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samedi 30 juillet 2016

30 juillet: Éruption solaire face à nous

Je mentionnais dans un article du 27 juillet que l'activité solaire était élevée. Aujourd' hui le 30 juillet, une éruption solaire a créé une CME qui se dirige directement vers la Terre. Elle devrait nous atteindre soit dimanche soir le 31 juillet ou lundi 1 août. Certains endroits auront de belles aurores boréales, possiblement il y aura une tempête solaire géomagnétique et espérons qu' il ni aura pas d' effets Carrington. Préparez vos cages Farraday en cas où cela se compliquerait. Source: NOAA

jeudi 28 juillet 2016

Sanctions contre Kim Jong-un: une déclaration de guerre des États-Unis?

La décision récente des Etats-Unis d’appliquer des sanctions financières au dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un est une déclaration de guerre selon le chef de la diplomatie nord-coréenne pour les affaires américaines, Han Song Ryol. Kim Jong-un a été placé sur la liste noire aux États-Unis, il y a environ trois semaine après que le département d’État ait publié un rapport évoquant de graves violations des droits humains en Corée du Nord. En entrevue à l’agence Associated Press, il affirme que Washington a dépassé les bornes en agissant de la sorte. Han Song Ryol ajoute que de récentes Han Song Ryol ajoute que de récentes manoeuvres militaires américaines dans la péninsule coréenne pourraient mettre le feu aux poudres, en particulier si celles annoncées conjointement avec la Corée du Sud, le mois prochain, ont lieu comme prévu. Han Song Ryol soutient que ces manoeuvres militaires visent à préparer les soldats à envahir Pyongyang, la capitale nord-coréenne, et à renverser son leadership actuel. Source: huffpost.com

Pékin et Moscou vont mener des exercices navals conjoints en mer de Chine

La Chine et la Russie vont mener des exercices navals conjoints en mer de Chine méridionale en septembre, a annoncé jeudi le ministère chinois de la Défense. Les manoeuvres auront lieu "dans les eaux et l'espace aérien concernés de la mer de Chine méridionale", a déclaré le porte-parole du ministère Yang Yujun lors d'une conférence de presse mensuelle, ajoutant qu'il s'agit d'exercices de "routine" ne "visant aucune tierce partie". L'initiative sino-russe intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes, les Etats-Unis envoyant régulièrement leurs navires de guerre croiser dans cette mer stratégique pour y défendre la "liberté de navigation" selon eux menacée par Pékin. Les manoeuvres annoncées jeudi devraient entraîner en septembre la présence simultanée dans la même zone de navires des marines chinoise, russe et américaine, soit trois des plus puissantes du monde. L'annonce survient deux semaines après une sentence de la cour permanente d'arbitrage (CPA) de La Haye jugeant que les prétentions de Pékin en mer de Chine méridionale n'avaient "aucun fondement juridique". Pékin revendique la quasi-totalité de cette mer, soit 2,6 millions de kilomètres carrés sur un total de plus de trois millions, et se fonde pour cela sur une délimitation en "neuf traits" apparue sur des cartes chinoises des années 1940. Une position qui irrite les pays riverains ayant des revendications rivales, notamment les Philippines et le Vietnam. Pour appuyer ses prétentions territoriales, Pékin a construit ces dernières années en mer de Chine méridionale des îles artificielles géantes capables d'abriter des infrastructures militaires et des pistes d'atterrissage. La décision de la CPA a provoqué la fureur de Pékin et alimenté les tensions avec Washington, qui a envoyé ces derniers mois des navires de guerre à proximité d'îlots contrôlés par la Chine, au nom de la "liberté de navigation". Mais la Chine a qualifié la sentence de la cour de "morceau de papier bon à jeter au rebut", martelant qu'elle n'en tiendrait nullement compte. Pékin a également menacé d'instaurer une "zone d'identification de la défense aérienne" (Adiz), qui verrait les avions civils contraints de s'identifier auprès des autorités militaires chinoises. La Chine et la Russie entretiennent d'étroits liens militaire et diplomatique, affichant souvent leur opposition à l'Occident --notamment aux Etats-Unis --et leurs dirigeants Xi Jinping et Vladimir Poutine sont proches. Les deux pays organisent fréquemment des manoeuvres militaires conjointes. En août dernier, ils ont mené des exercices dans les eaux et l'espace aérien du golfe de Pierre-le-Grand, au sud de la ville russe de Vladivostok, avec 22 navires et plus de 20 avions. En mai 2015, la Chine et la Russie avaient organisé leurs premières manoeuvres navales conjointes dans les eaux européennes, en mer Noire et en Méditerranée. MM. Xi et Poutine se rencontrent fréquemment et leurs pays, tous deux membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, prennent souvent des positions similaires sur des dossiers épineux comme la guerre en Syrie. Source: AFP

