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samedi 12 août 2017

Pékin doit répliquer si Washington frappe Pyongyang d’abord, selon la presse chinoise



Au moins, le message est clair. Selon le très officiel « Global Times », la Chine défendrait le régime de Kim Jong-un si Washington venait à déclencher une guerre. Elle resterait neutre si c’est Pyongyang qui attaque en premier. Pendant ce temps, la « guerre des mots » continue.
Enfin, serait-on tenté dire. Depuis une semaine, Trump s’égosille pour que la Chine s’interpose dans la guerre psychologique avec la Corée du Nord. C’est chose faite, mais pas dans le sens rêvé par le président américain. « Si la Corée du Nord lance des missiles qui menacent le sol américain et que les États-Unis ripostent, la Chine restera neutre », a lancé le Global Times dans un éditorial. Mais, ajoute le journal officiel du Parti, « si les États-Unis et la Corée du Sud effectuent des frappes et essayent de renverser le régime nord-coréen, la Chine les empêchera de le faire ». Bien sûr, la Chine a voté pour les sanctions onusiennes contre la Corée du Nord le samedi 5 août. Le Global Timesréaffirme également son opposition à « la prolifération nucléaire et à la guerre dans la péninsule coréenne ». Mais attention, pas touche aux intérêts vitaux des Chinois. Aux yeux de Pékin, tout vaut mieux qu’un effondrement du régime de Kim Jong-un, qui provoquerait d’abord une arrivée massive de réfugiés dans le Nord-Est chinois, et serait suivie d’une réunification de la péninsule sous la houlette du Sud, soutenue militairement par les Américains. Ce serait laisser Washington étendre son influence jusqu’à la frontière chinoise. Inacceptable. En définitive, la Corée du Nord, État tampon indispensable, sert les intérêts stratégiques de Pékin, souligne le South China Morning Post. C’est pourquoi la Chine milite pour  le
 maintien du statu quo dans la péninsule coréenne.
L’éditorialiste du Global Times ne se fait aucune illusion sur la situation actuelle. Le dialogue pacifique entre Washington et Pyongyang n’est « pas à l’ordre du jour ». Le régime de Kim Jong-un maintient son plan d’attaque sur Guam. Quant aux Américains, ils ont préparé des bombardiers pour de potentielles frappes préventives sur les sites d’armement nord-coréens, constate le quotidien chinois. Même si aucun des deux ennemis ne veut d’une guerre, le Global Times veut ainsi indiquer clairement la ligne suivie par Pékin en cas de déclenchement d’un conflit armé.
En parallèle, la guerre des mots se poursuit. A Washington, Trump n’a pas l’intention de faire profil bas. Le milliardaire a certes suscité un tollé national et à l’étranger après ses propos sur le « feu et la colère » promis à à la Corée du Nord. Mais ce n’est pas ce qui l’occupe. « Peut-être que ce n’était pas assez ferme », a-t-il renchéri ce jeudi 10 août, toujours depuis son Club de golf dans le New Jersey. Jusqu’où faut-il aller ? Le locataire de la Maison-Blanche ne donne pas de précision sur ses plans. Et fait même monter le suspense : « Vous verrez, vous verrez », a-t-il fait miroiter aux journalistes. Pour lui, la situation a trop duré, et puisque aucun de ses prédécesseurs n’a réussi à trouver une solution en négociant, il préfère utiliser la méthode forte. « Quelqu’un doit bien le faire », défend-il. Et de réitérer ses menaces de destruction de la Corée du Nord en cas d’attaque sur Guam.
 Furieux, 60 élus démocrates au Congrès ont adressé une lettre au secrétaire d’État Rex Tillerson, lui demandant de modérer le président américain. « Ces déclarations sont irresponsables et dangereuses, et sont une bénédiction pour la propagande de la Corée du Nord qui cherche depuis longtemps à présenter les États-Unis comme une menace pour son peuple », s’indigne la lettre citée par le New York Times. L’ancien président Jimmy Carter, qui s’est rendu trois fois à Pyongyang à titre privé, s’est invité dans le débat : « En plus d’éviter la rhétorique belliqueuse, nos dirigeants doivent encourager le dialogue entre la Corée du Nord et les autres pays, notamment la Chine et la Riussie. » Mais comme le rappelle le secrétaire de la Défense Jim Mattis, « le peuple américain a élu le président » : il n’est donc soumis à aucune censure et peut s’exprimer comme il l’entend.
Quelle issue à cette insidieuse escalade verbale entre Washington et Pyongyang ? Le Korea Heraldévoque dans un éditorial une solution qui attire de plus en plus la classe politique à Séoul : nucléariser Corée du Sud afin de de contrebalancer l’arsenal du Nord. Cette solution reste encore peu envisageable eu égard au principe de non-prolifération. Mais, propose l’éditorial, il reste possible de demander à Washington de nucléariser ses forces déployées dans le sud de la péninsule coréenne. Cela permettrait d’équilibrer le rapport de forces entre le Nord et le Sud. Et d’assurer en somme « un équilibre de la terreur », selon la veille expression de la guerre froide
Juliette Parjadis
Photo: Le porte-avions chinois Liaoning au large de Hong Kong le 7 juillet 2017. (Crédits : AFP PHOTO / Anthony WALLACE)  
source: asialyst.com/fr

