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mercredi 29 avril 2020

Une maladie peut-être liée au coronavirus touche des enfants au Royaume-Uni et en France


Des symptômes rappelant la maladie de Kawasaki ou encore le syndrome du choc toxique ont été constatés chez certains enfants des deux côtés de la Manche. Selon le ministre britannique de la Santé, il pourrait s’agir d’une nouvelle maladie liée au coronavirus.
Les autorités sanitaires britanniques tentent d'établir s'il existe un lien entre la pandémie de coronavirus et une maladie grave touchant depuis peu un petit nombre d'enfants, écrit l’AFP, se référant au ministre de la Santé Matt Hancock.
Cette maladie apparue récemment ressemble à la maladie de Kawasaki, un syndrome vasculaire affectant les jeunes enfants et dont la cause reste indéterminée.
Selon le quotidien régional La Dépêche du Midi, une vingtaine de cas similaires ont été recensés en région parisienne.
«C'est une nouvelle maladie qui, selon nous, peut être causée par le coronavirus», a déclaré Matt Hancock à la radio LBC. «Nous ne sommes pas sûrs à 100% parce que certaines des personnes qui l'ont contractée n'ont pas été testées positives (au coronavirus). Nous faisons donc actuellement beaucoup de recherche. Mais c'est quelque chose qui nous préoccupe», a-t-il ajouté.
Le ministre a indiqué qu'il y avait «un petit nombre de cas».
«Il s'agit d'une maladie très rare, mais je pense qu'il est tout à fait plausible que cela soit dû à ce virus, du moins dans certains cas» avait déclaré lundi le chef des services sanitaires, Chris Whitty, lors de la conférence de presse quotidienne du gouvernement sur le coronavirus.
La société britannique de soins intensifs pédiatriques (PICS) avait relayé lundi une alerte du service public de santé anglais, NHS England, concernant une petite augmentation du nombre de cas d'enfants gravement malades, certains atteints du Covid-19, d'autres non. Leurs syndromes se rapprochaient de ceux de la maladie de Kawasaki et du syndrome du choc toxique.
Parmi les symptômes des jeunes patients figurent des douleurs abdominales, des troubles gastro-intestinaux et une inflammation cardiaque.
Le professeur Russell Viner, président du Royal College of Paediatrics and Child Health (RCPCH), a rappelé qu'il y avait une faible probabilité pour que des enfants atteints du coronavirus deviennent gravement malades.
«Nous savons qu'un très petit nombre d'enfants peut devenir gravement malade du Covid-19, mais c'est très rare», a-t-il déclaré dans un communiqué, soulignant que «les enfants semblent faire partie de la population la moins touchée par cette infection».
Une vingtaine d'enfants «ont des syndromes de ce type» en Ile-de-France, affirme la Dépêche du Midi dans son édition datée du 29 avril.
«Ce sont des enfants qui ont entre 2 et 10 ans, qui n'ont pas d'antécédent notable, et pas de maladie chronique», précise dans ce quotidien le docteur Isabelle Kone Paut, professeure de rhumatologie pédiatrique à l'hôpital Kremlin-Bicêtre à Paris.
«Depuis un mois, on reçoit régulièrement des appels de réanimateurs pour des enfants qui présentent un tableau de myocardite sévère et qui ont en plus des signes de la maladie de Kawasaki, certains d'entre eux ont été testés positifs au Covid-19», poursuit cette spécialiste.
«C'est une alerte que nous prenons très au sérieux en France, nous lançons un signal, il faut être vigilants», indique de son côté le professeur Alexandre Belot, rhumatologue et pédiatre à l'hôpital Femme, Mère Enfant à Lyon dans les colonnes de la Dépêche.
«Rien ne permet d'établir aujourd'hui un lien entre la maladie de Kawasaki et le Covid-19 mais nous constatons que des enfants testés positifs au Covid-19 développent des symptômes qui correspondent à ceux de la maladie de Kawasaki comme une tension instable et une myocardite pour les formes graves», ajoute M. Belot, par ailleurs chercheur à l'Inserm.

Source : sputniknews.com

Covid-19 : les scientifiques craignent que la mise au point d’un vaccin soit impossible



Ce qui sous-entend que nous devrions vivre avec la menace 
d'attraper le virus

UN VACCIN OFFRANT UNE IMMUNITÉ RÉDUITE PERMETTRAIT TOUTEFOIS DE RÉDUIRE LARGEMENT LE NOMBRE DE DÉCÈS À L’ÉCHELLE MONDIALE
Même son de cloche du côté de l’OMS, qui a récemment commenté les plans de certains gouvernements visant à mettre en place des « passeports d’immunité » pour les personnes ayant déjà été infectées par le virus, en expliquant « qu’il n’existait actuellement aucune preuve que les personnes s’étant remises du Covid-19 et ayant développé des anticorps soient protégées contre une seconde infection ».

