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dimanche 31 décembre 2017

Les premiers effets de la mini période glaciaire se feront sentir dans 3 ou 4 ans


Dans un peu plus d'une décennie, le monde pourrait être plongé dans un «mini-âge glaciaire», ont averti des scientifiques.
 
Les températures commenceront à chuter en 2021, selon un modèle mathématique de l'énergie magnétique du Soleil.
 
Ce, disent-ils, conduira à un phénomène connu sous le nom « minimum de Maunder » - qui a déjà été connu comme un mini-âge glaciaire quand il a frappé entre 1646 et 1715, provoquant même la congélation de la rivière de la Tamise.
 
L'étude indique qu'entre 2020 et 2030, les cycles solaires s'annuleront les uns les autres.
 
Le modèle du cycle solaire du Soleil produit des prédictions sans précédent d'irrégularités au sein des battements cardiaques de 11 ans du Soleil.
 
Il utilise des effets de dynamo dans deux couches du Soleil, l'une proche de la surface et l'autre profonde dans sa zone de convection.   
 
Les chercheurs, dirigés par le professeur de mathématiques Valentina Zharkova à l'Université Northumbria, se sont appuyés sur des recherches antérieures qui prédisent les ondes magnétiques produites par le soleil.
 
Cependant, elle a averti que son modèle ne pouvait pas être utilisé comme une preuve d'un mini-âge glaciaire - en partie à cause du réchauffement climatique.   
 
"J'espère que cet avertissement mondial sera annulé par cet effet, donnant à l'humanité et à la Terre 30 ans pour régler notre pollution", a-t-elle déclaré à Sky News.

Le modèle prédit que la paire d'ondes deviendra de plus en plus décalée durant le cycle 25, qui culminera en 2022.
 
Au cours du cycle 26, qui couvre la décennie 2030-2040, les deux vagues deviendront exactement désynchronisées, ce qui entraînera une réduction significative de l'activité solaire.
 
Source: dailymail.co.uk

jeudi 28 décembre 2017

Prédictions de Baba Vanga pour 2018


Selon la légende, Baba Vanga était une jeune femme ordinaire née en 1911 qui a été aveuglée par une tempête de vent et a émergé avec des pouvoirs psychiques. La prophétesse née en Bulgarie, Baba Vanga, décédée en 1996 à l'âge de 85 ans, était également connue sous le nom de "Nostradamus des Balkans".
Elle a utilisé ses compétences en tant que consultante auprès de la famille royale bulgare et, plus tard, de l'élite communiste au pouvoir en Europe de l'Est. Ses capacités incroyables ont attiré l'attention au cours des dernières décennies pour leur prétendue exactitude, comme elle semblait prédire des catastrophes massives, y compris le tsunami de Boxing Day 2004, les attentats terroristes du 11 septembre et elle a même prédit que le 44ème président serait un Afro-Américain tel que nous le connaissons être l'ancien président Barack Obama. On pense que Baba a un taux de réussite de 85% quand il s'agit de ses prédictions, alors elle a longtemps été vénérée en Russie comme une sorte de saint surnaturel.
Pour l'année 2018, les prédictions suivantes sont révélées:

LES PRÉDICTIONS POUR L'ANNÉE 2018 RÉVISÉES PAR BABA VANGA AVEC LES PRÉSENTES PRÉVISIONS DE 2018 DE BABA VANGA PEUVENT CONTENIR QUELQUES INDICES À VENIR. # 1 - Le président (USA) 2018 NE SERVIRA PAS DE TERME PRÉSIDENTIEL COMPLET.
# 2 - CHINE / JAPON ENGAGÉS DANS UNE GUERRE NAVALE. # 3 - TREMBLEMENT DE TERRE / TSUNAMI L'OREGON, USA, SERA DIVISÉ EN DEUX. # 4 - SOLDATS ROBOT MILITAIRE. # 5 - CLONAGE D'ORGANES HUMAINS. # 6 - VENUS DEVIENDRA NOTRE DEUXIÈME ACCUEIL.

Note: Le numéro 6 ne peux être possible présentement dû à la température élevée sur cette planète . ..

Source: beforeitsnews.comme
Adaptation: Benoît Godin

Le froid extrême s'installe au Canada: jusqu'à -40 degrés



Le froid polaire enveloppe pratiquement tout le Canada avec un thermomètre bien souvent en-deçà des -40 degrés Celsius sans l'espoir d'une remontée du mercure avant plusieurs jours, ont alerté jeudi les autorités.

© afp.
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Environnement Canada multiplie les bulletins d'avertissement de froid extrême en appelant les populations à la vigilance et à éviter les déplacements. Cet avertissement est diffusé lorsque "le refroidissement éolien ou les températures très froides présentent un danger élevé pour la santé (engelure, hypothermie, etc.)", a indiqué l'agence fédérale des services météorologiques.

Les températures sont toujours bien en dessous des normales saisonnières et ce sont dans les Prairies (les provinces de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, dans le centre et l'ouest du pays) ainsi que le nord de l'Ontario qui enregistrent les températures les plus basses.

