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vendredi 27 mars 2020

DES CAMIONNEURS REFUSANT DE LIVRER DES ALIMENTS À NYC



Les camionneurs refusent de transporter des charges à New York et dans les banlieues environnantes comme New Rochelle qui ont été durement touchées par le coronavirus, même si la demande d'épicerie est double ou triple par rapport aux niveaux normaux, les acheteurs stockant de la soupe et d'autres biens de consommation courante.

L'appel de la Maison Blanche à tous ceux qui quittent la ville de New York pour se mettre en quarantaine pendant 14 jours a effrayé certains chauffeurs, selon les personnes surveillant les expéditions, tandis que les couvre-feux de livraison et les demandes d'enregistrement des «employés essentiels» ont créé des frictions supplémentaires. Certains exploitants d'entrepôt insistent même pour prendre les températures des chauffeurs de camions lorsqu'ils entrent dans les entrepôts. De nombreux camionneurs ne veulent tout simplement pas risquer d'être infectés et de répondre à toutes les exigences.

Un rapport du 25 mars du Supply Chain Analysis Network, un rapport sur l'état de l'industrie compilé par des experts dans le domaine, a noté une «préoccupation particulière liée à la chaîne d'approvisionnement des épiceries desservant la ville de New York». Bien que le rapport indique que «la chaîne d'approvisionnement des épiceries devrait être en mesure de maintenir et d'améliorer les flux», il a constaté que les camionneurs «étaient beaucoup plus susceptibles de rejeter les offres de livraison» dans la région métropolitaine de New York.

Il y a environ 8,62 millions de personnes dans les cinq arrondissements de New York. Comme vous pouvez l'imaginer, ils mangent BEAUCOUP de nourriture. Comme de plus en plus de camionneurs refusent de se rendre en ville, des pénuries alimentaires vont inévitablement se produire.

Que peut-il commencer à se produire si les magasins sont épuisés? Troubles civils? Des gangs errants qui volent? Anarchie totale? Le temps nous le dira.

Source: halturnerradioshow.com

jeudi 26 mars 2020

COVID-19: les plans secrets du Pentagone et du Canada


Pour la première fois dans l'histoire moderne des États-Unis, le Pentagone vient de recevoir des ordres secrets de se préparer à assumer la «continuité du gouvernement», si la crise du coronavirus engendre des situations qui empêchent les autorités civiles d’exercer leurs responsabilités et d’assurer la sécurité intérieure.  
Selon Newsweek, le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a signé, le 1er février, des directives secrètes ordonnant au US Northern Command (NORTHCOM) de «se préparer à se déployer» à l'appui de «missions extraordinaires potentielles» que pourrait provoquer la pandémie. Elles incluent «la possibilité d'une certaine forme de loi martiale», où des commandants militaires se verraient confier des pouvoirs exécutifs à travers les États-Unis.  
Ces plans d’urgence «Above-Top Secret» portant les noms de code OCTAGON, FREEJACK et ZODIAC sont désormais en place, rapporte Newsweek
En principe, le soutien que le NORTHCOM fournit aux autorités civiles est légalement limité par la loi du Posse Comitatus Act de 1878. Adoptée en réponse aux séquelles de la guerre de Sécession, elle restreint le rôle de l'armée américaine dans l'application des lois nationales. 
Mais la loi créant le Northern Command prévoit qu’en cas d'urgence nationale, naturelle ou d'origine humaine, il peut prendre en charge la situation. 
Vous ne le saviez sans doute pas, mais le Canada et le Québec sont dans le périmètre de sécurité américain relevant du Northern Command et l’armée américaine peut légalement intervenir au Québec pour des missions de sécurité intérieure. Remarquez, pas seulement au Canada, mais aussi au Mexique et partout ailleurs en Amérique du Nord.  
Le Northern Command a été créé à la suite de l’attentat du 11 septembre 2001 pour planifier, organiser et exécuter des missions de défense intérieure, de soutien aux autorités civiles et de «gestion des conséquences d’un événement terroriste utilisant une arme de destruction massive».  
Son aire de responsabilité englobe le Canada, le Mexique et le littoral nord-américain jusqu’à 500 milles nautiques des côtes des océans Atlantique et Pacifique, et comprend également le golfe du Mexique, le détroit de Floride, les Bahamas et une partie des Caraïbes. Contrairement au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui assure la défense aérospatiale du continent, l’état-major du NORTHCOM, dont le siège est au Colorado comme celui du NORAD, ne comprend aucun général canadien.  
Les responsabilités que Washington attribue au NORTHCOM empiètent sur la souveraineté du Canada, du Mexique et des Bahamas. Le Canada a-t-il été forcé de s’y intégrer? Ce qu’on sait, c’est que peu après la création du Northern Command, le gouvernement libéral de Jean Chrétien a signé, en décembre 2002, un «programme d’assistance civile» avec les États-Unis, qui prévoit les conditions de déploiement de troupes américaines au Canada à la suite d’une attaque terroriste ou d’une catastrophe naturelle. La pandémie de la COVID-19 actuelle correspond parfaitement à la définition d’une catastrophe naturelle. Elle est même de très grande envergure.   
L’état-major du Northern Command développe présentement des plans opérationnels d’intervention pour faire face à toute éventualité. Les scénarios catastrophes envisagés comprennent des violences causées par des pénuries alimentaires ou l’inaccessibilité aux soins de santé qui engendreraient des troubles dans les grandes villes américaines. Aux États-Unis, la dangerosité d’une telle situation serait amplifiée par la libre circulation des armes à feu, dont des fusils d’assaut. 
D’ailleurs, le Pentagone a ordonné à tout le personnel en uniforme de rester sur ou à proximité des bases militaires à travers les États-Unis afin d’être en état d’alerte et disposé à se déployer rapidement. L'armée américaine est elle-même vulnérable à la pandémie et cette directive de confinement sert aussi à protéger les militaires de la COVID-19.
Source: journaldequebec.com