Selon le professeur David Nabarro, de l’Imperial College de Londres : « Certains vaccins sont très, très compliqués à mettre au point, de sorte que dans un avenir proche, nous devrons trouver des moyens de vivre avec ce virus, qui représentera une menace constante. »


Toutefois, même si la mise sur le marché d’un vaccin totalement efficace s’avérait impossible, Christopher Whitty estime que le développement d’un composé offrant une immunité réduite vaudrait malgré tout la peine d’être poursuivi.

« Certains vaccins ne sont pas capables de fournir une immunité élevée, mais offrent cependant une protection suffisante pour que les gens ne développent pas de graves complications », a expliqué le médecin britannique.

« Ainsi, si une campagne de vaccination généralisée avec un tel composé n’empêcherait pas de nouvelles infections, elle permettrait toutefois de réduire largement le nombre de décès à l’échelle mondiale. »

Source: wikistrike.com

lundi 27 avril 2020

MISE AU POINT...sur le monde actuel


Je crois que le SARS-COV-2 est indéniablement contagieux et potentiellement violent et mortel. Il présente des particularités virales inconnues qui le rend imprévisible, d'où ma position de prudence. 

A l'heure actuelle, il m'apparait évident que les projections des épidémiologistes ont été fortement surestimées. Il m'apparait aussi évident que les méthodologies et stratégies pour tester les infectés et pour faire le décompte des mortalités d'un pays à l'autre, sont discordantes, voire douteuse, d'où une réelle difficulté à évaluer la vraie nature de cette pandémie. Est-ce une fausse pandémie pour autant? Non.

Ce que j'observe de plus en plus au fil des jours, c'est un sentiment de confusion généralisé. Les autorités gouvernementales disent tout et son contraire, d'un point de presse à l'autre, et en plus, le gouvernement du Canada et du Québec ne sont pas alignés dans leurs perspectives de la crise et sur la gestion de celle-ci.

Le résultat de toute cette cacophonie c'est de créer deux types de réactions dans la population: l'indignation et l'anxiété. Il y a ceux qui souhaitent le déconfinement parce qu'ils ne voient pas la sévérité de la crise tant claironnée il y a quelques semaines et veulent reprendre la vie normale en acceptant les risques que ça peut comporter. Il y a ceux qui, devant l'incompétence de la gestion de crise et devant la multiplication des contradictions des autorités, craignent sérieusement les impacts d'un déconfinement. Dans les deux cas, les gens ont perdu confiance dans les autorités.

Personnellement, je me prépare à reprendre un semblant de vie normale, mais je crois que les dommages créés par le virus lui-même sont loin d'être terminés et que les dommages collatéraux sont incalculables, tant au niveau de l'économie (faillites, haut taux de chômage, hyperinflation), des structures sociales (méfiance, délation), augmentation des problématiques psychosociales (équivalent d'un choc post-traumatique), perte de confiance envers les gouvernements menant à des mouvements de contestation, voire de rébellion.

Je ne crois pas qu'à l'heure actuelle l'acceptabilité sociale soit favorable à un vaccin. La crise devra augmenter en intensité afin que ce soit la population qui implore une vaccination généralisée: une deuxième vague qui exige un reconfinement ou une mutation du virus qui inflige des atteintes encore plus sévères. La peur au ventre, les populations seront prêtes à n'importe quoi pour retrouver la paix et la sécurité. Mais je peux me tromper.

D'un point de vue politique, les élections américaines sont un enjeu majeur dans la suite des choses. Il est possible qu'une deuxième vague arrive à l'automne et empêche la tenue du vote. Le repart des élections aurait des impacts peut-être pires que le virus! Les Américains pro-Trump attendent avec ferveur sa réelection et ses détracteurs rêvent de le voir partir. Ce scénario d'annulation risquerait de faire pêter les plombs des 2 camps!

La relation des Etats-Unis avec la Chine semble fragile, sensible à une escalade des tensions à cause de la source du coronavirus et de la mauvaise gestion de l'épidémie par le régime chinois, mais les jeux de pouvoir et les "deals" dans les coulisses sont une variable qui est inconnue. 

Que Trump soit élu ou défait, cette finalité va, je crois, déclencher un domino de dévastations. S'il est élu, les forces mondialistes riposteront avec force. S'il est défait, ce sont des millions d'Américains qui vont riposter! Dans les deux cas, l'élection américaine risque de changer la face du monde et de nous faire oublier le coronavirus...

