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samedi 4 juillet 2015

La Tunésie décrète l' état d' urgence

Le chef de l'État tunisien, Béji Caïd Essebsi, a déclaré l'état d'urgence alors que le pays est encore sous le choc de l'attentat de Sousse qui a fait 38 morts, le 26 juin dans un hôtel de tourisme de la ville de Sousse. Voici les grandes lignes: 18 H 57: "Nous sommes en état de guerre" selon le Président tunisien. "Si l'attaque de Sousse se répète, il n'y aura plus d'Etat" de conclure. 18 18 H 40: Le Président tunisien affirme que la Libye n'a pas d'Etat et que la Tunisie n'a pas les moyens de contrôler 500 km de frontière 17 H 40: L’Algérie aurait averti d’une opération terroriste, dimanche 5 juillet à Tunis (Tuniscope) 16 H 29: Le gouvernement annonce la fermeture de 80 mosquées hors du contrôle de l'État et la révocation du président du Conseil islamique 16 H 25: Le sud de la Tunisie est tombée dans les mains de Daesh. Imminence d'attaques jumelées contre le nord.. Un traumatisme pour le pays dont l'économie dépend pour une partie importante des revenus du tourisme. D'après nos confrères de l'AFP, le président Béji Caïd Essebsi a déclarer l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national. Des bombardements au mont Ouergha L’armée nationale a effectué ce samedi 4 juillet 2015, des opérations militaires et procédé à des bombardements dans la région de Ouergha, notamment dans les régions de Lella Aicha ,El onek , El Marssouda, Kachar Kallel et qui peuvent abriter un groupe terroriste formé de 15 à 25 individus. Sachant que l’opération de ratissage et le bombardement se poursuivent encore dans la région montagneuse. Source: wikistrike.com 18 H 40: Le Président tunisien affirme que la Libye n'a pas d'Etat et que la Tunisie n'a pas les moyens de contrôler 500 km de frontière 17 H 40: L’Algérie aurait averti d’une opération terroriste, dimanche 5 juillet à Tunis (Tuniscope) 16 H 29: Le gouvernement annonce la fermeture de 80 mosquées hors du contrôle de l'État et la révocation du président du Conseil islamique 16 H 25: Le sud de la Tunisie est tombée dans les mains de Daesh. Imminence d'attaques jumelées contre le nord.. Un traumatisme pour le pays dont l'économie dépend pour une partie importante des revenus du tourisme. D'après nos confrères de l'AFP, le président Béji Caïd Essebsi a déclarer l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national. Des bombardements au mont Ouergha L’armée nationale a effectué ce samedi 4 juillet 2015, des opérations militaires et procédé à des bombardements dans la région de Ouergha, notamment dans les régions de Lella Aicha ,El onek , El Marssouda, Kachar Kallel et qui peuvent abriter un groupe terroriste formé de 15 à 25 individus. Sachant que l’opération de ratissage et le bombardement se poursuivent encore dans la région montagneuse. Source: wikistrike.com

vendredi 3 juillet 2015

Menace chinoise: Pékin fustige la nouvelle doctrine militaire américaine

Le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé son désaccord avec certains points de la nouvelle doctrine militaire des Etats-Unis. Le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé vendredi son désaccord avec le contenu de la nouvelle doctrine militaire du Pentagone, publiée mercredi 1er juillet. Le document en question fait notamment état des "préoccupations" de Washington face aux démarches chinoises en mer de Chine méridionale, tout en soulignant que la montée en puissance de Pékin contribue à ce que ce pays devienne un partenaire des Etats-Unis dans le domaine de la sécurité internationale. "Nous exprimons notre mécontentement et notre désaccord avec ce document des Etats-Unis qui évoque une "menace chinoise" sans aucun fondement. Nous avons expliqué à maintes reprises notre position immuable concernant les travaux de construction que la Chine mène en mer de Chine méridionale", a déclaré le porte-parole du ministère Hua Chunying lors d'une conférence de presse. Mme Hua a appelé Washington à "adopter un point de vue correct" envers la Chine, consistant selon Pékin à faire des concessions et à construire des relations en se basant sur les principes "de non-confrontation, de respect mutuel et de coopération avantageuse pour les deux pays". Le département US de la Défense a dévoilé mercredi la stratégie militaire nationale, qui prévoit notamment de résister aux "Etats révisionnistes", dont la Russie, la Chine, la Corée du Nord, et l'Iran, qui "lancent un défi aux normes internationales". Source: Sputnik

