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jeudi 28 janvier 2016

La Corée du Nord préparerait un lancement de missile

La Corée du Nord pourrait être en train de préparer un tir de missile balistique de longue portée, selon l'analyse d'images prises par satellite, ont rapporté jeudi les médias japonais, trois semaines après l'annonce d'un quatrième essai nucléaire nord-coréen. Les images de ces derniers jours laissent présager qu'un tir depuis le site de Dongchang-ri, dans l'ouest du pays, pourrait intervenir dans environ une semaine, a indiqué l'agence de presse Kyodo, citant une source gouvernementale japonaise sans la nommer. Des mouvements de personnes et de véhicules sont visibles autour du site apparemment recouvert d'une sorte de bâche, a rapporté la télévision publique NHK. L'agence Kyodo ne précise pas la source des analyses d'images. Les Etats-Unis, grand allié du Japon, surveillent régulièrement la Corée du Nord depuis l'espace et le Japon a mis en place en 2003 une observation de ce pays par satellite. Un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense, Kim Min-Seok, n'a pas souhaité htconfirmer ni infirmer ces informations, indiquant que son ministère ne s'exprimait pas sur les questions de renseignement. L'armée sud-coréenne est à l'affût de tout signe de lancement de missile de longue portée, a-t-il néanmoins ajouté. La Corée du Nord a procédé à des tirs de missiles longue portée à plusieurs reprises dans le passé. En décembre 2012, elle a effectué un tir de fusée Unha-3, une opération également assimilée par les Etats-Unis à un tir de missile balistique. Pyongyang a en outre claironné le 6 janvier avoir testé avec succès une bombe à hydrogène, une annonce que les experts internationaux ont accueilli avec le plus grand scepticisme. Le Conseil de sécurité avait réagi le 6 janvier en promettant dans une déclaration adoptée à l'unanimité de ses 15 membres --dont la Chine --d'alourdir l'arsenal de mesures de rétorsion contre Pyongyang. Source: AFP

mardi 26 janvier 2016

Les bourses asiatiques chutent à nouveau



                                                                                © reutersSource: Reuters

 

La bourse de Shanghai a plongé de plus de 6% en clôture ce mardi 26 janvier. La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, s'est de son côté effondrée de 7,12%, à 1.714,42 points.

 

 

Après deux séances de rebond, les bourses asiatiques plongent une nouvelle fois à cause du prix du baril de pétrole en chute et de l’inquiétude des marchés économiques mondiaux. Les places européennes se sont enfoncées dès l'ouverture dans le sillage des marchés asiatiques et américains. Vers 10H00, la Bourse de Paris perdait 1,65%, celle de Francfort 1,33% et celle de Londres 1,54%.

«L’optimisme qui avait gagné les marchés financiers en fin de semaine dernière n'aura pas fait long feu», ont résumé les économistes du Crédit Mutuel CIC.

 

Les pays de l'OPEP refusent toujours de limiter leur production et continuent à alimenter une offre trop abondante face à une économie mondiale affaiblie par un ralentissement de la Chine qui rend la demande poussive. Avec pour conséquence inéluctable, une baisse des prix du pétrole.

Zhang Qi, analyste du courtier Haitong explique que «Le marché est engagé dans une spirale baissière, les investisseurs tendent à être exagérément pessimistes, et toutes les nouvelles négatives sont amplifiées dans les échanges». Les investisseurs qui sur les bourses chinoises sont essentiellement des petits porteurs sont hantés par l'assombrissement de la conjoncture dans le pays, malgré les efforts de relance du gouvernement.

 

Dans ce contexte, de nouvelles injections de liquidités par la banque centrale chinoise mardi dans le système financier n'ont pas suffi à apaiser les angoisses et à redonner confiance aux marchés.

 
Source: russiatoday.fr

Le Sénat US dépose une résolution pour une "loi martiale internationale" !

                                                                           
Le Sénat US dépose une résolution pour une "loi martiale internationale" !

En une phrase, ce que le Sénat propose (confère la vidéo), c'est tout bonnement de donner à B. Obama des pouvoirs de guerre illimités à l'extérieur du territoire américain. G. Bush lui-même n'avait pas osé aller jusque là après les attentats du 11 septemre...

La résolution est une nouvelle autorisation pour utiliser la force militaire dans la guerre à l'État islamique. Elle donnerait au président encore plus de puissance que celle accordée à Bush après le 11 septembre, qui est d'ailleurs toujours en place aujourd'hui.

"Cette résolution est une réécriture totale de la clause des pouvoirs de guerre dans la Constitution des États-Unis," a déclaré le sénateur Chris Murphy. "Elle est essentiellement une déclaration de loi martiale internationale, un transfert du contrôle de la puissance militaire qui va permettre au président d'envoyer des troupes américaines à peu près partout dans le monde, pour importe pour quelle raison, avec absolument aucune limitation."

