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samedi 13 mai 2017

Une vague mondiale de cyber-attaques frappe des hôpitaux, des entreprises et des administrations


Une attaque mondiale reposant sur un virus qui infecte des fichiers puis réclame une rançon à l'utilisateur pour les débloquer, frappe des milliers d'utilisateurs, des hôpitaux et de grandes entreprises principalement.

L'entreprise de cyber-sécurité Avast rapporte que plus de 75 000 attaques informatiques ont été détectées à travers le monde, dans la journée du 12 mai, selon un communiqué de l'un de ses dirigeants, Jakub Kroustek.
Cette vague d'attaques est le fait d'un ransomware, ou rançonlogiciel, un type de virus qui infecte des documents informatiques et réclame ensuite de l'argent à leur utilisateur pour les débloquer. Répondant au nom de WannaCry, le logiciel est également connu sous d'autres appellations, comme WCry, WanaCrypt0r, WannaCrypt ou Wana Decrypt0r.

Des experts en sécurité informatique ont expliqué, dans le journal américain New York Times, que le virus exploitait «une vulnérabilité découverte et développée par la NSA» afin de hacker des systèmes d'exploitation Windows.
Selon Kaspersky Lab, société russe spécialisée dans la sécurité informatique, le logiciel malveillant a été publié en avril par le groupe de pirates Shadow Brokers, qui affirmait avoir découvert cette faille.
74 pays à travers le monde ont été affectés par cette attaque informatique internationale, a rapporté la même source.
La Russie, l'Ukraine et Taiwan comptent parmi les pays les plus touchés, selon Avast, même si des organisations en Australie, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie et au Mexique ont également été affectées, selon des analystes.

Dans la matinée du 13 mai, l'AFP a rapporté que le constructeur automobile français Renault avait été touché par la vague de cyberattaques. «Une action est en place depuis hier soir. On fait le nécessaire pour contrer cette attaque», a précisé un porte-parole du groupe.

La Grande-Bretagne et l'Espagne particulièrement touchées


Les autorités espagnoles ont annoncé que le géant des télécoms Telefonica, ainsi que plusieurs autres entreprises, avaient subi des attaques similaires le 12 mai. Le ministère espagnol de l'Energie, cité par l'AFP, a fait savoir que des sociétés de ce domaine avaient elles aussi été atteintes, précisant : «L'attaque a touché ponctuellement des équipements informatiques de travailleurs de différentes sociétés. Elle n'affecte donc pas la prestation de services [et] ne compromet pas la sécurité des données.»

Le même jour, le service public de santé britannique (NHS) avait déclaré dans un communiqué que de nombreux hôpitaux du Royaume-Uni avaient fait l'objet d'attaques via un logiciel baptisé Wanna Decryptor, fonctionnant de la même façon que WCry.

«A ce stade, nous n'avons pas d'élément permettant de penser qu'il y ait eu accès à des données de patients», a précisé le NHS.
Le lanceur d'alerte Edward Snowden, ancien employé du renseignement américain, a réagi sur Twitter, écrivant : «A la lumière des attaques d'aujourd'hui [12 mai], le Congrès doit demander à la NSA si elle connaît d'autres vulnérabilités dans les logiciels utilisés dans nos hôpitaux.»

Dans un communiqué cité par l'AFP, le ministère de la Sécurité intérieure des Etats-Unis, où le géant de la livraison FedEx a également affirmé avoir été touché, a encouragé les victimes de l'attaque à ne pas payer la rançon demandée car cela ne garantissait pas que l'accès aux données serait restauré.

La police russe enregistre des attaques


«Environ 1 000 ordinateurs du ministère russe de l'Intérieur ont été affectés par une cyber-attaque massive», a également déclaré dans la soirée du 12 mai un porte-parole du ministère à l'agence de presse Interfax. L'institution n'aurait toutefois perdu aucune information, a précisé une source interne.
Par ailleurs, l'une des plus grandes banques russes, la banque publique Sberbank, a déclaré avoir détecté des tentatives d'attaques sur ses ordinateurs, qui ont néanmoins échoué.

Source: rt

mardi 9 mai 2017

"La Maison-Blanche sera réduite en cendres"



La Corée du Nord a menacé la Maison-Blanche de la réduire en cendres à la moindre provocation des États-Unis.
Le commandant en chef de l’armée nord-coréenne, Kim Jong-un, a averti dimanche dans la foulée des joutes verbales Washington/Pyongyang que la Maison-Blanche serait réduite en cendres puisque les États-Unis envisageaient de détruire Pyongyang.
Les médias de l’État nord-coréen ont, en fait, publié une déclaration dénonçant l’activité américaine dans la péninsule de Corée.
Le commandant de l’armée nord-coréenne a rappelé que 330 000 soldats américains avaient participé à des exercices militaires, s’apprêtant ainsi à une guerre totale avec la Corée du Nord.
Le responsable militaire nord-coréen a mis en garde les États-Unis qu’en cas d’acte de provocation, Pyongyang procéderait à des représailles pour mettre un terme à toute une histoire entachée de crimes impérialistes.
Source: parstoday.com

Etats-Unis : Un tunnel de stockage de déchets radioactifs s'effondre près d'un site nucléaire


Des centaines d'employés du site nucléaire d'Hanford ont été évacués o qu'un tunnel rempli de matériaux contaminés s'est effondré près du site. Le site a produit dès 1943 le plutonium nécessaire aux premières bombes atomiques américaines.