mercredi 27 juillet 2016

Activité solaire élevée: la NASA cite qu`il n`y a pas de danger


 

Nous avons un évènement majeur sur le Soleil en ce moment. La NASA ne croit pas qu`il y aura un problème....mais il pourrait en avoir un, et cela est tout ce qu`il faut pour être averti d`avance.

 

L`observatoire spatial  " Solar Dynamics Observatory " qui est en service pour la NASA, a localisé un trou coronal et celui-ci est une énorme zone foncée qui est largement répendue sur la surface solaire. Un trou coronal est une zone de basse densité et de température moins élevée que le reste de la surface solaire.

 

Ces régions sont causées par des écarts dans le champ magnétique du Soleil. La NASA a donc minimisé cette nouvelle, mais ceci est en réalité une déclaration d`une mise en garde, un 180 degrés de leur attitude " pas de soucis " et leur manque d`avertissement substentiel sur le sujet:

 

" Les trous coronaux sont la source de particules de vent solaire à haute vitesse courant hors du Soleil "  NASA le 18 juillet 2016

 

Un petit rappel du 1 septembre 1859, les scientifiques et les observatuers avaient noté une décharge du Soleil et le 2 septembre, cette décherge avait frappé la Terre de plein fouet. Cet évènement est depuis reconnu comme celui de Carrington. Les effets avaient été global, les lignes télégraphiques et  électriques grillées. Si cela se produirait aujourd`hui, tous les systèmes électriques et électroniques seraient paralysés, litérallement.

 

De grande quantité de particules électriques et magnétiques sont relâchés dans l`espace, et quand cela se produit en force, cela peut avoir des effets très dévastateurs sur la grille électrique et nous donner peu de temps à nous préparer. Celle de 2003 qui a touché le Canada et le Nord-Est des États-Unis était presque  catastrophique, causant une perte de courant pour plusieurs jours. Cette CME était si minime à comparer à celle de 1859, celle de Carrington.

 

Certain prédise qu`une CME est attendue pour le 29 juillet; toutefois il est important non seulement de s`y préparer, mais d`être informer que cela peut se produire. Préparez vos cages Faraday ( cherchez sur le net ou un de mes articles ) et surveillez le site de la NASA et autres sites qui suive les activités et anomalies du Soleil.  ( spaceweather.com )

 

En terminant: Ce n`est pas parce que les experts mentionnent qu`il n`y a pas de danger que vous devez vous y fier! Soyez averti et alerte. N`oubliez pas que le Titanic était sous la gouverne d`un capitaine expérimenté. Les pros ne savent pas tout, il est de votre intérêt à devenir votre propre  " expert  " dans la matière.  

 

Source:  beforeitsnews.com

Traduction Benoit Godin

Alerte rouge dans les banques : ça craque en Italie, ça se fissure en Allemagne et ça tremble en Grande-Bretagne

Alerte rouge dans les banques : ça craque en Italie, ça se fissure en Allemagne et ça tremble en Grande-Bretagne


Les banques européennes sont à nouveau en état de vigilance rouge. Les risques de la faible croissance, les taux faibles, les contraintes de sécurité, et les incertitudes du Brexit… Explications d’un séisme annoncé
 
 
Le secteur bancaire européen ne dit mot mais constate que les régulations imposées au lendemain de la crise ne sont pas très efficaces. Plus grave, elles seraient même en partie la cause de la raréfaction des crédits à l’économie en dépit de l’abondance des liquidités. Les banques sont en plein paradoxe. Alors que la BCE leur offre « open-bar », elles utilisent ces liquidités à consolider leurs fonds propres, ou à financer des dettes d’Etat, plutôt qu’à nourrir des crédits à l’économie.
En Italie et en Allemagne, des très grandes banques européennes ont failli sauter depuis deux mois. Certaines ne valent plus que 10 ou 20% de ce qu’elles valaient il y a deux ans : un vent de panique a soufflé sur les marchés financiers, et chacun s’attend à ce que ça recommence.
 
