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samedi 17 septembre 2016

Le torchon brûle entre Washington et Moscou après la frappe américaine qui a tué 62 soldats syriens


Alors qu'un bombardement attribué à la coalition menée par les Etats-Unis s'est abattu sur des positions de l'armée syrienne le 17 septembre et que Moscou accuse Washington de «protéger Daesh», la tension est à son comble.

  • Alors que Daesh a entamé une offensive contre les positions de l’armée syrienne juste après le bombardement, le dirigeant du centre russe de réconciliation en Syrie Vladimir Savtchenko a indiqué que les combats entre les combattants islamistes et les forces syriennes, aidées par l’aviation russe, se poursuivaient. Dix frappes russes ont déjà été effectuées depuis l’incident.
Selon un communiqué de presse du commandement général russe, 62 soldats syriens sont morts et une centaine d'autres ont été blessés dans une frappe aérienne en Syrie, attribuée aux Etats-Unis.
Washington assure avoir averti la Russie de sa frappe imminente, ce que cette dernière réfute, accusant la Maison blanche de soutenir l'organisation terroriste Daesh.

Source: rt

vendredi 16 septembre 2016

L’armée d’occupation prépare les Israéliens à des tirs de roquettes massifs



Le Commandement du Front intérieur de l’armée d’occupation israélienne effectuera un exercice militaire à partir de dimanche jusqu'à mercredi, avec notamment une fausse alerte aux roquettes qui retentira dans tous les territoires occupés mardi soir, rapporte le site israélien i24.
L'objectif de cet exercice est d'entraîner les Israéliens à se refugier le plus rapidement possible à l'abri en cas d'attaques à la roquette.
Le Hezbollah aura la capacité de tirer quotidiennement environ 1.500 roquettes à longue portée, et de cibler le centre de l’entité sioniste, selon l'armée d’occupation.
Des évaluations récentes réalisées par le Commandement du Front intérieur estiment, qu'en cas de conflit sur plusieurs fronts simultanés, près de 95% des roquettes seraient des projectiles à courte portée capables de parcourir une distance maximale de 40 km, et pas plus d'un pour cent d'entre elles pourraient s'abattre sur des zones résidentielles.
Les tirs de roquettes, de missiles et d’obus de mortiers représentent les menaces les plus immédiates contre « Israël », depuis la bande de Gaza, le Liban et la Syrie, indiquent les dirigeants israéliens.
En cas d'attaques sur plusieurs fronts simultanés, « Israël » fera face à quelque 230.000 projectiles, précise le « Commandement de la Défense ».
Ces dernières semaines, les soldats réservistes ont également été appelés à participer à des exercices de recherche et de secours organisés par l'armée d’occupation.
En cas de guerre avec le Hezbollah, sur les 750.000 colons israéliens implantés dans le nord de l’entité sioniste, contraints de fuir, les autorités d’occupation seront en mesure de placer environ 95.000 d'entre eux dans des hôtels ou des kibboutz.


Source: almanar.com.lb

Moscou soupçonne les USA de défendre les terroristes


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov admet que l'incapacité des États-Unis à faire la distinction entre l’opposition modérée et les terroristes est liée avant tout avec la volonté de Washington de soustraire ces derniers aux attaques et aux frappes.

Cinq jours après la conclusion de l'accord entre les États-Unis et la Russie sur la Syrie, Washington fait traîner le respect de ses obligations sur la distinction entre l'opposition modérée et les terroristes en Syrie, une situation qui agace Moscou.


Les USA informent la Russie sur la localisation de l’opposition modérée. Dans une interview accordée à Sputnik, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a supposé que ce retard dans la mise en place d'une distinction entre l'opposition modérée et les terroristes en Syrie s'explique par le fait que « quelqu'un à Washington voudrait soustraire les terroristes aux attaques et aux frappes ». « Au moins, en ce qui concerne le Front Fatah al-Sham (anciennement Front al-Nosra, ndlr), de tels soupçons sont assez graves», a conclu le ministre. En outre, bien que Washington ait fourni à Moscou des informations concernant la localisation des groupes d'opposition qu'il contrôle, la distinction entre l'opposition dite modérée et les terroristes du Front Fatah al-Sham n'a pas été faite. Le 12 septembre, un régime de cessez-le-feu d'une durée d'une semaine est entré en vigueur en Syrie. Cependant, selon le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, seule l'armée syrienne respectait le cessez-le-feu trois jours après l'instauration de la trêve, « alors que l'opposition modérée dirigée par les États-Unis augmente le nombre d'attaques contre des zones résidentielles ».