"Ce matin, il faisait -40 degrés Celsius à Geraldton, au nord de l'Ontario, et ce, sans le refroidissement éolien", a expliqué à l'AFP le météorologue d'Environnement Canada, Alexandre Parent. "Il faut remonter en 1993 pour avoir ce genre d'épisode pour l'Ontario et le Québec", a-t-il ajouté.

L'air arctique associé à des vents vifs provoque un refroidissement extrême comme à Whitehorse où des averses de cristaux de glace sont prévues. Avec des températures ressenties aussi glaciales, les risques d'hypothermie et d'engelures sévères sont élevés.

La peau peut geler en 10 minutes
Avec un refroidissement éolien avoisinant -35 degrés, la peau exposée peut geler en moins de 10 minutes, a averti le ministère de la Santé. Les nourrissons, les jeunes enfants, les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite et les sans-abri sont les plus sensibles à ces froids extrêmes, a indiqué la même source.

Le froid polaire complique le travail des pompiers, l'eau gelant dans les lances comme dans la nuit de mercredi à jeudi quand 170 pompiers ont été déployés pour venir à bout d'un incendie dans une résidence de Beauharnois, au sud de Montréal. 
Les refuges pour les sans-abri s'organisent pour faire face à une hausse des demandes d'hébergement et les appels sont lancés pour venir en aide aux plus démunis et à faire des dons de vêtements chauds. L'organisme de charité la Mission d'Ottawa a augmenté sa capacité d'hébergement, et des lits ont été ajoutés dans la salle à manger et dans l'église adjacente.

Bénévoles et employés patrouillent davantage les rues pour inciter les sans-abris à se réfugier dans un endroit chaud. De son côté, l'Armée du salut propose un service de transport en cas d'urgence. L'organisme d'assistance aux automobilistes CAA a reçu 7.400 appels pour toute la province du Québec et près d'un millier pour la Saskatchewan (centre).

Cette vague de froid inédite devrait durer jusqu'au début de la nouvelle année, a prévenu Environnement Canada. Les abondantes chutes de neige il y a quelques jours avec le froid font le bonheur des vacanciers sur les pistes de ski où les stations font le plein en cette période.

Note: Je confirme  ce froid  extrême  et que nous disons dans nos termes: " Y fait frette " au Québec  

Les Etats-Unis   aussi connaissent ce froid extrême   et plusieurs   endroits sont à court de ressources  -Benoît Godin  

Source  : 7sur7.be  

Tirs contre la base russe et des positions syriennes; un avion abattu : De nouvelles armes aux mains des terroristes en Syrie?



La base russe de Hmeimim a fait l’objet mercredi de tirs de missiles depuis la province d’Idleb. Quelque temps après le bombardement d’un avion syrien au dessus de la province avoisinante de Hama. Alors que la bataille bat son plein aux portes de la provinces d’Idleb, occupée par le front al-Nosra et Cie.
Selon l’agence russe Sputnik, deux missiles ont été interceptés par les systèmes antiariens russes Pantsir. Alors que les médias syriens font état de plusieurs missiles ayant été tirés depuis la province d’Idleb.
«Nous voyons dans la tentative d’hier de pilonner les militaires russes sur la base de Hmeimim un nouveau maillon de la chaîne des provocations incessantes et probablement orchestrées avec la participation de terroristes et de radicaux de l’opposition syrienne, qui visent à saper les tendances positives dans l’évolution de la situation en Syrie et notamment à créer des obstacles sur la voie de a convocation et de la tenue, les 29 et 30 janvier à Sotchi, du Congrès du dialogue national syrien», a averti la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, lors d’un point presse ce jeudi.
Des témoins oculaires ont indiqué pour Sputnik avoir vu les missiles exploser dans l’air.
Des positions de l’armée syrienne dans la zone de désescalade dans la province de Lattaquié ont également fait l’objet de tirs.
Tous sont apparemment en provenance de la localité de Jisr al-Chogour.
Mme Zakharova s’est également dit inquiète de l’apparition de nouvelles armes entre les mains des groupes terroristes en Syrie.
Elle faisait allusion à l’avion syrien qui a été abattu mercredi au dessus de la province de Hama.
«Les faits permettent de conclure que les organisations terroristes continuent de recevoir des armes», a souligné Mme Zakharova.
« D’où obtiennent-ils ces armes », s’est-elle aussi interrogée.
Dans cette région située non éloignée de la province d’Idleb, l’armée syrienne et ses alliés mènent un combat acharné contre le front al-Nosra et ses alliés regroupés dans la coalition Hayat Tahrir al-Cham.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), les forces syriennes gouvernementales ont progressé ce jeudi aux portes de la province d’Idleb.
« L’armée s’est emparée de plusieurs villages et localités » à cheval entre la province d’Idleb et celle voisine de Hama (centre), a-t-il indiqué.
Il a précisé que l’avancée a été menée avec le soutien des frappes aériennes de l’allié russe.
« Le régime veut s’emparer du sud-est de la province d’Idleb », frontalier de la province de Hama, souligne l’OSDH.
Avant cette escalade, l’état-major russe avaient déclaré que ses objectifs pour l’an 2018 consiste à éradiquer le front al-Nosra et Cie dont le fief n’est autre que la province d’Idleb.
Avant cela, c’est le président syrien Bachar al-Assad qui avait annoncé que  la reconquête de cette province d’Idleb est en tête des priorités.
Source: Divers

mercredi 27 décembre 2017

Alerte rouge! La guerre avec la Corée du Nord ne tient que par un cheveux. Plus, une peur qu'il y ait un développement d'armes biologiques