jeudi 10 août 2017

Le Pentagone envisage une frappe préventive contre les bases nord-coréennes



Pyongyang ayant annoncé qu’il comptait attaquer les bases militaires américaines de Guam dès la mi-août, le Pentagone envisage de porter des frappes contre une vingtaine de sites nord-coréens.
Le Pentagone a préparé un plan de frappe préventive contre les sites de lancement de missiles nord-coréens, et le mettra en œuvre si le Président Trump signe un décret approprié, annonce la chaîne de télévision NBC citant des sources militaires.

Selon la chaîne, le point clé du plan est une attaque avec l'utilisation de bombardiers stratégiques B-1B Lancer depuis la base d'Andersen basée sur l'île de Guam.
Les frappes des bombardiers américains B-1B Lancer pourraient viser une vingtaine de sites de tir, de test et de maintenance technique des missiles nord-coréens, d'après NBC.
Cette annonce, concernant les projets du Pentagone, fait suite à un échange de menaces entre la Corée du Nord et les États-Unis. Le Président américain Donald Trump a promis mardi le «le feu et la colère» à la Corée du Nord si elle menaçait de nouveau son pays. Le même jour, l'agence KCNA a annoncé, citant un communiqué des Forces stratégiques nord-coréennes, que Pyongyang étudiait la possibilité de frapper les bases américaines de Guam, à 4.000 km de Pyongyang, par des missiles stratégiques Hwasong-12.

L'île de Guam abrite la base aérienne américaine d'Andersen où les bombardiers stratégiques B-1 font des escales de ravitaillement lors de leurs survols de la Corée du Sud, ainsi que la base navale d'Apra Harbor.
Source: wikistrike.com

mercredi 9 août 2017

La Corée du Nord aurait conçu une ogive nucléaire pour ses missiles



Pyongyang aurait élaboré une ogive nucléaire pour en doter ses missiles balistiques intercontinentaux et aurait ainsi accédé au club très fermé des puissances nucléaires.
La Corée du Nord a conçu une petite ogive nucléaire à installer sur ses missiles balistiques intercontinentaux, signale le journal The Washington Post se référant à des sources au sein du renseignement américain. Selon le journal, ainsi, Pyongyang «franchi l'étape-clé en la matière pour devenir une véritable puissance nucléaire», une démarche qui intervient plus tôt qu'on ne le croyait à Washington.
L'évaluation concernée a été réalisée en juillet dernier par le service de renseignement du ministère américain de la Défense.

Dans le même temps, plusieurs experts continuent d'estimer que le nombre des ogives à disposition de la Corée du Nord est fortement inférieur au chiffre annoncé.
Le samedi 5 août, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (Onu) a adopté la nouvelle résolution sur la Corée du Nord alourdissant les sanctions imposées à l'encontre de ce pays. Selon l'agence Reuters se référant aux représentants nord-coréens, Pyongyang a déclaré qu'il était prêt à adopter des mesures de rétorsion.
Source : wikistrike.com

