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vendredi 4 janvier 2019

Dans un tweet supprimé, le commandement nucléaire américain se déclare «prêt» à «larguer quelque chose»



La veille du Nouvel An, le Commandement stratégique américain, qui supervise l'arsenal nucléaire des États-Unis, a publié un tweet dans lequel il se déclarait prêt à «larguer quelque chose de beaucoup, beaucoup plus gros» que la «grosse boule» de Times Square à New York.

Ce tweet laisse entendre que l'armée américaine est non seulement tout à fait prête à tuer des gens avec des armes nucléaires pour la troisième fois, mais qu'elle est aussi très impatiente de le faire.
Dans les heures qui ont suivi sa publication, le tweet a été supprimé et remplacé par un message d’excuse: «Notre précédent tweet de la nouvelle année était de mauvais goût et ne reflète pas nos valeurs. Nous nous excusons. Nous sommes dédiés à la sécurité de l'Amérique et de ses alliés.»

Le tweet original disait: «La tradition de #TimesSquare résonne dans le #NouvelAn en laissant tomber la grosse boule... si jamais nous en avons besoin, nous sommes prêts à larguer quelque chose de beaucoup, beaucoup plus gros».

Le tweet menaçant de tuer des millions de personnes a été, de façon curieuse, désavoué par le Washington Post comme une «blague sur le largage de bombes».
Bien sûr, rien sur le tweet n'est une blague. Il est en fait conforme à la doctrine militaire américaine et à l'insistance constante et répétée des commandants pour que les militaires soient prêts à «combattre le soir même».

Contrairement à d’autres puissances nucléaires, dont la Chine et l’Inde, les États-Unis se réservent le droit d’utiliser en premier les armes nucléaires. Cela signifie qu’il n’y a effectivement pas de contraintes internes si le président américain notoirement impétueux, Donald Trump, décidait de «larguer quelque chose».

Et pas seulement le Président. Dans son livre récemment publié, Daniel Ellsberg, ancien chercheur militaire et planificateur nucléaire américain, qui a divulgué les documents du Pentagone au New York Times en 1971, a clairement indiqué que pendant des décennies, la capacité de lancer des attaques nucléaires a été déléguée à un nombre inconnu de chefs militaires bien au-delà du président américain. Ellsberg fait valoir de façon convaincante que cette délégation continue jusqu'à ce jour.

Dans le livre, Ellsberg soutient que le film de Stanley Kubrick, «Le docteur Folamour», de 1964, qui raconte l’histoire d’un commandant de base aérienne fou qui ordonne une attaque à la bombe qui déclenche la destruction du monde, est un «documentaire» sur les dangers massifs de la guerre nucléaire, intentionnels et «accidentels», qui risquent de déclencher la destruction de l’humanité.

Outre de brefs articles dans le New York Times, le Washington Post et d'autres, les médias ont ignoré l'incident. Il n'y a eu que des reportages les plus brefs du tweet, de sa rétractation et des déclarations bienveillantes du Pentagone selon lesquelles une vidéo accompagnant le tweet montre un bombardier larguant une arme non nucléaire. Il n'y a eu aucun commentaire. Et la question n'a pas été soulevée dans les points de presse, à la Maison-Blanche ou ailleurs.

Voici quelques questions qu'un journaliste sérieux pourrait poser au sujet de l'incident lors d'une conférence de presse au Pentagone:

• L'auteur du tweet a-t-il fait l'objet de mesures disciplinaires officielles?
• L'auteur du tweet a-t-il violé les ordres ou le protocole? Y a-t-il eu insubordination?
• Dans l'affirmative, cela pourrait-il indiquer une plus grande rupture de la discipline au sein du commandement militaire américain responsable des forces nucléaires?

Mais bien sûr, de telles questions ne sont tout simplement pas posées, et la réaction des médias est d’occulter l’événement dès que possible.