Joyeux Noël de Kim Jong Un le Grincheux... Kim Jong Un a promis de représailles contre la "provocation politique grave" de Trump après que la Corée du Nord a été accusée d'avoir infecté des centaines de milliers d'ordinateurs avec des rançons.

Newsweek écrit: "L'administration Trump incite à une atmosphère extrêmement conflictuelle en concoctant même un complot contre nous en ce moment délicat où la situation dans la péninsule coréenne est au carrefour de la guerre nucléaire ou de la paix", a déclaré un porte-parole nord-coréen.
Le commandant du Corps des Marines, le général Robert Neller, a déclaré aux troupes jeudi qu'il y avait "une guerre à venir" et les a exhortés à se préparer. "J'espère que je me trompe, mais il y a une guerre à venir", a confié Neller aux Marines ...

Une peur que la Corée du Nord développe un programme d'armes biologiques est apparue dernièrement . La découverte rapportée d'anticorps anti-anthrax chez un transfuge nord-coréen a poussé des analystes de la sécurité à la limite.

Exclusif: les Etats-Unis font des plans pour une attaque militaire 'nez sanglant' contre la Corée du Nord L'Amérique élabore des plans pour un "nez sanglant", une attaque militaire sur la Corée du Nord pour arrêter son programme d'armes nucléaires, selon le journal The Telegraph. La Maison Blanche a "dramatiquement" accéléré la préparation d'une solution militaire ces derniers mois au milieu des craintes que la diplomatie ne fonctionne pas, ont indiqué des sources bien placées. Une option consiste à détruire un site de lancement avant qu'il ne soit utilisé par le régime pour un nouveau test de missile. Les stocks d'armes pourraient également être ciblés.  L'espoir est que la force militaire montrerait à Kim Jong-un que l'Amérique est «sérieuse» pour arrêter le développement nucléaire et déclencher des négociations. Trois sources - deux anciens fonctionnaires américains familiers avec la pensée actuelle et un troisième individu dans l'administration - ont confirmé que les options militaires confirmées étaient en train d'être élaborées. "Le Pentagone essaie de trouver des options qui lui permettraient de frapper les Nord-Coréens dans le nez, d'attirer leur attention et de montrer que ...

Kim Jong-un a exécuté le chef nucléaire pour les retards de test et l'effondrement du tunnel, selon les rapports La Corée du Nord a peut-être exécuté le responsable de ses installations nucléaires, dans le cadre de la deuxième exécution de haut rang en l'espace d'une semaine. Park In-young était à la tête du Bureau 131 de la Corée du Nord, une division du Comité central du parti au pouvoir chargée de superviser les installations militaires telles que l'installation d'essai nucléaire souterraine de Punggye-ri et la station de lancement satellite de Sohae. Citant un transfuge, le Japonais Asahi Shimbun a rapporté qu'il aurait été puni pour retarder la sixième et la plus puissante des expériences nucléaires le 3 septembre. Il aurait été prévu pour le printemps mais a été reporté en raison de retards dans la construction du tunnel. "Il semble qu'il ait été blâmé car l'extraction prolongée de l'installation nucléaire a repoussé la date du test à septembre alors qu'elle était initialement prévue pour le printemps", a déclaré le transfuge. Mais le journal a également émis l'hypothèse que son destin aurait pu être scellé par l'effondrement d'un tunnel en octobre, qui aurait tué environ 200 personnes, mais a été officiellement démenti par Pyongyang. Le journal sud-coréen, le Chosun Ilbo, a également rapporté que le test de la bombe à hydrogène, qui a provoqué un tremblement de terre de magnitude 6,3, a provoqué l'effondrement de plusieurs bâtiments voisins, dont une école contenant plus de 100 enfants. On craignait pour des victimes mais tout reste non confirmé. Les géologues ont depuis averti que l'installation souterraine est maintenant si instable qu'un autre essai risquerait de provoquer un effondrement massif et des fuites radioactives. S'il est confirmé, l'exécution de M. Park fait suite à la disparition d'un autre haut assistant, le général Hwang Pyong-so, qui aurait également été tué par le régime ces derniers mois. M. Hwang, une fois au cœur de l'élite de Pyongyang, n'a pas été vu depuis le 13 octobre et, selon les rapports du service de renseignement sud-coréen, le NIS, a été arrêté et jeté hors du parti avec ce député, Kim Won-hong , pour avoir prétendument pris des pots de vin. "Si Hwang était effectivement expulsé du Parti des Travailleurs, cela signifierait pratiquement la fin de sa carrière politique, et peut-être sa vie, bien qu'on ne sache pas s'il est encore en vie", a rapporté le sud-coréen JoongAng Ilbo.