Isabelle

Source: consciencedupeuple.blogspot.ca

Une autre mauvaise surprise de la COVID-19: des caillots de sang




(Washington) Après 18 jours en réanimation à Los Angeles, les médecins traitant l’acteur canadien Nick Cordero, gravement malade du nouveau coronavirus, ont amputé sa jambe droite. Un caillot indélogeable y bloquait la circulation du sang.

C’est l’une des sombres découvertes de la pandémie : la maladie COVID-19, initialement perçue comme une virulente affection respiratoire, attaque bien plus que les poumons. Déjà, on s’est aperçu que d’autres organes, comme les reins, étaient affectés.
La formation de caillots dans des vaisseaux sanguins peut asphyxier les membres. Quand ils se forment dans les veines de la jambe (phlébite), ils peuvent se déloger et remonter vers les poumons, y boucher l’artère et les mettre à l’arrêt (embolie pulmonaire). Dans le cœur, ils peuvent provoquer une crise cardiaque. Quand ils vont au cerveau, c’est l’accident vasculaire cérébral.
Tous ces scénarios ont été observés chez des malades de la COVID-19 qui n’avaient aucun facteur de risque autre que d’avoir contracté le nouveau coronavirus.
Dans son service de NYU Langone, Shari Brosnahan, médecin réanimatrice spécialiste des poumons, dit à l’AFP que c’est encore rare. Mais le nombre de cas où des caillots remontent par les veines a plus que doublé pendant la pandémie chez ses patients en état critique.  
La jeunesse relative de certains patients est une surprise.
Shari Brosnahan a actuellement deux quadragénaires en réanimation, dont l’un risque de perdre une main et l’autre, les quatre membres.
« Les doigts peuvent souvent développer une gangrène sèche », explique-t-elle.
Normalement, contre les caillots, des anticoagulants comme l’héparine sont administrés. Mais cela ne marche pas toujours et cause parfois une hémorragie interne, comme chez Nick Cordero, selon sa femme qui informe ses fans sur Instagram.
« Cette coagulation ne ressemble pas à la coagulation habituelle », dit la médecin.
Beaucoup ont des « microcaillots », dit-elle, « jusque dans les capillaires », qui sont les vaisseaux sanguins les plus petits. Impossible en ce cas d’opérer, contrairement aux gros caillots dans un poumon ou le cerveau. L’amputation est alors souvent la seule fin possible.

Une clé ou plusieurs ?

À l’hôpital pour anciens combattants de New York, Cecilia Mirant-Borde, médecin réanimatrice depuis 25 ans, dit que la quasi-totalité des patients de son service sont traités avec des anticoagulants, voire des médicaments plus dangereux qui détruisent les caillots.
Elle explique à l’AFP avoir découvert d’innombrables microcaillots dans les poumons, ce qui éclaircirait au passage un autre mystère de la COVID-19 : pourquoi les respirateurs artificiels semblent si inefficaces. En fait, le sang n’arrive pas à bien circuler dans les poumons à cause des caillots… et repart dans le corps sans s’être oxygéné. Le respirateur ne peut rien y faire.
D’abord en Chine, puis en Europe, et maintenant aux États-Unis, les médecins apprennent sur le tas et tentent de documenter le phénomène.
« J’ai vu des centaines de cas de caillots dans ma carrière, mais je n’avais jamais vu autant de cas anormaux extrêmes », dit à l’AFP Behnood Bikdeli, spécialiste en médecine interne au centre médical universitaire de Columbia.
Il a participé à une collaboration internationale de 36 experts qui ont récemment publié leurs recommandations dans le Journal of the American College of Cardiology.

L’énigme reste : pourquoi cette coagulation ?

Peut-être est-ce dû aux antécédents cardiovasculaires ou pulmonaires de nombreux patients, dit le médecin. Peut-être les caillots sont une conséquence de la flambée inflammatoire associée à la maladie. « Toute maladie aiguë, en elle-même, prédispose à la création de caillots », dit aussi tout simplement Behnood Bikdeli.
Une dernière hypothèse est que le coronavirus agisse directement sur la coagulation.

Source: LaPresse.ca
Mais à ce stade, rien n’est prouvé.
Shari Brosnahan, elle, n’est qu’à moitié étonnée.
« Les virus font souvent des choses étranges », dit la médecin, en rappelant que le virus de la mononucléose (Epstein-Barr) a été associé à la leucémie, ou le virus HPV au cancer du col de l’utérus. « On est juste en train de découvrir les choses étranges que ce virus produit ».
La diversité des complications de la COVID-19 peut sembler déroutante, mais la recherche sur le ou les mécanismes profonds n’est commencée que depuis quatre mois.
« Il est possible que tout soit causé par une chose unique, et qu’une solution unique existe », imagine Shari Brosnahan.