En ce sens, les médias adoptent la même approche qu'en janvier dernier lorsque quelque 1,5 million de personnes à Hawaï ont reçu, sans explication, une alerte téléphonique d'urgence: «MENACE DE MISSILE BALISTIQUE EN DIRECTION D'HAWAÏ. TROUVEZ UN ABRI IMMÉDIATEMENT. CECI N'EST PAS UN EXERCICE.»

Dans ce cas également, les médias ont tout simplement tourné la page, sans article d'opinion ni enquête de suivi sur l'événement.

La menace du Commandement stratégique américain survient alors que les États-Unis sont au beau milieu d'un programme massif de 1,3 billion de dollars visant à remettre à neuf et à développer leurs armes nucléaires, l'accent étant mis sur la fabrication d'armes plus petites qui sont plus susceptibles d'être utilisées au combat. Plus tôt ce mois-ci, la Maison-Blanche a publié un «Examen de la posture nucléaire» (NPR) qui élargit encore les circonstances dans lesquelles les États-Unis pourraient utiliser des armes nucléaires et confirme leur droit à leur «emploi en premier».

L«Examen de la posture nucléaire» (NPR) s'inscrit lui-même dans le cadre du «conflit des grandes puissances» défini dans la stratégie de sécurité nationale de l'année dernière, qui présente spécifiquement le conflit avec la Russie et la Chine dotées d'armes nucléaires, et non la «guerre contre le terrorisme», comme l'objectif principal de l’armée des États-Unis.

Source:

jeudi 3 janvier 2019

Véritable hécatombe : 80 % des poissons d’Amazonie ont du plastique dans l’estomac


80 % des poissons du fleuve Amazone, au Brésil, ont du plastique dans l’estomac. C’est le constat alarmant d’une équipe de scientifiques, qui soulève à nouveau le problème de la pollution de l’environnement par ces déchets. Avec cette étude, l’équipe espère attirer l’attention sur les courants d’eau douce, et plus seulement sur les océans. En effet, chaque année, le fleuve Amazone déverse à lui seul 66 000 tonnes de plastique dans l’océan Atlantique. Une catastrophe écologique et sanitaire, puisqu’on trouve désormais des déchets plastiques dans les excréments humains.

80 % DES POISSONS DU FLEUVE AMAZONE ONT DU PLASTIQUE DANS L’ESTOMAC

La pollution de l’environnement par les déchets plastiques est une catastrophe écologique majeure, particulièrement difficile à contenir. Déjà, le huitième continent de plastique, ou vortex Pacifique Nord, contient 10 à 16 fois plus de déchets que prévu ! La contamination dans les océans est telle que plus de 6 kilos de déchets plastiques ont été découverts dans le ventre d’une baleine, retrouvée échouée sur une plage du sud de l’Indonésie.
Cependant, pour la première fois, des scientifiques ont apporté des preuves de contamination plastique chez les poissons d’eau douce en Amazonie. Malheureusement, cette découverte de l’équipe de Marcelo Andrade de l’Université fédérale Pará au Brésil indique que l’ampleur de cette pollution est bien plus importante qu’on ne l’estimait. Les scientifiques ont publié leur étude dans la revue Environmental Pollution pour y décrire la façon dont ils ont découvert ces divers débris de plastiques dans les poissons d’un affluent du fleuve Amazone.
Alors que leur objectif principal était de comprendre l’écologie alimentaire des poissons, l’équipe a examiné le contenu de l’estomac de 172 spécimens. A leur grande surprise, les scientifiques y ont trouvé des débris de plastique provenant de sacs et de bouteilles, dont la taille variait de 1 à 15 millimètres, et ce, quel que soit le régime alimentaire des poissons (omnivores, herbivores, carnivores). Au total, plus de 80 % des spécimens étudiés avaient ingéré du plastique, même le piranha rouge (Pygocentrus nattereriet le Redhook Silver Dollar (Metynnis hypsauchen). 