Extraits: The Telegraph
Adaptation: Benoît Godin

mardi 26 décembre 2017

15 prédictions pour 2018


Le moment des prédictions pour 2018 est arrivé .

1 - Trump sera toujours le président. Je ne suis pas sûr qu'ils aient les couilles pour l'assassiner, cependant, je ne retire pas cette option de la table. Ils peuvent tenter de le destituer, mais je crois qu'ils échoueront et cela le rendra plus populaire s'ils le font.
2 - La fausse enquête russe Trusion Collusion Trump continuera ses manigances. L'enquête de Mueller ne sera probablement pas terminée d'ici la fin de l'année 2018, car ils ont du mal à trouver des preuves contre Trump.
3 - Instabilité économique: Nous avons connu une reprise économique très lente au cours des huit dernières années. Je pense que Crypto Currency va augmenter et nous pouvons avoir une période inégale pour l'immobilier.
4 - Les démocrates échoueront probablement à remporter la majorité des sièges à la Chambre des représentants et Nancy Pelosi sera remplacée par un autre leader minoritaire.
5 - Les attaques internes d'ISIS continueront d'augmenter. Plus d'attaques terroristes aux États-Unis et à l'étranger.
6 - Augmentation des émeutes civiles et des protestations venant de la gauche.
7 - Le féminisme augmentera avec le pourcentage d'homosexuels. Plus de pression sur les entreprises pour qu'elles acceptent toutes les formes de genre.
8 - L'opposition politique, les nationalistes et les patriotes continueront d'être censurés en ligne. Facebook, Twitter et Google vont empirer et se durcir. Mais il y aura une riposte des médias alternatifs qui seront forts.
9 - Possible guerre avec la Corée du Nord ou sanctions supplémentaires sur le pays. Peut-être même une révolution pour disposer Kim Jong-Un de la direction.
10 - Hillary Clinton et son équipe auront la frayeur de leur vie, car certaines enquêtes seront autorisées sur Uranium one, mais je ne crois pas que des condamnations seront prononcées. Tout simplement parce qu'elle est un " biscuit puissant à émietter ".
11 - Le christianisme restera stagnant ou diminuera la montée de l'immoralité.
12 - Plus de liberté avec les lois sur les armes à feu et le deuxième amendement. Tant que Trump reste à la présidence.
13 - Cependant, les agents du NWO ( Nouvel Ordre Mondial )se rebelleront et tenteront d'éliminer ou de démanteler les dirigeants.

14 - Les scandales sexuels à Hollywood et dans le domaine politique vont continuer.

15 - Augmentation des tremblements de terre, tsunamis, feux comme prédit dans la Bible.

Source: getthetea
Adaptation: Benoît Godin

Exercices militaires chinois: une "énorme menace" pour Taïwan


La multiplication des exercices militaires chinois près de Taïwan constituent une "énorme menace" pour la sécurité de l'île, a mis en garde mardi le ministre de la Défense taïwanais, Feng Shih-kuan, à l'occasion de la publication du rapport annuel de son ministère qui souligne une recrudescence des tensions entre Pékin et Taïpei.

Selon les médias taïwanais, l'armée de l'air chinoise a effectué des manœuvres à proximité de Taïwan au moins vingt fois en 2017, contre seulement huit fois en 2016.


Le dernier exercice militaire chinois remonte au 20 décembre. Plusieurs appareils, dont des avions de chasse, avaient survolé le canal de Bashi, à la pointe sud de Taïwan, effectuant un aller-retour entre la mer de Chine méridionale et l'océan Pacifique.


Le rapport du ministère de la Défense souligne le déséquilibre des forces entre les deux rivaux, ajoutant que l'armée taïwanaise doit mettre en oeuvre une "stratégie multiple de dissuasion" face au renforcement rapide de l'armée chinoise.


Selon ce même rapport, l'armée chinoise est forte de deux millions de soldats, contre environ 210.000 seulement pour l'armée taïwanaise.

"Taïwan ne peut rivaliser avec le budget de la Défense chinois et ses capacités militaires", a déclaré M. Feng. A la place, Taïwan doit "sérieusement revoir sa stratégie de guerre asymétrique pour endiguer les avancées militaires chinoises", a-t-il ajouté.


Les relations entre Taïpei et Pékin se sont dégradées depuis l'arrivée au pouvoir à Taïwan l'an dernier de la présidente Tsai Ing-wen, issue d'un parti aux positions traditionnellement indépendantistes.


L'île est gouvernée séparément du continent depuis la fuite du gouvernement nationaliste à Taïwan en 1949. Bien que l'île soit un territoire autonome, elle n'a jamais déclaré officiellement son indépendance.


La Chine voit Taïwan comme une partie de son territoire qui doit à terme être réunifiée, par la force si nécessaire.