Source: fr.sputniknews.com

mercredi 14 septembre 2016

Fukushima : le réacteur numéro un bientôt libéré de son coffrage de sécurité


Tepco, l'opérateur qui gère la centrale dévastée, a commencé à démanteler les murs du coffrage de sécurité du réacteur, construit en 2011. Il espère avoir terminé d'ici la fin de l'année.

Pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, le bâtiment du réacteur numéro un de la centrale nucléaire japonaise dévastée va de nouveau être observable à l'oeil nu. Et ce, alors même que le Japon, toujours marqué par l'ampleur de la catastrophe, vient de relancer un troisième réacteur nucléaire .
Tepco, l'opérateur japonais qui gère la centrale, vient en effet de commencer le démantèlement des murs du coffrage de sécurité qui a été construit autour des bâtiments dévastés afin de tenter de limiter les émissions radioactives.
Source: lesechos.fr Claude Fouquet

Washington précipite la Corée "au bord de l’explosion", selon Pyongyang


Pyongyang a accusé mercredi les Etats-Unis de précipiter la péninsule coréenne "au bord de l'explosion", au lendemain du survol de bombardiers américains en réponse au cinquième essai nucléaire effectué par le Nord.

Les deux bombardiers supersoniques B-1B étaient escortés dans le ciel sud-coréen par des chasseurs américains et sud-coréens.

Cette démonstration de force, quatre jours après l'essai nucléaire nord-coréen, était destinée à témoigner "l'engagement inébranlable" des Etats-Unis dans la défense de leurs alliés dans la région, a expliqué mardi le général Vincent Brooks, commandant des forces américaines en Corée du Sud.

De tels survols avaient déjà été effectués à la suite des précédents essais nord-coréens.

"Ces provocations extrêmement irresponsables des va-t'en guerre impérialistes américains poussent chaque heure la situation sur la péninsule coréenne au bord de l'explosion", a déclaré l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

Elle avertit que l'armée nord-coréenne est dotée de "tous les moyens nécessaires à une riposte militaire" pour frapper l'ennemi "d'un seul coup" en cas d'attaque.

Les Etats-Unis envisagent également d'envoyer le mois prochain le porte-avions nucléaire USS Ronald Reagan et l'escadre de son groupe de combat dans les eaux sud-coréennes dans le cadre d'un exercice naval conjoint, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Un porte-parole des forces américaines en Corée du Sud s'est refusé à confirmer cette information.
Les troupes américaines sont présentes en Corée du Sud depuis la guerre de 1950-53, qui a pris fin avec un armistice et non un traité de paix.
Environ 28.000 militaires américains sont actuellement déployés sur la péninsule.
  
Source: AFP

"Etats-Unis d'Atomiques": La Bombe est autorisée


En contradiction avec l’esprit du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de 1968, le gouvernement états-unien vient de valider la construction d’une nouvelle génération de bombes atomiques, la B61-12. C’est en raison de son engagement à délivrer l’Humanité de la menace nucléaire que Barack Obama a reçu le Prix Nobel de la Paix 2009.