mardi 8 août 2017

La Corée du Nord menace d'attaquer aux missiles les bases US de Guam



La Corée du Nord menace d'attaquer aux missiles les bases militaires américaines à Guam, dans le Pacifique, suite à la déclaration du Président US Donald Trump qui a promis «le feu et la colère» à Pyongyang si ce dernier menaçait de nouveau son pays.
La Corée du Nord étudie la possibilité de frapper les bases militaires américaines à Guam, située à 4.000 km de Pyongyang, dans le Pacifique, par des missiles balistiques stratégiques à moyenne et longue portée Hwasong-12, a annoncé l'agence nord-coréenne KCNA citant un communiqué des Forces stratégiques du pays.
«La Corée du Nord étudie un plan opérationnel prévoyant de porter une frappe d'envergure» contre ce site militaire, dès que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un prendra une décision en ce sens, lit-on dans un communiqué diffusé en Corée du Nord.
L'île de Guam abrite la base aérienne américaine d'Andersen où les bombardiers stratégiques B-1 font des escales de ravitaillement lors de leurs survols de la Corée du Sud, ainsi que la base navale d'Apra Harbor.
Pyongyang menace d'adopter cette «mesure de prévention» en réponse aux provocations de Washington.
Le Président américain Donald Trump a déclaré mardi que Pyongyang ferait mieux de ne plus lancer de menaces à l'encontre des États-Unis, puisqu'il ne récolterait que« le feu et la colère». 
En juillet dernier, la Corée du Nord a mené deux tests de missiles balistiques Hwasong-14. Selon les États-Unis, la Corée du Sud er le Japon, ces missiles sont intercontinentaux. Les experts russes estiment qu'ils s'agit des missiles à moyenne portée. Pyongyang a pour sa part annoncé le succès des deux essais de missiles intercontinentaux.
Source : sputniknews.com

lundi 7 août 2017

Selon un expert du Congrès, la Corée du Nord pourrait rendre les armes américaines non fonctionnelles avec un système à impulsion électromagnétique (EMP)


Le Dr Peter Vincent Pry est le directeur exécutif du Groupe de travail sur la sécurité nationale et il est le chef d’état-major de la Commission EMP du Congrès.
Pry, en entrevue à la radio, a souligné que deux satellites nord-coréens qui sont actuellement en orbite au-dessus des États-Unis ont des trajectoires capables de lancer une attaque EMP inattendue. Pry fait référence aux satellites d’observation de la Terre KMS 3-2 et KMS-4 lancés respectivement par la Corée du Nord en avril 2012 et février 2016.
Pry a déclaré: « si une crise survient et si nous décidons d’attaquer la Corée du Nord, Kim Jong un peut menacer notre président et dire: « Eh bien, ne faites pas cela parce que nous allons brûler tout votre pays ». Et c’est essentiellement ce qu’il a dit. Je veux dire, il a menacé de réduire les États-Unis en cendres et il a connecté ce programme de satellites à cela dans des déclarations publiques pour nous empêcher d’attaquer. »
Pry estime que les Nord-Coréens pourraient prendre l’idée d’un plan soviétique de la guerre froide pour attaquer les États-Unis, soit avec une attaque surprise EMP visant à paralyser l’armée américaine.
« Pendant la guerre froide, les Russes avaient une arme secrète qu’ils appelaient un système de bombardement orbital fractionné« , a-t-il expliqué. « Et l’idée était de faire une attaque EMP surprise contre les États-Unis en dissimulant une ogive dans un satellite. Parce qu’une trajectoire satellite est différente d’une trajectoire ICBM qui entre dans une ville. Vous savez, pour la précision d’un ICBMl vous le lancez avec un angle inférieur à 45 degrés qui suit une trajectoire balistique classique. Comme un fusil. Pour faire atterrir votre missile sur une ville.
Mais si vous mettez un satellite en orbite, il suit une trajectoire différente. Il n’a pas de précision, mais il place le satellite là-bas de sorte qu’il reste en orbite permanente, donc il semble différent en termes de trajectoire. Et les gars qui regardent leurs écrans radar ont tendance à ne pas s’inquiéter lorsqu’ils voient un missile lancé sur cette trajectoire satellite. Parce qu’ils croient que c’est à des fins pacifiques. …
Donc, l’idée était de mettre une arme nucléaire sur un satellite. Lancez-la sur une trajectoire satellite vers le sud, de sorte qu’elle s’envole vers les États-Unis. Orbitez-la au-dessus du pôle Sud et montez-la de l’autre côté de la terre afin qu’elle nous approche par le sud.
attaque