Source: afp

La Russie teste un missile intercontinental Topol doté d'une nouvelle ogive


Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir testé une nouvelle ogive pour missiles balistiques intercontinentaux dans le cadre des travaux de conception d’armes capables de contrer le système de défense antimissile américain.
La Russie a tiré un missile balistique intercontinental RS-12M Topoldoté d'une nouvelle ogive depuis le polygone de Kapoustine Iar, dans la région d'Astrakhan, a annoncé mardi le ministère russe de la Défense.
«Une unité des Troupes des missiles balistiques stratégiques russes a mené un tir d'essai d'un missile balistique intercontinental RS-12M Topol. Le tir était destiné à tester une nouvelle ogive pour missiles balistiques intercontinentaux», a indiqué le ministère.
L'essai a permis d'obtenir des données expérimentales qui serviront à développer des moyens efficaces, pour contrer un bouclier de défense antimissile, qui équiperont le groupement russe des missiles balistiques, d'après le ministère.
Selon le militaires, les trajets d'essai et le système de mesurage du polygone Kapoustine Iar permettent de tester de nouvelles armes, pour le compte des Troupes balistiques stratégiques et de la Marine russes, capables de contrer les moyens de défense antimissile avec tous les vecteurs possibles afin d'atteindre une cible.
Les représentants de l'état-major général russe avaient déclaré à maintes reprises que la création par les États-Unis d'un système global de défense antimissile présentait une menace pour le potentiel russe de dissuasion nucléaire. L'état-major russe avait notamment évoqué des scénarios d'interception de missiles balistiques intercontinentaux russes basés au sol et de missiles tirés depuis des sous-marins par la partie navale du bouclier antimissile américain.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a déclaré vendredi, lors d'une réunion du collège du ministère, que le système antimissile américain avait atteint le niveau initial de disponibilité opérationnelle.
Source:sputniknews.com  

dimanche 24 décembre 2017

Pour Moscou, Washington a franchi une ligne rouge en annonçant être prêt à livrer des armes à Kiev


Les Etats-Unis ont annoncé le 22 décembre qu'ils allaient fournir à l'Ukraine des «capacités défensives renforcées». Pour les autorités russes, la livraison d'armes létales à Kiev pourrait conduire à «un nouveau bain de sang».
«Aujourd'hui, les Etats-Unis entraînent [les autorités ukrainiennes] vers un nouveau bain de sang», a déclaré dans un communiqué du 23 décembre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Ryabkov, en référence à une déclaration américaine de la veille. «Les armes américaines peuvent provoquer de nouvelles victimes chez notre voisin», a-t-il précisé.  

Selon le diplomate russe, les Etats-Unis ne peuvent plus prétendre jouer le rôle de médiateur dans le conflit ukrainien, dans la mesure où ils «attiseraient la guerre». Il a ajouté que Moscou considérait  vain de faire appel au bon sens des dirigeants américains, puisque nombre d'entre eux seraient actuellement «aveuglés par la russophobie et avides d'applaudir les bataillons nationalistes ukrainiens».

De même, pour Alexeï Pouchkov, ancien président du comité des Affaires étrangères de la Douma devenu sénateur, les Etats-Unis pourraient être entraînés dans une confrontation directe avec les rebelles ukrainiens. Selon lui, en effet, la livraison d'armements américains nécessitera une formation au sol des troupes du gouvernement ukrainien. Or, les conseillers américains qui participeraient à de telles formations pourraient être pris pour cible.
«[Washington] a déjà suffisamment de problèmes pour se permettre d'être impliqué dans les aventures du régime [ukrainien]», a déploré le sénateur, avant d'ajouter : «Et nous savons tous combien Kiev peut être aventureux.»

Une annonce américaine qui inquiète Moscou


La 22 décembre, Washington avait annoncé son souhait de livrer des armes «défensives» à l'Ukraine, afin que Kiev puisse assurer la «souveraineté» de son territoire. 

«Les Etats-Unis ont décidé de fournir à l'Ukraine des capacités défensives renforcées [...] pour aider l'Ukraine à bâtir sa défense sur le long terme, défendre sa souveraineté, son intégrité territoriale et se prémunir de toute agression à venir», avait écrit dans un communiqué la porte-parole de la diplomatie américaine, Heather Nauert. Les armements en question inclueront des missiles anti-chars Javelin, selon Associated Press.

Plus tôt dans la semaine, des officiels américains avaient également confirmé que le secrétariat d'Etat avait approuvé une licence commerciale autorisant l'exportation d'équipements militaires pour snipers à destination de Kiev, pour un montant de 41,5 millions de dollars. Une décision que Moscou critique également. 

La précédente administration américaine, celle du président Barack Obama, s'était refusée à fournir à Kiev des armes létales, craignant vraisemblablement une extension du conflit, malgré les demandes répétées des autorités ukrainiennes depuis le coup d'Etat de février 2014.