En 2008, les États avaient recapitalisé leurs banques à grands coups d’argent public. On avait vu ce qu’avait donné la chute de Lehman et aucun dirigeant ne voulait infliger ça à son pays. Le renflouement public en a sauvé plus d’une, sauf que les gouvernements ont eu du mal à assumer ces plans d’aides.
 
Parallèlement, les États européens ont renforcé le contrôle et la coordination des activités bancaires.
Ça s’est traduit par un renforcement des ratios de solvabilité et de liquidité. En bref, les banques ont été obligées de gonfler leur fond propre et de veiller à ne pas prendre trop de risques.
Le renforcement des fonds propres les a ainsi privées de moyens pour financer des crédits à l’économie, d’autant qu’elles ont aussi surveillé les risques pris.
Le résultat de cette médecine ultra précautionneuse, est que la distribution de crédits à l’économie s’est raréfiée.
L’Union bancaire, organisme européen qui est né de cette préoccupation de régulation renforcée, et qui est censée gérer les résolutions de crise de manière uniforme, s’est mis très récemment en ordre de bataille. Et l’une de ses principales disposition est ultra simple : l’argent public, celui des contribuables, ne doit pas recapitaliser – financer – les banques. Plus de sauvetage direct comme en 2008-2009.
Le mécanisme de sortie de crise consiste maintenant à faire renflouer la banque en difficulté par ceux qui ont un intérêt direct dans la banque : actionnaires, prêteurs et déposants de plus de 100 000 euros. C’est le fameux bail-in entré en vigueur le 1 er janvier 2016.
On cherche à éviter à tout prix, le n’importe quoi : c’est à dire d’un coté ,
  • des banques qui financent les États, surtout ceux qui ont une dette publique élevée ;
  • et de l’autre , à l’inverse des États qui financeraient les banques pour les recapitaliser.
Le risque dans tout ça étant l’aléa moral :
  • les banques prennent des risques, car elles savent qu’elles seront secourues en cas de besoin.
  • Du coup, les États s’excitent sur leur endettement et dépassent les normes exigées.

Ce qui est dangereux, c’est la dépendance réciproque du duo banques-États. C’est le cas en Italie, c’est aussi le cas en France.
Les banques sont donc encore loin d’inspirer la confiance des investisseurs et la défiance s’est cristallisée autour de trois foyers de crise.
Premièrement, un foyer de crise en Italie, où les banques italiennes sont mal en point. L’État est surendetté et les risques sur l’économie ont grossi.
  • 360 milliards d’euros de créances dites douteuses, ou presque 1 crédit sur 5 accordé sans garantie sérieuse, dont au moins 200 milliards que les marchés jugent irrécupérables.
  • Unicrédit, Intelsat San Paolo, Mediobanca, toutes sont dans la tourmente, même Monte des Paschi di Siena, la plus vieille banque du monde. Cette banque toscane a ainsi perdu plus de 90% de sa valeur en un an. Aucun investisseur ne s’aventurerait à la racheter tant on ne sait pas ce que contient son bilan.
  • En cause et ce n’est pas nouveau, des prêts accordés sans garantie et des maquillages de compte. On prend les anciennes recettes qui ont engendré les crises précédentes et on recommence.
Les banques italiennes ne sont certes pas les seules en mauvaise posture, mais les établissements bancaires transalpins ont la particularité d’avoir des coûts de gestion importants, et une maîtrise du risque insuffisamment rigoureuse.
Le paysage financier est très morcelé, il y a énormément de petites banques – le Financial Times écrit même qu’il y a en Italie plus de banques que de pizzerias.En fait, les banques italiennes ont été peu confrontées à la crise de 2008, et ne se sont pas réorganisées de l’intérieur. Dans un contexte où les taux d’intérêt sont très bas, comme c’est le cas en Europe, les profits le sont aussi, donc les mauvais gestionnaires sont les premiers touchés.
 
