Translate

samedi 24 novembre 2018

La France déploie SIGINT pour l' expédier en Syrie; Un nouvel équipement pour neutraliser le système S-300 lors d' attaques


Le Dupuy de Lome, un navire de renseignement français (SIGINT) conçu pour la surveillance électronique et la collecte de renseignements, a pénétré dans la Méditerranée orientale et se dirige vers la Syrie.

Le navire, équipé d’un large éventail d’antennes et d’équipements de communication, est accompagné d’une frégate polyvalente de la classe Lafayette.

Le Dupuy de Lome - pesant environ 3600 tonnes et 334 pieds de long - est utilisé pour le renseignement des transmissions par la Direction du renseignement militaire de la France (DRM).

Lancé en 2004, on sait peu de choses sur le navire. Des sources suggèrent que l'équipement installé comprend divers systèmes de renseignement radio, un système d'alerte radar / rayonnement, des systèmes de communication par satellite et deux systèmes de localisation radar. Le matériel du navire permet la découverte, l'identification et l'analyse du rayonnement de divers systèmes radar, ainsi que la possibilité d'intercepter, de localiser et d'écouter les systèmes de communication, y compris les satellites en orbite terrestre basse.

La nouvelle Intel indique que le navire a une toute nouvelle capacité - celle qui est parfaite - et essentielle - pour une attaque prochaine de FUKUS ( France UK et USa ) contre la Syrie.


Source: halturnerradioshow.com
Adaptation: Benoit Godin

mardi 20 novembre 2018

Fin du Traité FNI: «vers un risque réel de guerre nucléaire»?