Source: russiatoday.com

Les nouvelles sanctions de l'ONU : un «acte de guerre», selon la Corée du nord




Après l'adoption par le Conseil de sécurité de nouvelles sanctions, sur initiative américaine, Pyongyang assure que les pays ayant soutenu la résolution payeront «le prix fort» et appelle Washington à renoncer à son «rêve absurde d'hégémonie».
«Nous considérons cette "résolution de sanctions" [adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU le 22 décembre sur initiative américaine], montée par les Etats-Unis et leurs adeptes comme une atteinte violente à la souveraineté de notre République et un acte de guerre qui détruit la paix et la stabilité de la péninsule coréenne et de la région», a fait savoir un porte-parole du ministère des Affaires étrangères nord-coréen le 24 décembre, cité par l'agence de presse d'Etat KCNA.


Deux jours auparavant, le Conseil de sécurité de l'ONU avait, à l'unanimité, imposé de nouvelles sanctions à la République populaire démocratique de Corée (RPDC) en réponse à son dernier test de missile balistique, réalisé le 29 novembre. Pyongyang est déjà visé par de lourdes sanctions économiques mais les dernières en date frappent de plein fouet ses importations de pétrole et interdit les principales exportations restantes. Dans ce train de nouvelles mesures, le Conseil de sécurité exige par ailleurs le rapatriement de tous les Nord-coréens partis travailler à l'étranger dans les 24 derniers mois.

Les sanctions adoptées le 22 décembre sont «l'équivalent d'un blocus économique complet contre la République populaire démocratique de Corée», selon le ministère, qui a fulminé : «Les pays qui ont levé la main en faveur de cette "résolution de sanctions" seront tenus entièrement responsables de toutes les conséquences causées par cette "résolution" et nous nous assurerons qu'ils payeront à tout jamais le prix fort pour ce qu'ils ont fait.»

«Les Etats-Unis et les marionnettes qui les suivent ne doivent pas oublier le statut encore amélioré de notre Nation qui est une Nation qui peut poser une menace nucléaire réelle au territoire continental américain», a poursuivi le porte-parole, soulignant que la Corée du nord poursuivrait ses programmes militaires avec «plus de vigueur» encore pour «atteindre un équilibre des puissances avec les Etats-Unis».


«Si les Etats-Unis veulent vivre en sécurité, ils doivent abandonner leur politique hostile envers la RPDC et apprendre à coexister avec un pays qui possède des armes nucléaires», peut-on encore lire dans le communiqué, qui précise que ces armes ont une vocation défensive visant à contrer le «rêve absurde d'hégémonie sur le monde [des Etats-Unis]».

Ces déclarations surviennent au beau milieu d'une joute verbale entre Pyongyang et Washington. Tandis que les Etats-Unis rappellent qu'ils n'excluent pas l'option militaire pour neutraliser la Corée du nord, la Russie et la Chine appellent au calme, proposant une solution diplomatique basée sur le principe du «double gel».

Refusée catégoriquement par Washington, la proposition envisage la suspension simultanée des essais nucléaires de Pyongyang et des exercices militaires conjoints des Etats-Unis et de la Corée du sud dans la région. 

Source: russiatoday.com

samedi 23 décembre 2017

Alerte! Les États-Unis sur un pied d'alerte après la propagation de la propagande nord-coréenne sur plusieurs bases



Les forces américaines en Corée préviennent les membres des forces armées de la péninsule de rester à l'affût des menaces internes potentielles après l'apparition de la propagande nord-coréenne sur les bases américaines. La 8e armée a rapporté que des tracts de propagande avaient été découverts jeudi à la garnison de Yongsan, à Séoul, peu après le départ d'un soldat nord-coréen à travers la frontière fortifiée, juste au nord de la capitale sud-coréenne ...

Dans une alerte postée plus tard ce jour sur la page Facebook de l'USFK, des responsables ont indiqué qu'un nombre important de tracts et de CD de propagande nord-coréens avaient été placés dans des endroits stratégiques sur plusieurs installations militaires américaines en Corée du Sud.

Cette alerte affichée sur la page Facebook officielle de la 8ème Armée le jeudi 21 décembre 2017, avertit les militaires de surveiller les menaces internes après la découverte de tracts de propagande nord-coréens sur les bases militaires américaines en Corée.

"Compte tenu du nombre de ressortissants étrangers ayant accès à nos installations militaires via des programmes d'emploi, de parrainage et de partenariat, le potentiel de menaces internes est toujours une réalité", a indiqué l'alerte. "Il est essentiel pour notre personnel de signaler toutes les personnes [propagande] et les personnes suspectes aux autorités compétentes pour aider à atténuer les menaces potentielles."

La propagande est utilisée pour persuader ou influencer l'attitude, les croyances et les comportements des gens et ceux qui la distribuent cherchent à perturber les opérations et à dégrader leur état de préparation, ajoute l'alerte.

Source: Stars & Stripes
Adaptation: Benoît Godin

Séoul est-il prêt à une éventuelle attaque américaine sur la Corée du Nord?