 La B61-12, la nouvelle bombe nucléaire états-unienne destinée à remplacer la B-61 stockée en Italie et dans d’autres pays européens, a été « officiellement autorisée » par la National Nuclear Security Administration (NNSA), l’agence du département de l’Énergie chargée de « renforcer la sécurité nationale à travers l’application militaire de la science nucléaire ».
Après quatre années de projetisation et d’expérimentation, la NNSA a donné son feu vert à la phase d’ingénierisation qui prépare la production en série. Les nombreux composants de la B61-12 sont projetés et testés dans les laboratoires nationaux de Los Alamos et Albuquerque (Nouveau Mexique), de Livermore (Californie), et produits (en utilisant en partie ceux de la B-61) dans une série de sites au Missouri, Texas, Caroline du Sud et Tennessee. À quoi s’ajoute la section de queue pour le guidage de précision, fournie par Boeing.
Les B61-12, dont le coût est prévu autour de 8-12 milliards de dollars pour 400-500 bombes, commenceront à être fabriquées en série dans l’année fiscale 2020, qui commence le 1° octobre 2019. A partir de là elles commenceront à remplacer les B-61.
Selon les estimations de la Fédération des scientifiques américains (Fas), les USA ont aujourd’hui 70 bombes nucléaires B-61 en Italie (50 à Aviano et 20 à Ghedi Torre), 50 en Turquie, et 20 respectivement en Allemagne, Belgique et Pays-Bas, pour un total de 180. Mais personne ne sait exactement combien il y en a effectivement : à Aviano (Région Frioul) il y a 18 bunkers en mesure d’en stocker plus de 70. Dans cette base et à Ghedi ont déjà été effectuées des modifications, comme le montrent des photos satellitaires publiées par la Fas. Des préparatifs analogues sont en cours dans les autres bases en Europe et Turquie.
La NNSA confirme officiellement que la B61-12, définie comme « un élément fondamental dans la triade nucléaire US » (terrestre, navale et aérienne), remplacera les actuelles B61-3, -4 et -10. Ce qui confirme donc ce que nous avons déjà documenté. La B61-12 n’est pas une simple version modernisée de la précédente, mais une nouvelle arme : elle a une tête nucléaire à quatre options de puissance sélectionnables, avec une puissance moyenne équivalente à quatre bombes de Hiroshima ; un système de guidage qui permet de la larguer à distance de l’objectif ; la capacité de pénétrer dans le terrain pour détruire les bunkers des centres de com-mandement dans une attaque nucléaire surprise. Les nouvelles bombes, que les USA se préparent à installer en Italie et dans d’autres pays européens dans le cadre de l’escalade contre la Russie, sont des armes qui abaissent le seuil nucléaire, c’est-à-dire rendent plus probable le lancement d’une attaque nucléaire.
La 31st Fighter Wing, l’escadrille de chasseurs-bombardiers US F-16 basée à Aviano, est prête à l’attaque nucléaire vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et, comme le démontre la Fas, des pilotes italiens aussi sont entraînés à l’attaque nucléaire sous commandement US avec les chasseurs-bombardiers Tornado basés à Ghedi. En attendant qu’arrivent aussi à l’aéronautique italienne les chasseurs F-35 dans lesquels, annonce l’US Air Force, « sera intégrée la B61-12 ».
La première escadrille de F-35, dont le siège est la base de Hill dans l’Utah, a été officiellement déclarée « combat ready » (prête au combat). L’US Air Force dit ne pas prévoir quand l’escadrille de F-35 sera « combat proven » (essayée au combat), mais qu’est « probable son déploiement outre-mer au début de 2017 ».
La ministre de la Défense, Roberta Pinotti, espère qu’elle sera déployée en Italie, déjà « choisie » par les USA pour l’installation du Muos qu’« aurait voulu d’autres nations ».
Avec les B61-12, les F-35 et le Muos sur son territoire, l’Italie sera aussi choisie, par le pays attaqué, comme cible prioritaire des représailles nucléaires.
Traduction 
Marie-Ange Patrizio

mardi 13 septembre 2016

Les Etats-Unis «testent» la réaction iranienne au vol d'un avion-espion


Deux avions-espions américains volant à un mile de l’espace aérien iranien ont été avertis qu’ils risquaient d’être abattus. Les USA affirment cette réaction manquait de professionnalisme lors de cette manœuvre destinée à tester Téhéran.

Les tensions entre Washington et Téhéran augmentent. La défense iranienne aurait menacé d’abattre des avions-espions américains qui volaient à proximité de sa frontière, contraignant les Etats-Unis à réclamer la mise en place de règles entre les deux pays pour éviter un conflit armé.

Un certain nombre de responsables de la Défense américaine ont confié, sous couvert d’anonymat, aux chaînes de télévision CNN et Fox News que, lors du week-end du 10 septembre, des militaires iraniens avaient mis en garde l’équipage composé de neuf membres d'un Boeing P-8 Poseidon et l’équipage de 24 soldats d'un EP-3 Aries de ne pas violer l’espace aérien iranien au risque d’être abattus.

Selon des responsables américains, le 10 septembre, les deux avions effectuaient une mission de reconnaissance à 20 kilomètres de la côte iranienne dans le golfe d'Oman et le détroit d'Ormuz, à un mile des eaux territoriales iraniennes.

Un responsable américain a confié à Fox News que les avions américains avaient ignoré l’avertissement et continué leur mission sans violer l’espace aérien iranien. «Nous avons voulu tester la réaction iranienne. Menacer d’abattre quelqu’un à n’importe quel moment, cela n’est pas considéré comme professionnel», a ajouté ce membre de l’administration américaine.