dimanche 22 mars 2020

Une deuxième vague de contaminations a commencé en Asie


De la célèbre plage australienne de Bondi Beach aux rues de New Delhi, à travers toute l'Asie, les autorités ont intensifié ce week-end leurs efforts pour ralentir le coronavirus, alors qu'une seconde vague de contaminations est enregistrée dans des régions qui croyaient l'épidémie sous contrôle.   

Des mesures visant à restreindre les déplacements ont été prises par différents pays comme en Malaisie où l'armée a été déployée pour imposer le confinement.       
Le nombre de cas enregistrés en Asie a dépassé les 95 000, soit un tiers des cas de COVID-19 enregistrés dans le monde, selon un décompte effectué par l'AFP       
En dehors de la Chine, où plus de 80 000 personnes ont été contaminées après l'apparition en décembre du premier cas du nouveau coronavirus à Wuhan, la Corée du Sud est le pays d'Asie le plus touché avec plus de 8500 cas.       
Alors que le nombre de personnes porteuses de la COVID-19 en Chine n'a cessé de baisser ces dernières semaines, d'autres pays voient les bilans s'alourdir.       
La Thaïlande a enregistré dimanche une soudaine hausse, avec 188 nouveaux cas, laissant planer des doutes sur les chiffres recensés par ses deux voisins, la Birmanie et le Laos, qui ne font état d'aucun cas.   
Après avoir fermé ses frontières aux non-résidents et aux étrangers, l'Australie, qui compte 1300 cas, a demandé aux habitants d'annuler leurs déplacements à l'intérieur du pays.       
Le Pakistan, où 300 personnes seraient porteuses du coronavirus, a suspendu tous les vols internationaux.       
Des millions d'Indiens ont été soumis dimanche à un couvre-feu national à titre expérimental dans la lutte contre cette pandémie qui a déjà fait plus de 13 000 morts dans le monde.       
Le nombre de tests de dépistage a été augmenté dans ce pays de 1,3 milliard d'habitants, où 320 cas ont été recensés, un chiffre qui serait largement sous-estimé. 
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé l'Asie du Sud-Est à mener une lutte «violente» contre cette épidémie, redoutant qu'elle conduise à l'effondrement de systèmes de santé déjà fragiles.       
Dans les pays où l'épidémie semblait maîtrisée, les autorités font désormais face à une deuxième phase de contaminations, notamment liée aux personnes rentrant de l'étranger.       
Singapour a interdit aux visiteurs de courte durée de se rendre dans cette cité-État densément peuplée, après une vague de cas importés qui a porté à 432 le nombre total de cas recensés.       
À Hong Kong, où le pire semblait derrière, le nombre de personnes contaminées a presque doublé la semaine dernière, de nombreuses personnes retournant dans le centre financier.
Source: journaldemontreal.com