour les canons d'artillerie de 4 contre 1, pour l'artillerie à réaction de longue portée de 16 contre 1, pour les systèmes DCA de courte portée de 24 contre 1 et les systèmes DCA de longue portée de 17 contre 1. Les auteurs soulignent que la supériorité en nombre n'est pas le seul problème, loin s'en faut. La portée de tir des canons et de l'artillerie russes est de loin plus importante que celle des armements américains du même type. "L'Otan dans son état actuel est perdante face à la Russie qu'il s'agisse des effectifs des forces armées, de la portée ou de la puissance des armements. Par ailleurs, l'Alliance est handicapée par plusieurs problèmes généralisés", résument MM.Shlapak et Johnson, en estimant que dans une guerre avec la Russie, l’Otan n’aurait aucune chance et que les conséquences d’une telle guerre seraient bel et bien désastreuses pour le bloc. Source: Sputnik

dimanche 24 avril 2016

Pyongyang lance un missile balistique depuis un sous-marin

Pyongyang lance un missile balistique La Corée du Nord a testé samedi un missile balistique tiré depuis un sous-marin croisant au large de la côte orientale du pays. Le missile a été lancé samedi après-midi depuis une région située au large de la ville de Sinpo (province du Sud Hamgyong, bordant la mer du Japon), rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap. La chaîne de télévision nippone NHK a pour sa part annoncé, citant le ministère japonais de la Défense, que la Corée du Nord aurait tiré plusieurs engins depuis son littoral et en direction de la mer du Japon. La chaîne n'a cependant pas précisé le type de ces engins. Mais quelques heures après ce nouveau tir de missile, le chef de la diplomatie nord-coréenne, Ri Su-Yong, a affirmé que Pyongyang serait prêt à un moratoire sur ses essais nucléaires, si les Etats-Unis suspendaient leurs manoeuvres militaires conjointes avec la Corée du Sud. Washington et Londres ont d'emblée présenté le tir de samedi comme une nouvelle violation "flagrante" des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU interdisant les lancements utilisant la technologie de missiles balistiques. Le ministère sud-coréen de la Défense a estimé de son côté que cet essai s'était vraisemblablement soldé par un échec, le missile, tiré d'un sous-marin en mer du Japon, n'ayant selon lui parcouru qu'une distance de 30 kilomètres. L'agence nord-coréenne KCNA a en revanche assuré que ce test, qui a été personnellement supervisé par Kim Jong-Un, avait confirmé la "fiabilité des systèmes de lancement sous-marin nord-coréens". Elle cite le dirigeant nord-coréen affirmant que Pyongyang "est aujourd'hui capable de frapper quand il veut les dirigeants des forces fantoches sud-coréennes et des impérialistes américains". "Ce succès édifiant est un précieux cadeaux de plus que les scientifiques et techniciens de la Défense offrent aux grands leaders et au parti", poursuit l'agence. Des images diffusées par la télévision d'Etat ont montré le dirigeant nord-coréen à bord du sous-marin, puis observant aux jumelles le tir depuis la terre ferme. La Corée du Nord tente depuis longtemps de développer sa technologie de missiles mer-sol balistiques qui lui permettrait d'élever d'un nouveau cran la menace liée à son programme nucléaire, grâce à un déploiement au-delà de la péninsule coréenne. Le régime de Pyongyang a mené de nombreux tests de missiles mer-sol qu'il a qualifiés de succès, des affirmations toutefois remises en cause par des experts suggérant que le pays n'a pas dépassé le stade de tests préliminaires à partir de plateformes immergées. Avec AFP et Sputnik Source: Sputnik 2