D’autres responsables ont aussi qualifié la menace proférée par Téhéran de non professionnelle et ce, malgré les dernières évaluations du renseignement, selon lesquelles il n’y avait pas de lanceur de missiles dans cette région du pays.

Précédemment en septembre, le général de brigade Abdollah Reshadi avait annoncé que la défense aérienne iranienne surveillait constamment le ciel pour y détecter toute activité hostile.
Un incident a eu lieu récemment dans le Golfe Persique, les Etats-Unis insistant pour que l’Iran n’intimide pas leurs navires de combat dans la région. Il y aurait eu plus de 30 rencontres tendues entre des bateaux iraniens et américains depuis le début de l'année 2016. La semaine dernière, un navire américain a dû modifier son cap après avoir été survolé par un avion iranien à une hauteur de 91 mètres. C’était au moins la quatrième rencontre en moins d’un mois.

Le 10 septembre, le porte-parole des forces armées iraniennes a rejeté les accusations américaines, soulignant que les actions iraniennes restaient ne sortaient pas du cadre du droit international.
Pour éviter de telles rencontres à l’avenir, l’amiral américain John Richardson, chef des opérations navales, a appelé les deux pays à se mettre d'accord sur des règles de comportement à suivre.
Le détroit d’Ormuz est un route maritime capitale, par laquelle passent un cinquième de toutes les livraisons de pétrole de la planète. Les rencontres bilatérales se sont intensifiées cette année après l’arrestation par l’Iran de dix marins américains qui avaient pénétré dans ses eaux territoriales sur deux navires militaires. L’Iran a depuis libéré tous les militaires américains. Les Etats-Unis ont affirmé qu’une défaillance technique avait été à l’origine de l’incident.

Source: rt

lundi 12 septembre 2016

Un porte-avions nucléaire US met le cap sur la Corée du Sud


Washington enverra en Corée du Sud, le porte-avions nucléaire USS Ronald Reagan, qui participera à des manœuvres navales conjointes prévues du 10 au 15 octobre."L'USS Ronald Reagan prendra part aux exercices maritimes conjoints entre les armées des Etats-Unis et de la Corée du Sud, qui auront lieu en mer Jaune et dans la mer du Sud", a déclaré à Yonhap une source militaire sud-coréenne.
Les manœuvres conjointes constitueront une démonstration de force suite à l'essai nucléaire nord-coréen du 9 septembre, a précisé la source.Le but des exercices est de former les forces maritimes alliées à mener des attaques de précision contre des sites stratégiques et les dirigeants nord-coréens en cas d'escalade avec Pyongyang.
L'USS Ronald Reagan est capable de transporter environ 80 avions de combat et 5.400 membres d'équipage. Plusieurs autres navires de guerre accompagneront l'USS Ronald Reagan aux exercices, a indiqué le responsable, y compris les destroyers Curtis Wilbur (DDG-54), John S. McCain (DDG-56), Fitzgerald (DDG-62), Stethem (DDG-63) et Barry (DDG-52).
Selon la source, les Etats-Unis comptent également déployer du matériel militaire stratégique supplémentaire en Corée du Sud durant les manœuvres, tels que des bombardiers nucléaires furtifs B-2.

Source: parstoday.com

Pyongyang prêt pour un nouvel essai nucléaire, affirme Séoul


La Corée du Nord est prête à tout moment à mener un nouvel essai nucléaire, a affirmé ce lundi le ministère sud-coréen de la Défense, trois jours après le plus puissant test jamais réalisé par Pyongyang.

La Corée du Nord a mené vendredi son cinquième essai nucléaire, réalisé comme les précédents sur le site de Punggye-ri (nord-est).

 "Un nouvel essai pourrait être mené dans un tunnel qui part du deuxième tunnel, ou dans le troisième tunnel, où les préparatifs sont terminés", a déclaré aux journalistes le porte-parole du ministère Moon Sang-Gyun.

Il s'est refusé à donner davantage de précisions sur ces soupçons, mais a rappelé que l'armée sud-coréenne était totalement prête à répondre à "d'autres essais nucléaires, lancements de missiles ou provocation terrestre" du Nord.

Le premier essai nucléaire nord-coréen a été réalisé en 2006 dans le premier tunnel, les quatre suivants dans le deuxième tunnel.

Dans un communiqué présentant son cinquième essai comme la réponse nécessaire à la menace nucléaire américaine, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères avait annoncé dimanche que Pyongyang développerait sa dissuasion "en qualité et en quantité".