Vladimir Poutine a réagi ce lundi 19 novembre en réaffirmant que la Russie «riposterait» à la sortie des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire (FNI). Si la Russie alerte sur les conséquences d’un tel retrait, les USA semblent temporiser et l’Union européenne paraît de nouveau aux abonnés absents. Interview.
Tout en soulignant que la Russie reste disposer à discuter avec les États-Unis au sujet du Traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire (FNI), Vladimir Poutine a appelé Washington à la responsabilité. Mais surtout il n'a pas hésité à mettre en garde Donald Trump. Si ce dernier officialise le retrait de son pays de ce traité — chose qu'il n'a pas encore fait malgré l'annonce d'intention il y a tout juste un mois — la Russie ripostera.
La fin de ce traité bilatéral relancera une nouvelle grande menace pour l'Europe, d'autant plus que les pays membres de l'Union européenne ne partagent pas les mêmes objectifs sur la question de défense. En effet, la France n'hésite pas à braver les États-Unis en affirmant vouloir une armée européenne. Tandis qu'un grand nombre de pays de l'Est (Pologne et Roumanie) préfèrent accueillir des missiles américains face à la Russie.
Mais si le Traité FNI ne concerne que deux pays, la Chine en tant que puissance productrice de forces nucléaires à portée intermédiaire et l'UE qui semble réagir mollement, sont au cœur de la problématique actuelle entre Moscou et Washington.
Jean-Marie Collin, porte-parole France de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN) et auteur de L'illusion nucléaire: La face cachée de la bombe atomique aux Éditions Charles Léopold Mayer, livre à Sputnik son analyse sur cette nouvelle menace de prolifération d'armes nucléaires.
Sputnik France: Selon vous, qu'entend Vladimir Poutine lorsqu'il parle de «riposter»?
Jean-Marie Collin: «La riposte peut être principalement de mettre en œuvre, de construire les missiles qui étaient jusqu'à présent totalement interdits. Cela même que les États-Unis supposent que la Russie avait déjà réalisé, de façon non officielle.
La riposte peut être donc la multiplication, la production en masse de ce type de missiles, voire éventuellement, la mise en place de ces missiles aux portes de l'Union européenne pour créer une véritable pression après sur les États membres de l'Union européenne, et donc sur l'Otan et sur les États-Unis.»
Sputnik France: Pour le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, les États-Unis ont déjà pris leur décision de sortir du Traité FNI. C'est aussi votre avis?
Jean-Marie Collin: «Depuis l'annonce le 20 octobre dernier du retrait par Donald Trump des États-Unis de ce traité, il n'y a pas eu de pas en arrière pour annoncer que finalement cette décision n'allait pas se réaliser. Par contre, le fait qu'il n'y ait pas encore eu d'envoi de lettre officielle, de procédure officielle pour annoncer le retrait des États-Unis — ce retrait débutera véritablement à ce moment-là, au moment où l'autre partie, c'est-à-dire, la Russie recevra ce document et qui prendra six mois selon le délai légal — cela montre une certaine interrogation de la part de certaines personnes aux États-Unis.»
Sputnik France: Est-ce que la décision américaine s'explique aussi parce que Washington ne veut pas être à la traîne face à Pékin?
Jean-Marie Collin: «C'est l'autre raison avancée. Et c'est sans doute la plus étonnante puisqu'en fait, ce traité d'interdiction sur cette catégorie d'armes ne concernait que les États-Unis et l'URSS, donc la Russie. La raison avancée est que la Chine était dotée de ce type de missiles qui évidemment sont pour la Chine autorisée. Et, par conséquent, les États-Unis ne voulaient pas se retrouver face à une Chine dotée d'armes sur lesquelles ils n'auraient pas de capacité de répondre.
De nombreux experts aux États-Unis indiquent pour autant que, même si les États-Unis ne sont pas dotés de ce type de missiles dont la portée est comprise entre 500 km et 5.000 km, cela ne porteraient en rien atteinte à leur capacité à pouvoir répondre à une menace chinoise.
Donc, l'autre élément qui doit être pris en compte est que Donald Trump ne souhaite pas ouvrir la construction d'un certain nombre de missiles — ayant ou pas un intérêt pour l'armée — mais ayant un intérêt économique auprès du complexe militaro-industriel.»
Sputnik France: Sergueï Lavrov a aussi regretté que les Européens n'appuient pas la demande russe de discuter de cette sortie du traité par les États-Unis au sein de l'Onu. L'absence de réaction de l'UE, qui est l'acteur le plus concerné, n'est-elle pas une faute?
Jean-Marie Collin: «Faute peut-être pas. C'est sans doute un manque de concertation et une absence de réelle réflexion. Et c'est aussi dû à une absence d'information de la part des États-Unis qui ont, sans aucun doute, pris de court l'ensemble des États membres de l'UE et donc pour la plupart des membres de l'Otan, sur ce type de décision.
Il est vrai que l'UE a un véritable poids à jouer puisqu'elle est au centre de l'insécurité créée par l'avènement possible de nouveaux missiles qui cibleront l'Europe. Donc l'Union européenne doit agir, doit fortement prendre position, tenté de demander à la Russie de rester au sein de ce traité, même s'il n'y a qu'elle aujourd'hui qui en serait membre et tenter d'influer sur les États-Unis pour qu'ils reviennent à la table des négociations, voire pour créer un futur traité.
Il est vrai que cela reste assez complexe sachant qu'un des acteurs a décidé de partir sans avertir ses alliés et de pouvoir par la suite aussi, de tenter d'intégrer les Chinois. C'est une tâche ardue mais c'est le rôle de l'UE.»
Sputnik France: Si cette sortie se précise, est-ce un nouveau risque pour la sécurité notamment européenne?
Jean-Marie Collin: «Oui, il est évident que c'est un risque pour l'ensemble des territoires de l'Union européenne. Et c'est aussi un risque pour le territoire de la Russie puisqu'on peut penser que, même si cela peut paraître peu probable — comme ceux qui avaient des missiles interdits dans les années 80: l'Italie, la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, voire l'Allemagne — acceptent sur leurs territoires des missiles qui viendraient cibler la Russie.
Potentiellement, on peut tout de même être dans ce type de schéma et donc aussi créer une incertitude sur la Russie. Mais si on se destinait vraiment à ça, cela serait vraiment dommage: on ferait tout simplement un bon de 30 ans en arrière, avec une réelle insécurité, avec un réel risque de guerre nucléaire.»
Source: sputniknews.com

dimanche 18 novembre 2018

Malgré les avertissements émis par les USA, l'armée syrienne a lancé unr attaque majeure sur le sud d' Idlib