La Corée du Sud ne saura pas résister à de possibles contre-attaques de Pyongyang au cas où les États-Unis lanceraient une frappe préventive contre les installations nucléaires nord-coréennes, ont déclaré des experts.
L'armée américaine élabore des plans de frappes chirurgicales des installations nucléaires nord-coréennes qui «leur permettrait de refaire leurs portraits aux Nord-Coréens», selon de hauts responsables américains cités mercredi par le journal The Telegraph.
Parallèlement, lors de manœuvres militaires conjointes organisées la semaine dernière, les forces américaines et sud-coréennes auraient travaillé un scénario d''infiltration de la Corée du Nord pour y neutraliser les armes nucléaires. Mais est-ce que Séoul se prépare activement à cet éventuel conflit?
LA CORÉE DU SUD RESTE PASSIVE
Depuis le début de l'année 2017, la Corée du Nord fait régulièrement la démonstration des progrès qu'elle réalise dans le domaine du nucléaire militaire. Le 29 novembre, elle a effectué le tir d'un missile balistique intercontinental (ICBM). Elle affirme désormais être en mesure de frapper n'importe quelle cible dans le monde.
Préoccupés de la situation, le Conseil de Sécurité adopte les uns après les autres des trains de sanctions de plus en plus contraignantes. Le 22 décembre, l'ONU a encore durci les sanctions contre Pyongyang. Cette dernière résolution en date prévoit de réduire les livraisons de pétrole brut et raffiné de presque 90%. Soumises au contrôle de l'Onu, elles ne devront pas excéder les 4 millions de barils par an en plus du plafonnement du nombre travailleurs nord-coréens expatriés.
Soufflant le chaud et le froid, l'administration Trum laisse la porte ouverte aux négociations mais semble considérer de plus en plus sérieusement la possibilité de porter une frappe préventive contre la Corée du Nord.
Dans ce contexte, la Corée du Sud n'est pas bien préparée
pour faire face aux conséquences d'éventuelles représailles que son voisin du Nord exercerait en réponse aux attaques militaires américaines, pensent des experts sud-coréens.
«Séoul, par exemple, compte environ 10 millions d'habitants, nous sommes juste en dessous de la zone où la Corée du Nord porterait son attaque. Nous devrons nous attendre à des représailles presque immédiates de la part de la Corée du Nord. Je ne pense pas que les forces américaines ou sud-coréennes soient en mesure d'abattre tous les missiles tirés [de Corée du], il y aura des dizaines de missiles qui voleront en même temps, je ne pense pas que quiconque puisse les abattre tous en même temps», a déclaré à Spoutnik Suh Kune-yull, professeur de génie nucléaire à l'Université nationale de Séoul.
Les pays voisins, dont la Chine, prendraient des mesures pour se préparer aux conséquences d'un éventuel conflit militaire sur lapéninsule coréenne, alors que le gouvernement sud-coréen reste passif.
«Rien ne se passe réellement en Corée du Sud, ce qui est vraiment surprenant: les Japonais se préparent, les Etats-Unis se préparent, même à Hawaï ou à Guam, et même la Chine et la Russie se préparent à un éventuel désastre. La Corée du Sud est la seule à ne rien faire. En fait, je ne pense pas que le gouvernement [sud-coréen] fasse quoi que ce soit dans ce but». «Nous sommes abandonnés à nous-mêmes, on ne nous propose aucun exercice d'entraînement», a déclaré Suh.
D'après des documents d'un opérateur de téléphonie mobile chinois qui ont «fuité», la Chine a installé au cours des derniers mois cinq camps à sa frontière avec la Corée du Nord en prévision d'un afflux massif de réfugiés nord-coréens en cas de conflit militaire.
Kim Jae-chun, professeur de relations internationales à l'Université de Sogang et ancien conseiller du gouvernement sud-coréen, a souligné que la Corée du Sud n'avait même pas de bunkers dans lesquels les civils pourraient descendre en cas de guerre nucléaire.
«La Corée du Sud ne réalise pas d'exercices comme le font Américains à Hawaï, où ils ont construit des bunkers pendant la guerre froide pour se cacher en cas de guerre nucléaire." En Corée du Sud, nous ne disposons pas de telles installations», a déclaré Kim.
LA POLITIQUE DE MOON
Si les États-Unis décidaient de déclencher une guerre contre la Corée du Nord, cela se passerait probablement sans l'appui ou le soutien de la Corée du Sud, affirment d'autres experts.
«En ce qui concerne les frappes chirurgicales, ils [les Etats-Unis] doivent discuter avec le président de la Corée du Sud, Moon Jae-in, de cette volonté et de cette intention, mais je ne pense pas qu'il acceptera cette proposition. Il suivra sa propre voie, dans ce cas il y a une possibilité [de frappes chirurgicales]. Techniquement parlant, oui, ils [les États-Unis] peuvent le faire sans aucun problème, mais politiquement parlant, je crois qu'il y aura des problèmes qu'ils ne seront pas capables de résoudre dans un avenir proche», a déclaré Suh.
La politique du président sud-coréen Moon Jae-in pourrait probablement aider à expliquer le manque de préparation de la nation à une éventuelle nouvelle guerre dans la péninsule coréenne, selon l'expert.