Pyongyang a affirmé avoir testé vendredi une tête nucléaire susceptible d'être montée sur un missile. La miniaturisation des charges est un des aspects clés de tout programme nucléaire militaire, puisque l'importance de la dissuasion tient aussi à la capacité de projection des bombes.

L'énergie dégagée par le cinquième essai a été estimée à 10 kilotonnes, soit près du double du test mené par Pyongyang il y a tout juste huit mois.

"Les réussites miraculeuses" du programme nucléaire nord-coréen signifient que le Nord a "entre ses griffes" les bases américaines de l'Asie-Pacifique mais aussi le continent américain, s'est félicité lundi le journal du parti unique au pouvoir, Rodong Sinmun.

 Si Washington lançait une guerre contre le Nord, Pyongyang "ferait exploser la terre d'Amérique, et ce faisant extirpera pour de bon les causes de la guerre sur terre".

Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé vendredi de s'atteler à une nouvelle résolution pour imposer des sanctions à Pyongyang.

Mesures "fortes"

La Corée du Nord, qui en théorie, n'a pas le droit de développer un programme nucléaire ou balistique, a déjà subi en représailles cinq salves de sanctions mais n'a montré aucun signe de vouloir en rabattre.

En visite au Japon, Sung Kim, représentant spécial pour la Corée du Nord au sein du Département d'Etat, a expliqué dimanche que Washington et Tokyo tentaient d'obtenir de la communauté internationale "la mesure la plus forte possible" pour riposter à Pyongyang.

Il a également laissé entendre que son pays pourrait prendre de nouvelles sanctions unilatérales face au "comportement provocateur et inacceptable des Nord-Coréens".

Il est attendu dans la journée à Séoul et rencontrera mardi son homologue sud-coréen Kim Hong-Kyun.

Washington veut aussi montrer ses muscles en dépêchant deux bombardiers B-1B pour survoler la Corée du Sud, a rapporté l'agence sud-coréenne Yonhap.

Les forces américaines en Corée du Sud (USFK) ont expliqué que cette opération avait été reportée d'une journée, à mardi, en raison du mauvais temps, se refusant à préciser le type d'avion utilisé.

"Cette mission vise à renforcer l'engagement américain à soutenir son important allié suite à l'essai nucléaire nord-coréen", a déclaré un porte-parole à l'AFP.

Washington a conduit ce type de patrouilles après les précédents tests nucléaires du Nord.

Les Etats-Unis envisagent également d'envoyer le mois prochain le porte-avions nucléaire USS Ronald Reagan et cinq destroyers dans les eaux sud-coréennes dans le cadre d'un exercice naval conjoint, selon Yonhap.

Le porte-parole de l'USFK s'est refusé à confirmer ces informations.
Les troupes américaines sont présentes en Corée du Sud depuis la guerre de 1950-53, qui a pris fin avec un armistice et non un traité de paix.
Source: AFP

L'aviation russe poursuivra ses frappes sur les cibles terroristes


La lutte contre Daech et le Front al-Nosra sera poursuivie, malgré la trêve.

Trêve ou pas, les forces aérospatiales russes continuent à effectuer leurs frappes sur les cibles terroristes du Front al-Nosra et de Daech en Syrie, a déclaré Sergueï Roudskoï, chef du Commandement opérationnel principal de l'État-major de l'armée russe. "Afin de définir les cibles à frapper pour les parties russe et américaine, un Centre exécutif conjoint est en train d'être créé. Ceci permettra de coordonner les frappes des Forces aérospatiales russes et de la coalition conduite par les Etats-Unis", a-t-il expliqué.  


Pourquoi l’accord Moscou-Washington sur la Syrie est-il si secret? Rappelons que dans la nuit de vendredi à samedi, Moscou et Washington ont décroché un accord sur la Syrie. Les parties se sont notamment entendues sur les régions dans lesquelles elles effectueront des frappes aériennes. En accord avec les dirigeants syriens, seules les Forces aérospatiales russes et la Force aérienne des Etats-Unis auront le droit de travailler dans ces régions. Ainsi, les militaires des deux pays vont partager des informations sur les frappes aériennes, ce que les Etats-Unis ont par ailleurs longtemps refusé. Moscou et Washington ont également convenu d'une trêve en Syrie qui débutera ce lundi à 20h00 (heure locale). Le plan de coopération russo-américain comprend notamment des mesures visant à augmenter l'efficacité de la lutte antiterroriste, à consolider le cessez-le-feu et à déboucher finalement sur un retour au processus politique.

Source: fr.sputniknews.com