66 000 TONNES DE PLASTIQUES DÉVERSÉES PAR LE FLEUVE AMAZONE DANS L’OCÉAN ATLANTIQUE

Cette pollution des courants d’eau douce et de ses occupants est expliquée ainsi par l’équipe de scientifiques de l’Université fédérale Pará : « Des sacs en plastique, des bouteilles, des engins de pêche et d’autres produits pénètrent dans les plans d’eau amazoniens et se dégradent en particules méso et microplastiques qui peuvent être ingérées, directement ou indirectement par les chaînes alimentaires, par les poissons ».  Contacté par The Guardian, le coauteur de l’étude, Tommaso Giarrizzo, déclare que « c’est alarmant, parce que cette pollution se répand dans tout le bassin amazonien ».
Les rivières sont la cause de près d’un cinquième de la pollution des océans par les déchets plastiques, tandis que le fleuve Amazone déverserait chaque année 66.000 tonnes de déchets plastiques dans l’océan Atlantique ! L’ONUestime que 10 millions de sacs plastiques sont utilisés chaque minute dans le monde, tandis que seuls 9 % d’entre eux sont recyclés… Une autre étude a mis en avant ce qui pourrait être une catastrophe sanitaire : nous consommons tellement de plastiques à notre insu qu’on les retrouve dans nos excréments ! Alors, puisque nous pouvons tous être acteurs du changement, voici quelques alternatives au plastique, ce fléau pour notre planète.
Source: dailygeekshow.com

mardi 1 janvier 2019

L’Otan prépare une vague d’attentats en Europe


Plusieurs sources, situées dans des pays différents, nous signalent que l’Otan prépare des attentats dans des pays de l’Union européenne.
Durant les « années de plomb » (c’est-à-dire de la fin des années 60 à celle des années 80), les services secrets de l’Otan ont mis en œuvre la « stratégie de la tension ». Il s’agissait d’organiser des attentats sanglants, attribués aux extrêmes, afin d’instaurer un climat de peur et d’empêcher la constitution de gouvernements d’alliance nationale incluant les communistes. Simultanément, l’Otan (prétendument défenseur de la « démocratie ») organisa des coups d’État ou tentatives de coups d’État en Grèce, en Italie et au Portugal.
Les services secrets de l’Otan avaient été composés par les Etats-Unis et le Royaume-Uni à partir du Bureau de coordination politique de la CIA. Ils ne rendaient compte qu’à Washington et à Berlin, et pas aux autres membres de l’Alliance atlantique. Ces services étaient dits stay-behind, car susceptible d’agir en cas d’occupation par l’URSS, et intégraient les meilleurs spécialistes de la lutte anti-communiste du Reich nazi.
Des services similaires avaient été créés par les Anglo-Saxons partout dans le monde, soit comme conseiller des gouvernements pro-US, soit clandestinement en URSS et dans les Etats qui lui étaient associés. Ils étaient coordonnés à travers la Ligue anti-communiste mondiale. En 1975, trois commissions US levèrent le voile sur ces pratiques —la Commission Church au Sénat, Pike à la Chambre et Rockfeller à la Maison-Blanche—. En 1977, le président Jimmy Carter nomma l’amiral Stansfield Turner à la tête de la CIA pour nettoyer les services secrets. En 1990, le président du Conseil italien, Giulio Andreotti, révéla l’existence de la branche des services secrets de l’Otan en Italie, le Gladio. Il s’en suivit un gigantesque déballage et des commissions d’enquête parlementaires en Allemagne, Belgique et Italie. l’ensemble du système aurait alors été dissous.
Cependant, des années plus tard, nous avons relevé des indices probants de la responsabilité de l’Otan dans les attentats de Madrid du 11 mars 2004 et de Londres du 7 juillet 2005.
C’est dans ce contexte qu’en France, un gendarme mobile et ancien légionnaire a été arrêté, le 23 décembre 2018, en gare de Lyon (Paris), alors qu’il transportait des explosifs. À l’issue de 96 heures de garde à vue, il a été mis en examen.

Source: wikistrike.com