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vendredi 29 mars 2019

Moscou répond à l’appel de Trump à la Russie de «se retirer du Venezuela»


S’exprimant en direct sur la chaîne de télévision Pervyi Kanal sur la déclaration de Donald Trump d’après laquelle la Russie devait «se retirer du Venezuela», la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a conseillé au dirigeant états-unien de tenir d’abord sa promesse d’évacuer la Syrie.
Commentant mercredi soir en direct sur la chaîne de télévision Pervyi Kanal une récente déclaration de Donald Trump, selon laquelle la Russie devait se retirer du Venezuela, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a proposé à Washington de «réaliser son propre concept de retrait, notamment de Syrie», «avant de donner des conseils à quiconque de se retirer de quelque part».

Mme Zakharova a signalé que l'évacuation des troupes américaines de Syrie aurait pu être effectuée assez rapidement, mais que les États-Unis ne l'avaient pas fait jusqu'à présent.

«C'est pourquoi, avant de s'ingérer dans les intérêts souverains d'autres pays, je conseillerais à l'administration des États-Unis de réaliser avec la même aisance ses propres promesses données à la communauté internationale», a-t-elle détaillé.

La diplomate a comparé les actions des USA sur la scène internationale au comportement d'un cowboy au Louvres lequel, au lieu d'admirer des œuvres d'art, «réagit à ses propres phobies».
Mercredi, plus tôt dans la journée, lors de sa rencontre avec Fabiana Rosales, l'épouse du chef de file de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido, le Président des États-Unis avait déclaré que «la Russie doit quitter» le Venezuela, ajoutant que «toutes les options sont ouvertes» pour parvenir à ce résultat.
La réaction des États-Unis est la suivante: 
«Les Russes paieront le prix» d'une présence militaire au Venezuela, a déclaré à la BBC le représentant spécial des États-Unis pour le Venezuela, Elliott Abrams.
Le représentant spécial des USA pour le Venezuela, Elliott Abrams, a déclaré ce vendredi à la BBC que la Russie «paierait le prix» de sa présence militaire dans le pays et que le secrétaire d'État, Mike Pompeo, étudiait d'ores et déjà les options de réaction possibles.
«Nous avons un document d'options sur ce qui peut être fait dans les relations entre les États-Unis et la Russie. Le secrétaire d'État choisira la manière de réagir», a déclaré Elliott Abrams.
«Il y a beaucoup de variantes sur la liste. Les Russes en paieront le prix», a-t-il souligné.
Source: sputniknews.com

lundi 25 mars 2019

Une centaine de militaires russes au Venezuela


Un Ilyushin IL-62 et un Antonov AN-124 de l’armée russe sont arrivés le 23 mars 2019 à l’aéroport Simon Bolivar de Caracas, transportant respectivement une centaine de militaires et 35 tonnes de matériel.
Les avions étaient en provenance de l’aéroport militaire russe de Chkalovsky (Moscou) et ont fait une escale à la base militaire russe de Hmeimim (Lattaquié) en Syrie.
Selon Reuters, la délégation russe est commandée par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Vasily Tonkoshkurov.
En décembre 2018, la Russie avait envoyé deux bombardiers nucléaires faire escale au Venezuela.
La présence militaire russe au Venezuela correspond aux efforts des États-Unis pour lever une armée sud-américaine contre ce pays.

Source: wikistrike.com

Début de frappes israéliennes sur Gaza après un tir de roquette



Ce 25 mars, l'armée israélienne a lancé des frappes dans la bande de Gaza en représailles à un tir de roquette qui aurait fait sept blessés au nord de Tel-Aviv. Accusé par Tsahal d'en être à l'origine, le Hamas avait nié plus tôt toute implication.

L'armée israélienne a lancé ce 25 mars, en fin d'après-midi, avoir lancé des frappes dans la bande de Gaza en représailles au tir d'une roquette qui aurait fait sept blessés au nord de Tel-Aviv au cours de la nuit dernière. «Nous venons de commencer à frapper les cibles du Hamas dans toute la bande de Gaza», a annoncé Tsahal sur Twitter. Selon des témoins, des hélicoptères israéliens ont déclenché au moins trois frappes dans l'ouest de la bande de Gaza contre un site de la branche armée du mouvement islamiste Hamas qui dirige l'enclave palestinienne sous blocus. 

Plus tôt, le Hamas avait nié avoir tiré la roquette. «Personne au sein des mouvements de résistance, y compris le Hamas, n'a d'intérêt à tirer des roquettes de Gaza contre l'ennemi», avait déclaré à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, un haut responsable du mouvement islamiste. L'opération israélienne survient alors que Donald Trump signe un décret reconnaissant la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan en présence de Benjamin Netanyahou. 

Le Djihad islamique, deuxième groupe armé de Gaza, a prévenu que sa réaction serait à la mesure d'une «agression» israélienne. Cet accès de tension réveille le spectre d'une nouvelle confrontation armée entre Israël et Gaza. 

De son côté, le Premier ministre israélien a dénoncé «une attaque criminelle contre l'Etat d'Israël» et promis de répondre avec force. Il a en outre annoncé qu'il rentrerait aussitôt après avoir été reçu par le président Trump «pour diriger de près nos opérations», alors qu'il devait initialement prononcer un discours le 26 mars devant un grand lobby pro-israélien, puis dîner avec le président américain. 
Ces événements s'inscrivent dans un contexte hautement sensible, à l'approche des législatives israéliennes prévues le 9 avril.

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