 
 

 

Source: wikistrike.com

EXCLUSIF : le secret du prochain krach mondial dévoilé

                                                                           
EXCLUSIF : le secret du prochain krach mondial dévoilé
Le Forum économique mondial à Davos est submergé par un tsunami de dénis, et même de dénis de non-dénis, précisant qu’il n’y aura pas de répétition du krach de 2008.
Il y en aura pourtant une. Et la table est déjà mise pour l’occasion.
Des négociants du golfe Persique, y compris des Occidentaux qui y travaillent, ont confirmé que l’Arabie Saoudite s’est départie d’au moins un billion de dollars [mille milliards] de titres et a fait craquer les marchés mondiaux sur ordre des Maîtres de l’Univers, ceux-là mêmes qui tirent les ficelles derrière le canard boiteux Barack Obama.
Finie l’époque où la maison des Saoud pouvait caresser l’idée de voir geler tous ses avoirs. Dorénavant, elle agit sur ordres. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car selon les négociants du golfe Persique, les investissements saoudiens en Occident pourraient totaliser jusqu’à 8 billions de dollars et ceux d’Abou Dhabi jusqu’à 4 billions de dollars.
À Abou Dhabi, tout est compartimenté, pour que personne ne puisse comprendre quoi que ce soit, hormis des courtiers et des négociants qui connaîtraient chaque superviseur de chaque compartiment d’investissements. Puis pour la maison des Saoud, le déni est, sans surprise, une règle d’or.
Ce largage massif de titres a été rapporté ici et là par les médias institutionnels, mais les chiffres sont largement sous-estimés. Plus rien ne filtrera des détails parce que les Maîtres de l’Univers y ont apposé leur veto.
Les ventes de l’Arabie Saoudite et d’Abou Dhabi se sont intensifiées depuis le début de 2016. Une source dans le golfe Persique dit que la stratégie saoudienne va démolir les marchés. Une autre source parle d’asticots qui bouffent la carcasse dans le noir. La débâcle de mercredi à Wall Street, en Europe, à Hong Kong et à Tokyo, n’augure rien de bon.
C’est donc déjà en train de se produire. L’une des conséquences décisives pourrait être, à court ou à moyen terme, rien de moins que l’effondrement de la zone euro.
Vers le krach de 2016 ?
L’hypothèse d’une instrumentalisation de la maison des Saoud en panique pour faire s’écrouler une bonne partie de l’économie mondiale n’est pas à rejeter. Mais à qui profiterait le crime ?
Moscou et Téhéran sont bien placés pour le savoir. La logique derrière l’effondrement du marché, la récession puis la dépression qu’il engendre – du point de vue des Maîtres de l’Univers qui tirent les ficelles derrière le canard boiteux qu’est le président des États-Unis – c’est d’orchestrer un ralentissement majeur, saboter les habitudes d’achat, réduire la consommation de pétrole et de gaz naturel et précipiter la Russie dans la ruine. D’autant plus que le pétrole à très bas prix agit comme une sorte d’ersatz de sanction contre l’Iran.
N’empêche que le pétrole iranien est sur le point de réintégrer le marché, qui disposera ainsi de quelque 500 000 barils de pétrole de plus par jour d’ici le milieu de l’année, auquel s’ajoute un surplus stocké dans les navires pétroliers du golfe Persique. Ce pétrole peut et sera absorbé, car la demande augmente (p. ex., 1,9 million de barils de plus par jour aux USA en 2015), tandis que l’offre diminue.
L’augmentation de la demande et la chute de la production inverseront le krach pétrolier d’ici juillet. Qui plus est, les importations de pétrole par la Chine ont récemment grimpé de 9,3%, pour atteindre 7,85 millions de barils par jour, discréditant ainsi l’hégémon qui prétend que l’économie de la Chine s’effondre et qui rend celle-ci responsable de la morosité actuelle sur les marchés.
Comme je l’ai déjà souligné ici, les prix du pétrole devraient repartir à la hausse bientôt. Goldman Sachs est d’accord. Ce qui donne aux Maîtres de l’Univers une marge de manœuvre restreinte pour permettre aux Saoudiens de liquider des quantités massives de titres sur les marchés.
La maison des Saoud pourrait avoir un besoin désespéré d’argent, son budget étant en état d’alerte maximale. Mais le largage de titres demeure résolument autodestructeur. Ils ne peuvent tout simplement pas se départir de 8 billions de dollars. La maison des Saoud est en train de rompre l’équilibre au niveau de sa richesse. L’hagiographie occidentale a beau tenter de dépeindre Riyadcomme un joueur responsable, il n’en demeure pas moins que de nombreux princes saoudiens assistent avec horreur à la destruction de la richesse du royaume par ce hara-kiri au ralenti.
Existe-t-il un plan B ? Oui. Le prince guerrier Mohammed ben Sultan, qui mène la barque à Riyad à l’heure actuelle, devrait prendre le prochain vol pour Moscou afin d’élaborer une stratégie commune. Mais cela n’arrivera pas.
En ce qui concerne la Chine, qui est le principal importateur de pétrole saoudien, Xi Jinping s’est récemment rendu à Riyad, Aramco et Sinopec ont signé un partenariat stratégique, mais le partenariat stratégique qui compte vraiment, surtout lorsqu’on prend en considération l’avenir de l’initiative Une ceinture, une route, c’est celui entre Pékin et Téhéran.
La liquidation massive de titres par les Saoudiens concorde avec leur guerre des prix du pétrole. Dans la situation actuelle, extrêmement volatile, les prix du pétrole sont à la baisse, les titres boursiers sont à la baisse et les stocks pétroliers sont à la baisse. Mais la Maison des Saoud n’a pas encore compris que les Maîtres de l’Univers l’amènent à s’autodétruire massivement, notamment en utilisant sa capacité inutilisée pour inonder le marché pétrolier. Tout cela pour blesser à mort la Russie, l’Iran et… l’Arabie Saoudite.
Ce n’est qu’un pion dans leur jeu
Pendant ce temps à Riyad, fusent les rumeurs de coup d’État contre le roi Salman, qui souffrirait de démence et qui serait confiné dans son palais. Deux scénarios sont possibles :
1) Le roi Salman, 80 ans, abdique en faveur de son fils, Mohammed ben Salman, 30 ans, le prince guerrier fauteur de troubles qui se distingue par son arrogance et son ignorance, soit l’actuel vice-prince héritier et ministre de la Défense, celui qui mène de facto la barque à Riyad. Cela pourrait avoir lieu prochainement. En prime, le ministre du pétrole en place, Ali al-Naïmi, qui n’a pas de sang royal, serait remplacé par Abdulaziz ben Salman, un autre fils du roi.
2) Une révolution de palais. Salman (et son fils fauteur de troubles) est mis à l’écart et remplacé par Ahmed ben Abdulaziz (qui a déjà été ministre de l’Intérieur), ou par le prince Mohammed ben Nayef (l’actuel ministre de l’Intérieur et prince héritier).
Peu importe le scénario qui prévaudra, le M16 britannique est très au fait de toute cette pantomime. Le BND allemand pourrait l’être aussi. Tous ont à l’esprit la note de service du BND datant de la fin de 2015, qui décrit le vice-prince héritier Mohammed ben Salman comme un joueur politique qui cherche à déstabiliser le monde arabe en menant des guerres par procuration au Yémen et en Syrie.
Des sources saoudiennes, qui tiennent à leur anonymat pour des raisons évidentes, soulignent que dans la maison des Saoud, ils sont 80% en faveur d’une révolution de palais.
Reste à savoir si ce genre de remaniement va changer quoi que ce soit au ralenti du hara-kiri en cours. L’impératif demeure le même, car les Maîtres de l’Univers sont prêts à faire basculer le monde entier dans une récession majeure, essentiellement pour étrangler la Russie. La maison des Saoud n’est qu’un pion dans ce jeu cruel.
Traduit par Daniel, édité par jj, relu par LIterato pour le Saker francophone