A la suite de l'effondrement d'un tunnel rempli de matériaux contaminés, les employés du Hanford Site plant, à environ 300 kilomètres au sud-ouest de Seattle, dans l'Etat de Washington aux Etats-Unis, ont été évacués et ceux travaillant dans des bâtiments un peu plus éloignés ont reçu une alerte de leurs responsables au petit matin leur demandant de «s'assurer que les ventilations sont fermées» et de «s'abstenir de manger et de boire».

«Il y a des inquiétudes à propos d'un affaissement dans le sol couvrant un tunnel ferré près d'une ancienne installation de produits chimiques», a déclaré le département américain de l'Energie dans un communiqué, ajoutant : «Les tunnels contiennent des substances contaminées.»

Arrivées sur les lieux, les autorités ont pu constater que le sol au-dessus du tunnel de stockage s'était effondré, créant un trou de plus de six mètres par six. L'installation Plutonium Uranium Extraction facility (PUREX) comporte plusieurs tunnels lesquels mesurent plusieurs centaines de mètres de long, et sont recouvert d'1,5 mètre de terre. En raison de la nature radioactive des déchets et des risques d'infiltration, les autorités fédérales ont décidé ont décidé l'évacuation en raison des risques de contamination pour les employés. Pour l'heure, les équipes spécialisée n'ont constaté aucune fuite, mais les recherches continuent.


Le site de Hanford était spécialisé dans la production de plutonium pour des bombes atomiques et d'uranium pour les centrales nucléaires. Depuis 1989, le gouvernement fédéral a entamé le nettoyage de site, que l'Etat de Washington a qualifié de site le plus contaminé de l'hémisphère nord. Fermé en 1987, Hanford a participé à l'effort nucléaire des Etats-Unis, dès 1943, et constitué une des pièces centrales du projet de première bombe atomique, le projet Manhattan. Les tunnels de stockage ont été mis en place et utilisés à partir des années 1950.

Source: russiatoday.com

dimanche 7 mai 2017

Syrie : vers des combats du ciel Russie/USA ?


La Russie ripostera à toute frappe violant l'accord qui prévoit la création des zones de désescalade à travers la Syrie, c'est ce qu'a annoncé l'état-major de l'armée russe. 
Les commandants de l'état-major russe ont annoncé à Sputnik que toute "frappe venant de la part des terroristes ou de leurs soutiens" fera au préliminaire l'objet d'une enquête qui déterminera les responsabilités : " il n'est pas impensable que la Russie choisisse l'option militaire pour punir les groupes qui ont violé la trêve et le plan dit "zones de désescalade". 
Toujours selon ces commandants, " le gros des efforts à fournir dans les jours et semaines à venir se concentrera sur la formation d'un groupe de travail qui aura pour mission de déclencher une désescalade des tensions et de démarquer les zones sécurisées. Le plan russe a été approuvé par les chefs de 27 groupes armés qui opèrent en Syrie ". 
L'état-major des forces armées russes réagissait en effet aux propos tenus par le porte-parole du Pentagone qui a menacé samedi de "bombarder n'importe quelle région en Syrie". Adrian Rankine-Galloway a déclaré aux journalistes que "l'aviation de la coalition n'hésiterait pas à viser les positions de Daech et d'al-Nosra où qu'elles se situent". 
L'initiative russe prévoit la création de quatre zones de désescalade à Idlib, à Homs, dans la Ghouta orientale et dans le Sud syrien où Daech et al-Qaïda sont présents.Toujours selon ce plan, le ciel de ces régions est fermé à l'aviation des parties en lice qui ne devrait plus les bombarder. 
Les propos du porte-parole du Pentagone remettent en doute la réelle volonté de Washington de voir aboutir le plan russe. Galloway a très clairement affirmé que les avions de la coalition bombarderaient là où Daech et al-Qaïda seraient présents, et ce, pour éviter que les terroristes puissent se réfugier en un autre lieu. 
La trêve signée le 4 avril à Astana par l'Iran, la Turquie et la Russie interdit toute frappe contre les zones précitées qui devraient au contraire servir de refuge aux réfugiés. La violation de cet accord pourrait provoquer la riposte militaire de Moscou, font remarquer les analystes qui soulignent : la réalité est que Daech et al-Qaïda se déplacent suivant l'ordre venu de leurs sponsors à travers tout le territoire syrien, ce qui pourrait justifier des raids américains à venir. 
Source: parstoday.com