 
Pourquoi ne pas utiliser la procédure de bail-in ?
Ici, les créanciers ne sont pas des hedge funds ou des compagnies d’assurance, ce sont des petits épargnants qui ont été encouragés à investir dans des obligations.
>> Du coup, c’est Mr tout le monde qui serait touché, et ça, Matteo Renzi n’en veut pas, et milite donc pour avoir le droit de renflouer lui-même ses établissements en peine. C’est la première crise pour l’Union bancaire, la première tentative de contournement de la règle.
 
Les américains ont eux déjà rendu leurs copies. En ce moment, on entend beaucoup parler beaucoup des banques italiennes, et pourtant, celle qui est recalée, selon la Réserve fédérale américaine, est une banque allemande. Deutsche Bank, une des plus importantes d’Europe, à son nom, on pourrait l’imaginer robuste.
 
Et pourtant, le FMI a diagnostiqué que cet établissement financier était porteur de risque systémique. Si la banque s’écroule, elle ne tombera pas seule.
Deutsche Bank est à l’Allemagne ce qu’est BNP Paribas en France, mais elle est surtout la banque à avoir le plus souffert de la crise de 2008, sans jamais vraiment s’en remettre. Son action vaut aujourd’hui 12,60 euros – 8% du prix de 2007.
 
Alors, schéma d’une faillite annoncée ? Elle a d’abord reçu deux amendes : pour sa participation à la manipulation des taux LIBOR et une autre de la part des américains pour non-respect des sanctions. Malgré recapitalisation, restructuration et coupes d’emplois, elle affiche une perte record en 2016 et inquiète tous les investisseurs de la place, car elle est liée à beaucoup d’autres établissements bancaires.
 
D’autant plus que le Brexit est arrivé. La banque germanique perçoit 19% de ses revenus outre-Manche. Autant dire que ce sont des revenus incertains pour les années qui arrivent et encore de longues années d’atermoiement.
Ce n’est pas fini, la banque allemande est surtout exposée sur un montant sans précédent sur les marchés des dérivés, plus de 20 fois le PIB allemand. Ce marché est devenu moins rentable, surtout le marché des taux. Une simple baisse de cet engagement lui serait fatale, ses fonds propres seraient bien loin de suffire.
 
Certains voient la Deutsche Bank comme le prochain Lehman, capable de mettre l’euro à terre.
 
Extraits: sansapriori.net

Pékin prévient des risques entre militaires avec les Etats-Unis



La Chine et les Etats-Unis doivent traiter correctement les questions "sensibles" sous peine de "dérégler et déstabiliser" leurs relations militaires, a prévenu ce lundi un haut responsable chinois lors d'une visite de la conseillère à la sécurité nationale américaine.

Susan Rice, conseillère à la sécurité du président Obama, est la plus haute personnalité américaine de passage dans la capitale chinoise depuis le verdict, rendu le mois dernier par la Cour permanente d'arbitrage (CPA) de La Haye, privant la Chine de "tout fondement juridique" sur ses prétentions territoriales en mer de Chine méridionale.

Cet arbitrage a été immédiatement rejeté et qualifié de "chiffon de papier" par Pékin, qui y voit la main de Washington.

La Chine revendique sa souveraineté sur la quasi-totalité de cette mer, au grand dam de ses voisins, Philippines en tête.

La visite de Susan Rice est destinée à préparer celle du président Obama pour le G20 prévu début septembre à Hangzhou (est de la Chine).

Washington a envoyé ces derniers mois la VIIè flotte américaine croiser dans les eaux disputées pour assurer la liberté de navigation et transmettre un message de fermeté à Pékin, qui a multiplié les constructions sur les îlots et récifs revendiqués.

Le général Fan Changlong, vice-président de la Commission militaire centrale (CMC) - la direction communiste suprême de l'armée - a prévenu Mme Rice des dangers menaçant les deux puissances.

"Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et (reconnaître que) au fond de cette relation, nous sommes toujours confrontés à des obstacles et des défis", a déclaré le général, ajoutant que les relations militaires "ont été affectées par des paramètres compliqués et sensibles".