lundi 25 janvier 2016

Daesh se sert du plus grand barrage de Syrie comme abri et arme potentielle

Le barrage de Taqba, situé à environ 40 kilomètres de Raqqa, la place forte de la milice wahhabite Daesh (Etat islamique-EI) en Syrie, pourrait, s'il était détruit par un bombardement de la coalition ou par l'Etat islamique lui-même, inonder une partie de l'Irak et de la Syrie, a rapporté le journal américain Wall Street Journal. Daesh utilise le barrage afin d'abriter «des prisonniers très importants» réclamés par les Etats-Unis et d'autres gouvernements, selon un officiel de Son et Image, un groupe anti-Daesh situé en Syrie. Si le barrage venait à être détruit, «cela serait un désastre écologique pour l'Iraq et une catastrophe humanitaire pour la Syrie», a confié au Wall Street Journal, Ariel Ahram, professeur à l'Université de Virginia Tech qui a étudié les barrages du Moyen-Orient. Des experts de la région et des officiels américains craignent aussi que le groupe ne fasse lui-même sauter le barrage en dernier recours, si l'EI était en passe de perdre la guerre. Aaron Wolf, spécialiste en gestion des ressources aquifères et en géopolitique du Moyen-Orient à l'Université de l'Oregon, a déclaré au journal américain : «Bien sûr que vous pouvez vous inquiéter. Ce n'est pas le genre de personnes que vous voulez voir au contrôle des artères de la région». L'eau relâchée par la structure pourrait dévaster une partie de l'Irak et causer des coupures de courant dans tout l'est de la Syrie. Avec Russia Today