Parce que nous n’en n’avions pas pendant la guerre froide et même aujourd’hui, nous n’avons toujours pas de radar anti-missiles balistiques tournés vers le sud. Nous n’avons pas de défense nationale antimissile au sud. Nous sommes aveugles et sans défense au sud. Nous ne pouvons rien voir en provenance de cette direction. Lorsque qu’elle rejoint les États-Unis, vous l’allumez pour qu’elle fasse une attaque EMP.
Pry a déclaré que dans le plan soviétique, «ils étaient principalement intéressés à paralyser nos forces stratégiques, notre commandement stratégique et nos communications afin que nous ne puissions pas parler à nos forces. Peut-être supprimer certaines des forces elles-mêmes. Et cela leur donnerait le temps pour lancer leur attaque massive à travers le pôle Nord pour faire exploser nos ICBM. Alors, tuez-les une fois avec l’EMP. Tuez-les deux fois en faisant exploser nos bases en utilisant leurs missiles à longue portée. C’était le plan russe. Mais la pointe du plan était cette attaque EMP surprise. « 
En revanche, la Corée du Nord «n’a pas assez de missiles ou de missiles sophistiqués pour faire sauter nos bases de missiles et nos bases de bombardiers. Ce qu’ils semblent faire avec les satellites est la partie EMP du plan soviétique. « 
« Je pense que ce qu’ils recherchent principalement c’est de détruire le réseau électrique: transport, communications, toutes les autres infrastructures civiles dont nous dépendons pour maintenir notre population en vie ».
Pry a souligné les récents essais nucléaires et antimissiles nord-coréens minimisés par les médias d’information à cause des échecs signalés. Lorsqu’on les examine comme de potentiels préparatifs pour une attaque EMP, Pry a averti: « les tests étaient réellement des succès. »
Pry a écrit à propos de certains de ces tests dans un article de Newsmax:
Je regarde un tableau non classifié du gouvernement des États-Unis qui montre une ogive de 10 kilotonnes (la puissance de la bombe A de Hiroshima) qui détone à une altitude de 70 kilomètres, générera un champ électromagnétique qui influe sur le choc et les dommages causés aux produits électroniques non protégés…
Le 30 avril, les responsables sud-coréens ont déclaré au The Korea Times et à YTN TV que le test d’un missile à moyenne portée de la Corée du Nord, mené le 29 avril, n’était pas un échec, comme ça a été répandu dans la presse mondiale, car il a été délibérément détonné à 72 kilomètres d’altitude. 72 kilomètres est la hauteur d’éclatement optimale pour une ogive de 10 Kt faisant une attaque EMP. …
Selon les responsables sud-coréens, « l’explosion a été un test pour développer une arme nucléaire différente de celles existantes». Le japonnais Tetsuro Kosaka a écrit dans Nikkei: « Pyongyang pourrait dire: Nous pourrions lancer une attaque à impulsion électromagnétique (EMP) si les choses deviennent vraiment moches.' »
« Le lancement du missile du 29 avril ressemble étrangement à une pratique pour une attaque EMP », a déclaré Pry. « Le missile a été tiré sur une trajectoire bombée, pour maximiser non pas sur la portée, mais pour escalader à haute altitude le plus rapidement possible, où il a été fusionné et détoné avec succès – en testant tout sauf une véritable ogive nucléaire ».
Ce week-end [mai 2017], un éditorial publié dans l’agence médiatique d’État nord-coréenne KNCA, a menacé que la Maison Blanche serait « réduite à la cendre ».
La même agence de presse a averti la semaine dernière que « toute provocation militaire contre la DPRK signifiera précisément une guerre totale qui mènera à la fin des États-Unis ». La DPRK représente la République populaire démocratique de Corée ou la Corée du Nord.
Source: breitbart.com

dimanche 6 août 2017

Conséquences dramatiques de l’embargo russe: l’économie de l’UE mise KO


Plusieurs secteurs de l’agriculture de l’Union européenne n’ont pu se relever des contre-mesures imposées par la Russie en réponse aux sanctions occidentales antirusses, a annoncé la Commission européenne.
Les contre-mesures introduites par Moscou pour répondre aux sanctions antirusses occidentales ont eu un fort impact sur le secteur agricole de l'UE, lit-on dans un rapport relayé par la Commission européenne.
«L'embargo a certainement eu une influence sur les exportations agroalimentaires de l'UE en Russie. Elles sont passées d'environ de 11,8 milliards d'euros en 2013 à 5,6 milliards d'euros en 2016», relate le rapport en question.
© AFP 2017 PHILIPPE HUGU
Avant l'introduction de l'embargo, la Russie était le deuxième grand marché pour les produits agricoles provenant de l'UE. Les conclusions tirées à la fin du mois de mai dernier montrent que Moscou arrive en cinquième position parmi les plus importants importateurs de produits agroalimentaires de l'UE après les États-Unis.
Un décret de Vladimir Poutine, signé le 6 août 2014, interdit les importations en Russie de certains types de matières premières, de produits agricoles et d'aliments des pays ayant introduit des sanctions antirusses, à savoir des États-Unis, de l'Union européenne, du Canada, d'Australie et de Norvège.

Source : sputnik.com