"Si nous ne traitons pas comme il faut ces paramètres, cela dérèglera et déstabilisera très probablement" le statu quo actuel "équilibré de nos relations de militaires à militaires", a souligné le général Fan, placé sous l'autorité directe du président Xi Jinping.

Ce dernier a pour sa part assuré que Pékin était "fortement engagé" à bâtir de bonnes relations avec Washington, sur les principes de "pas de conflit, pas de confrontation, respect mutuel et coopération gagnant-gagnant".

Rice a fait valoir que "les risques de conséquences non-voulues" entre les deux armées ont été réduits grâce à de meilleures communications.

Malgré cela, "nous avons des défis et des divergences à discuter et à gérer", a-t-elle souligné.

Rice a également déclaré que les relations entre la Chine et les Etats-Unis étaient "les plus conséquentes dans le monde d'aujourd'hui".


Source: wikistrike.com

Daesh veut une guerre civile en France



Face au risque de tensions après l'assassinat d'un prêtre dans une église par deux jihadistes, le président François Hollande a réuni mercredi les autorités religieuses pour tenter de maintenir la cohésion de la société française, déjà très ébranlée par l'attentat de Nice.

Parallèlement, l'enquête, qui a permis d'établir l'identité d'un premier assaillant, Adel Kermiche, un Français de 19 ans habitant près de l'église visée par cet attentat inédit, se poursuit pour identifier son complice.

A l'Elysée, les représentants des différentes religions ont demandé au chef de l'Etat une sécurité renforcée des lieux de culte et affiché leur unité.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a fait part de la "sidération" des musulmans devant "un sacrilège blasphématoire".
L'archevêque de Paris, André Vingt-Trois, a estimé que les croyants de France "ne doivent pas se laisser entraîner dans le jeu politique" du groupe Etat islamique (EI-Daesh) qui "veut dresser les uns contre les autres les enfants d'une même famille".

"En s'attaquant à un prêtre, on voit bien quel est l'objectif: jeter les Français les uns contre les autres, s'attaquer à une religion pour provoquer une guerre de religions", avait estimé dès mardi le Premier ministre Manuel Valls.

François Hollande a également réuni mercredi un Conseil de sécurité et de défense à l'issue duquel a été précisée la répartition des 10.000 militaires de l'opération Sentinelle de lutte antiterroriste qui viennent en appui des forces de police: 4.000 militaires à Paris, 6.000 en province pour tenir compte des vacances d'été.

Quelque 2.500 personnes ont "manifesté leur intérêt" pour la réserve opérationnelle de la gendarmerie, qui doit participer à la sécurisation renforcée des évènements et fêtes estivales, a indiqué le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

Mardi soir, le président, dont la tâche est compliquée par une très forte impopularité depuis son accession au pouvoir, avait exhorté les Français à ne pas se diviser.

Dans un éditorial mercredi, le quotidien Le Monde souligne que les chefs jihadistes "appellent à cette guerre civile en France, pour faire croire que l'Occident est en guerre contre l'islam. Ils espèrent en finir avec cette anomalie, cette +zone grise+, selon leur expression, ce pays où des religions coexistent pacifiquement dans le cadre ancien, et tolérant, que nous appelons laïcité. (...). Ne pas y céder, jamais, est le premier acte de résistance d'une société telle que la nôtre - c'est aussi son honneur - et une première défaite infligée à l'ennemi".

La presse française dans son ensemble a demandé des "actes" au gouvernement, et aux Français de "faire bloc" alors que les attentats se multiplient depuis dix-huit mois contre le pays, engagé dans la coalition militaire internationale contre l'EI en Irak et en Syrie. C'est la première fois qu'un lieu de culte catholique est attaqué en Europe par des jihadistes.

Moins de deux semaines après le carnage de Nice le 14 juillet (84 morts, 435 blessés) perpétré par un Tunisien et revendiqué par l'EI, deux assaillants ont égorgé mardi un prêtre de 86 ans, Jacques Hamel, dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, une banlieue ouvrière de Rouen (nord-ouest).

Au préalable, les deux assaillants, abattus par la police alors qu'ils criaient "Allah Akbar" (en arabe: "Dieu est le plus grand"), avaient pris dans l'église six personnes en otages: le prêtre, trois religieuses et un couple de paroissiens, dont l'homme a été grièvement blessé par les jihadistes.