«Ils [le gouvernement sud-coréen] essaient de convaincre le public que rien ne va se passer, il suffit de se détendre et de rester heureux, nous ne serons pas prêts à quoi que ce soit parce que cela ne se fera pas dans la péninsule coréenne. Il a dit qu'il n'y aurait plus de guerre dans la péninsule coréenne, c'est le message que le gouvernement essaie de transmettre».
Cependant, l'expert est sceptique quant à la politique menée par le gouvernement sud-coréen.
«Le gouvernement dira probablement que si nous réalisions des exercices anti-missiles, les gens commenceraient à paniquer, ils craindraient vraiment que l'économie n'en pâtisse, mais je n'achète pas ça. Je crois qu'ils ont adopté le mauvais type d'approche», a déclaré Suh.
L'expert a souligné qu'il était alarmant que le grand public sud-coréen ne semble pas très préoccupé par l'évolution actuelle de la situation dans la péninsule coréenne.
«La population est habituée à ce genre de situation, elle croit que nous sommes à l'abri de ce genre de changement géopolitique radical qui se déroule dans la péninsule coréenne, nous sommes à l'abri de ce genre de changement, qui est une menace réelle. Je m'inquiète beaucoup pour nous-mêmes, pour notre propre peuple et pour notre propre pays, mais la situation est totalement différente, mais je ne pense pas que les gens le croit, le gouvernement essaie simplement de nous convaincre qu'il n'arrivera rien », a-t-il dit.
RETRAIT POSSIBLE DES TROUPES AMERICAINES
Cet expert, qui vit à Séoul, a exprimé ses préoccupations quant à la volonté des Etats-Unis de protéger la Corée du Sud.
«Malheureusement, une chose est sûre, la Corée du Sud sera tenue en attente, car nous n'avons pratiquement aucune autorité, par exemple, nous n'avons pas d'armes, nous n'avons pas de missiles, et nous n'avons pas d'armes nucléaires. Les Etats-Unis vont de nouveau déployer des armes nucléaires tactiques sur la péninsule coréenne, nous devons absolument compter sur le parapluie nucléaire américain, je ne pense pas qu'ils protégeront complètement la Corée du Sud quand New York ou Washington DC seront sous la menace nucléaire», a déclaré Suh.
L'expert estime que les Etats-Unis pourraient décider de se désengager de Corée du Sud dans un proche avenir.
«Je crois que les Etats-Unis pourraient décider de retirer leurs troupes de la Corée du Sud, probablement vers le milieu de l'année prochaine. En ce qui concerne l'alliance la Corée du Sud avec les Américains, je pense qu'il y aura une fissure entre ces deux pays. Quand les troupes américaines se seront retirées de la péninsule coréenne, ce sera comme le dernier clou enfoncé dans notre cercueil, à ce moment-là, il sera trop tard. Les systèmes d'armes conventionnelles ne sont pas suffisants pour faire face aux forces nucléaires de la Corée du Nord, qui peuvent arriver plus tôt que prévu», a-t-il déclaré.
HÉRITAGE DU HAUT COMMANDEMENT AMERICAIN
Les spéculations croissantes sur une éventuelle frappe militaire américaine contre la Corée du Nord pourraient aussi être le résultat de la volonté des autorités militaires de ce pays de sauver la face pendant leurs mandats, a suggéré le professeur Kim de l'Université de Sogang.
«Les responsables militaires américains ne veulent pas que la Corée du Nord achève la construction des ICBM qui peuvent atteindre le sol américain, ils ne veulent pas voir cela pendant leur mandat, comme pour le général [Matt] Mattis [secrétaire américain à la Défense] et [le conseiller à la sécurité nationale américaine] McMaster: il en serait de même pour Trump, il ne veut pas être le président qui a permis à la Corée du Nord de le faire », a-t-il dit.
Kim, cependant, a admis qu'un autre objectif de ces spéculations pourrait être de ramener les dirigeants nord-coréens à la table des négociations avec des conditions favorables à la Corée du Sud et aux Etats-Unis.
Néanmoins, l'expert estime que les États-Unis ne s'engageront pas dans une guerre totale contre la Corée du nord:
«Je ne pense pas qu'il y aura une frappe chirurgicale pour anticiper les capacités de représailles de la Corée du Nord, je pense que la Corée du Nord a augmenté ses capacités de dissuasion, avec lesquelles elle peut dissuader les Américains de faire la guerre. Ils ne peuvent pas frapper la partie continentale des États-Unis parce que l'ICBM n'est pas encore achevé à ce jour, mais ils ont des missiles à moyenne portée capables de porter des représailles à la Corée du Sud et au Japon», a déclaré M. Kim.
L'expert a ajouté que ce scénario signifierait une guerre totale dans la péninsule coréenne, et il ne pense pas que les États-Unis voudraient s'y enliser une nouvelle fois.
source: sputniknews.com