Bien que prévenu à deux reprises par les États-Unis (le 4 et le 7 septembre) de commencer une attaque sur Idlib, en Syrie, l'armée syrienne a lancé samedi le 7 novembre un assaut majeur dans le sud-est de la province d'Idlib.

Selon une source, les forces gouvernementales ont pilonné les défenses djihadistes sur l'axe Idlib, au sud-est, avec une pléthore d'obus d'artillerie et de missiles sol-sol. Cela se produit malgré l’insistance explicite des États-Unis, en septembre, selon laquelle aucune opération militaire offensive ne devait être menée contre Idlib, par crainte d’une crise humanitaire massive.

Ce dernier échange entre l'armée syrienne et les rebelles djihadistes intervient au moment où l'accord de Sochi s'effondrera dans le nord-ouest de la Syrie et en réponse à l'attaque perpétrée vendredi par des djihadistes qui ont tué 22 soldats syriens à proximité d'une zone tampon prévue autour du dernier grand pays anti-Assad et du pays. -Qaeda région tenue. Les frappes djihadistes ont fait le plus grand nombre de victimes de l'armée depuis la signature de l'accord de Sochi le 17 septembre.

Bien que la guerre en Syrie ait attiré l'attention des médias internationaux et suscite l'intérêt des médias depuis septembre, elle devrait à nouveau s'intensifier de manière spectaculaire au cours des prochains mois.

Les principales cibles de l’armée syrienne étaient les tranchées et les postes militaires de Hay’at Tahrir Al-Sham dans les villes d’Al-Taman’ah, de Khuwayn, de Babouline, de Haishy, de Jarjanaz, d’Oum Jalal et de Mashirfah Shmaliyah. En représailles à l'assaut de l'armée syrienne, les rebelles djihadistes ont commencé à bombarder les villes gouvernementales de Ma’an, Um Hariteen et «Atshan».


C'est dangereux. Les États-Unis ont explicitement dit il y a moins de deux mois à la Russie et à la Syrie que toute attaque contre Idlib aurait pour conséquence que les forces armées des États-Unis s'engageraient à mettre fin à une telle attaque. Le 4 septembre, l'avertissement américain a été publiquement rapporté. Trois jours plus tard, le 7 septembre, l'avertissement américain a été répété et a de nouveau été rendu public.

La raison invoquée par les États-Unis était que la population civile d'Idlib était importante et que, si une guerre active éclatait là-bas, cela créerait une crise humanitaire quasi instantanée.

Moins de deux mois plus tard, la Russie a mis en place des forces navales massives au large des côtes syriennes et doté les Syriens de systèmes de défense antiaérienne avancés S-300. À présent, ce que les États-Unis ont dit serait de déclencher un combat militaire américain , se déroule.

Il semble que la Syrie et la Russie appellent maintenant le Bluff américain. Les États-Unis vont-ils s’en tirer de la menace qui les pousse à s’engager, ou allons-nous nous contenter de dire quelque chose du genre: "C’est un assaut très contrôlé et précis qui ne créera pas de crise humanitaire?" Le gabarit semble être en place pour les États-Unis.

Nous sommes si proches d’un désastre total et de la guerre civile que nous ne pouvons pas exagérer.

Si les États-Unis choisissent d'engager les forces syriennes et / ou russes sur Idlib, la confrontation directe devrait s'intensifier très rapidement.

Source: Internet