La France, parfois qualifiée de "fille aînée de l'Eglise" catholique, est le pays d'Europe avec la plus forte communauté musulmane (environ 5 millions) et juive (plus de 500.000 personnes).

Roses blanches, ours en peluche et bougies s'accumulaient mercredi devant l'entrée de la mairie de Saint-Etienne-du-Rouvray, ainsi que des messages, souvent anonymes, tels que: "Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences".

"Le vrai risque, c'est une radicalisation d'une partie de l'opinion catholique, dont une part non négligeable déjà vote Front national", le parti d'extrême droite, juge Odon Vallet, historien français des religions.
"Désormais, il pourrait y avoir une opinion catholique, non pas unanime, mais assez importante qui demande des actes plus forts à l'égard de l'islamisme violent, avec le risque de s'en prendre à la communauté musulmane".

Mais sur le terrain politique, où les positions se durcissent à l'approche de la présidentielle de 2017, la polémique enclenchée au lendemain de l'attentat de Nice a déjà rebondi: l'opposition de droite et d'extrême droite mettent chacune en cause l'efficacité de la politique antiterroriste du gouvernement.

Adel Kermiche était en effet déjà inculpé pour avoir tenté à deux reprises, en 2015, de se rendre en Syrie. Il était assigné à résidence avec un bracelet électronique depuis mars, après une dizaine de mois en prison.

Tout en défendant son action, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a rejeté l'idée émise par la droite d'une mise en rétention des personnes fichées pour radicalisation: "c'est anticonstitutionnel" et par ailleurs "ce serait totalement inefficace".

Frappée trois fois en 18 mois par des attentats jihadistes sans précédent (17 morts en janvier 2015, 130 le 13 novembre, 84 le 14 juillet), la France reste sous une "menace très élevée", a répété mardi François Hollande.


Source: AFP

mardi 26 juillet 2016

Les Etats-Unis continueront de patrouiller en mer de Chine

Les Etats-Unis continueront de patrouiller en mer de Chine méridionale, a déclaré à Pékin à des responsables chinois Susan Rice, conseillère à la sécurité du président Obama, citée mardi par un haut responsable américain. Rice est l'un des plus hauts responsables américain visitant la Chine depuis que la Cour permanente d'arbitrage (CPA) de La Haye a donné tort à Pékin dans le différend international sur la mer de Chine. Ce verdict a privé la Chine de "tout fondement juridique" sur ses prétentions territoriales en mer de Chine méridionale. Cet arbitrage avait été immédiatement rejeté et qualifié de "chiffon de papier" par Pékin, qui y voit la main de Washington. La Chine revendique sa souveraineté sur la quasi-totalité de cette mer, au grand dam de ses voisins, Philippines en tête. La visite de Susan Rice est destinée à préparer celle du président Obama pour le G20 prévu début septembre à Hangzhou (est de la Chine). "Ces opérations (navales) sont légales et ocntinueront", a déclaré Mme Rice citée par le responsable américain qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. La Chine et les Etats-Unis doivent traiter correctement les questions "sensibles" sous peine de "dérégler et déstabiliser" leurs relations militaires, avait prévenu lundi un haut responsable chinois. Washington a envoyé ces derniers mois la VIIe flotte américaine croiser dans les eaux disputées pour assurer la liberté de navigation et transmettre un message de fermeté à Pékin, qui a multiplié les constructions sur les îlots et récifs revendiqués. Le général Fan Changlong, vice-président de la Commission militaire centrale (CMC) -la direction communiste suprême de l'armée -avait prévenu Rice des dangers menaçant les deux puissances. "Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et (reconnaître que) au fond de cette relation, nous sommes toujours confrontés à des obstacles et des défis", a déclaré le général, ajoutant que les relations militaires "ont été affectées par des paramètres compliqués et sensibles". "Si nous ne traitons pas comme il faut ces paramètres, cela dérèglera et déstabilisera très probablement" le statu quo actuel "équilibré de nos relations de militaires à militaires", a souligné le général Fan, placé sous l'autorité directe du président Xi Jinping. Source: AFP