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samedi 11 novembre 2017

Un mystérieux accident nucléaire se serait produit fin septembre en Russie


Un rejet massif de ruthénium 106 a été détecté dans plusieurs pays européens. Un tel événement aurait nécessité en France une protection des populations.

Que s’est-il passé, à la fin du mois de septembre, dans les régions sud de l’Oural ? Selon les autorités françaises de contrôle, il s’y est très vraisemblablement produit un accident nucléaire, dont la nature reste à ce jour mystérieuse, la Russie ayant démenti toute implication. Il aurait pourtant généré une très forte contamination, aux conséquences potentiellement graves pour les populations riveraines.
Au début d’octobre, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) donnait l’alerte, en signalant la détection, par plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité dans l’atmosphère, d’un radionucléide artificiel, le ruthénium 106, à de très faibles niveaux.

Les investigations menées en Europe dans les semaines suivantes ont montré qu’au moins quatorze pays, dont la France, ont mesuré la présence de ce radioélément dans l’air ambiant.
Saisie, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a demandé à l’ensemble des pays membres de communiquer leurs résultats. La valeur la plus élevée, parmi quatre cents résultats collectés, s’élève à 0,15 becquerel par mètre cube d’air et a été enregistrée le 30 septembre en Roumanie, rapporte l’Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) dans un communiqué publié le 9 novembre. Elle ajoute que « la baisse des activités mesurées, désormais en dessous du seuil de détection, montre que cet épisode est aujourd’hui terminé ».
Dans l’Hexagone, l’IRSN, qui dispose de plus de quarante stations de collecte d’aérosols par filtration d’air, a relevé, entre le 27 septembre et le 13 octobre, de très faibles dépôts – à l’état de traces – dans ses stations de la Seyne-sur-Mer (Var), Nice et Ajaccio. Le niveau le plus haut, de 46 microbecquerels par mètre cube d’air, a été mesuré à Nice, entre le 2 et le 9 octobre.
Sans conséquence en Europe
« Depuis le 13 octobre, le ruthénium 106 n’est plus détecté en France », précise l’établissement public. Il ajoute que « les niveaux de concentration dans l’air en ruthénium 106 qui ont été relevés en Europe, et a fortiori en France, sont sans conséquence, tant pour la santé humaine que pour l’environnement ».
L’IRSN a, cependant, poussé plus loin son enquête, en tentant de remonter la piste du ruthénium 106. La présence de ce radionucléide dans l’atmosphère ne peut avoir pour origine un accident sur un réacteur nucléaire, car il aurait été dans ce cas accompagné d’autres produits de fission, en particulier d’isotopes radioactifs du césium, qui n’ont pas été détectés. Une autre hypothèse, la chute d’un satellite équipé d’un générateur électrique à ruthénium, a également été écartée par l’AIEA.

Source lemonde.fr

mercredi 8 novembre 2017

Au seuil de la guerre: 44 intercepteurs de missiles installés en Alaska


Dans le contexte des menaces représentées par la Corée du Nord et l’Iran, l'Agence américaine de défense antimissile (MDA) a achevé le déploiement de 44 systèmes antimissiles au sol en Alaska.


Les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis battent leur plein, et désormais, la base militaire américaine de Fort Greely, en Alaska, est dotée de 44 intercepteurs de missiles. L'Agence américaine de défense antimissile a communiqué mercredi que le déploiement des systèmes antimissiles a été achevé le 2 novembre.
«La MDA et Boeing ont installé le 44ème intercepteur dans le silo de lancement du complexe antimissile de Fort Greeley», a déclaré le service de presse de l'agence, cité par son directeur, Sam Greaves.
Auparavant, les autorités américaines de la Défense ont signalé que d'ici la fin de 2017, 44 intercepteurs devraient être déployés en Alaska. Selon les déclarations officielles, ils sont conçus pour intercepter les missiles nord-coréens et iraniens.
En outre, la Maison Blanche a envoyé une demande supplémentaire au Congrès pour redistribuer les fonds nécessaires visant à l'installation de 20 intercepteurs supplémentaires en Alaska.
Source : sputniknews.com

mardi 7 novembre 2017

Alerte rouge: les satellites détectent des mouvements majeurs à la base nucléaire de Kim Jong-un


L'explosion nucléaire de la Corée du Nord IMMINENTE?  

Les satellites détectent des mouvements majeurs dans la base nucléaire de.Kim. La Corée du Nord semble se préparer à une nouvelle explosion nucléaire, les satellites ayant détecté une activité significative autour du site d'essai nucléaire de Kim Jong-un.

Dossier a

Source : beforeitsnews.com
Adaptation : Benoît Godin

La Corée du Nord entourée: navires de guerre américains, bombardiers, missiles et 80 000 soldats prêts


La Corée du Nord est presque totalement entourée d'un mur de navires de guerre américains, de bombardiers et de missiles, avec plus de 80 000 soldats en état d'alerte alors que Donald Trump se trouve en Asie.

Source : qronos16

lundi 6 novembre 2017

Le Japon se dit prêt à abattre les missiles nord-coréens, la Chine réagit



Alors que le Premier ministre japonais a menacé d’abattre les missiles tirés par Pyongyang, Pékin espère arriver à une désescalade sur la péninsule par la voie des négociations.
La Chine a appelé lundi à chercher une solution à la crise coréenne à la table des négociations, qualifiant la situation sur la péninsule d'«extrêmement compliquée et sensible». Réagissant aux propos tenus par le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, lors d'une conférence de presse commune avec Donald Trump, actuellement en tournée en Asie, le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé l'espoir d'une résolution pacifique du problème.
«Nous espérons que dans les conditions actuelles, tous les propos et actions des parties concernées contribueront à la baisse des tensions et au retour à la voie d'une solution négociée sur les problèmes de la péninsule», a indiqué lundi Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise.
Le Président américain, qui a entamé à Tokyo une vaste tournée en Asie qui le mènera dès mardi à Séoul, a mis en exergue la nécessité d'isoler plus encore le régime de Kim Jong-Un, affirmant que «l'heure de la patience stratégique était révolue».
Apportant son soutien au chef de la Maison-Blanche, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a de son côté affirmé que le Japon abattrait les missiles nord-coréens «si nécessaire», mais en coopération avec Washington.

Source : sputniknews.com