mercredi 1 juillet 2015

L' Iran menace de revenir à la politique nucléaire d' avant

Le président iranien Hassan Rohani a menacé de revenir à l'ancienne politique nucléaire iranienne si jamais les parties occidentales dans les négociations nucléaires manquaient à leur engagement et au respect de l'accord préliminaire final, selon la chaine satellitaire iranienne alAlam. Rohani a souligné que "son pays s'est engagé à la mise en œuvre de l'accord préliminaire" insistant sur la nécessité que l'autre partie respecte ses promesses.. Et d'ajouter : "nous sommes prêts à revenir à la politique précédente voire nous appliquerons une politique nucléaire encore plus dure que puisse l'imaginer l'Occident , au cas où l'autre partie négociatrice viole ses engagements ajoutant que " la conclusion d'un accord nucléaire est possible dans le cadre des négociations de Genève et de Lausanne dans le cas où l'autre partie ne tente pas d'ajouter des demandes exagérées". Par ailleurs, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqghi a affirmé qu'"il existe toujours des divergences profondes qui n' ont pas encore été résolues". Hier, le président américain a prévenu qu'il quittera les négociations sur le programme nucléaire iranien si elles ne débouchent pas sur un accord solide qui repose sur des inspections régulières et rigoureuses. "J'ai dit dès le départ que je quitterais les négociations si elles risquaient de déboucher sur un mauvais accord", a-t-il déclaré lors d'une conférence conjointe avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff. Et d'ajouter qu'il fallait un régime de vérifications sérieux et rigoureux. Les six médiateurs internationaux sur le programme nucléaire iranien (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et Téhéran ont en principe jusqu'au 30 juin pour parvenir à un accord global dont l'objectif est de s'assurer que le programme nucléaire iranien reste purement civil en échange d'une levée des sanctions internationales qui bloquent le développement économique de l'Iran. La négociation sur ce dossier, l'un des plus épineux des relations internationales depuis le début des années 2000, est censée s'achever le 30 juin, mais la plupart des négociateurs s'accordent à dire que les discussions pourraient être prolongées de quelques jours. Le Six et l'Iran ont conclu en novembre 2O13 un accord intérimaire, renouvelé deux fois, et sont parvenus, dans la douleur, à fixer à Lausanne en avril dernier les paramètres de ce que pourrait être un accord définitif. Source: Médias

Israël:Manœuvre surprise en Cisjordanie,l’option militaire brandie contre l’Iran

Des médias israéliens ont révélé que l’armée israélienne a entamé mardi une manœuvre militaire imprévue en Cisjordanie et dans le Jourdain, qui prendra fin ce mercredi. Selon les reportages israéliens, ces deux régions ont con4nu un mouvement important des troupes militaires et un survol intense des avions. La manœuvre a eu lieu en coordination totale avec les services de sécuritttr sxé, incluant la police. Le porte-parole militaire israélien a indiqué que cette manœuvre a lieu tous les ans et a pour objectif de maintenir l’état de vigilance des forces militaires, précisant qu’aucun changement n’a été opéré sur le plan des préparatifs militaires. Gadi Eizenkot brandit la menace militaire Alors que les informations en provenance de Vienne font état d’un accord final entre l’Iran et le groupe 5+1 sur le dossier nucléaire de Téhéran, Israël ne cache pas son mécontentement. Cette fois, la menace sioniste de recourir à la force contre l’Iran a pris une forme nouvelle. En effet, le chef d’Etat-major israélien Gadi Eizenkot a formé une équipe spéciale pour étudier l’option militaire contre l’Iran pour l’après signature d’un accord nucléaire. Selon les autorités israéliennes, il ne s’agit pas cette fois d’une guerre psychologique mais d’une option sérieuse. Citant une « source étrangère », le site israélien Walla a rapporté qu’Eizenkot a nommé Yaïr Golan, chef d’Etat-major adjoint, comme président de l’équipe spéciale chargée d’étudier l’option militaire au lendemain de la signature de l’accord avec l’Iran. Cette nouvelle menace reflète l’ampleur de l’embarras israélien face à un accord de plus en plus probable avec la République islamique. L’institution militaire israélienne avance que l’administration américaine ne privilégie pas une frappe militaire, qui « entravera le projet nucléaire de l’Iran pour une courte durée », et préfère recourir aux canaux diplomatiques. La nouvelle politique d’Eizenkot rappelle des questions centrales sur l’approche israélienne concernant le dossier nucléaire iranien : Le gouvernement de Netanyahu est-il vraiment capable de donner ordre de lancer une attaque contre l’Iran au lendemain de la signature d’un accord nucléaire ? Israël prendra-t-il ce risque, contraire aux intérêts des pays alliés comme les Etats-Unis ? L’option militaire demeure-t-elle vraiment à table ? Une source proche du ministre de la sécurité Moshé Yaalon a souligné qu’aucun changement n’est survenu sur l’option militaire… l’Iran soutient le terrorisme au Moyen-Orient, et est l’ennemi juré d’Israël. Nous devons nous préparer au jour où Israël sera contraint de prendre seul la décision d’attaque en cas d’infraction iranienne à l’accord ». Traduit du site al-Akhbar Source: Sites web 0

mardi 30 juin 2015

L' armée Turque rejette les plans de guerre d' Erdogan

La guerre contre la Syrie ne serait pas possible sans l’énorme implication de la Turquie aux côtés des islamistes qui combattent le gouvernement syrien. Malgré quelques victoires des guérilleros kurdes contre l’État islamique le long de la frontière avec la Turquie, il y a encore des routes ouvertes qui permettent aux islamistes de circuler et qui sont leurs plus importantes lignes d’approvisionnement. Les succès que les Kurdes ont obtenu contre l’État islamique et d’autres groupes islamistes soutenus par la Turquie, grâce au soutien aérien des États-Unis, est considéré comme une menace stratégique par la Turquie. Les Kurdes ont déjà un Etat semi-autonome dans le nord de l’Irak. Ils pourraient désormais en créer un en Syrie le long de la frontière turco-syrienne. Et par la suite, Ils pourraient vouloir y intégrer les zones kurdes de Turquie. «Je m’adresse au monde entier: Nous ne permettrons jamais qu’un état se forme au nord de la Syrie, au sud de notre frontière», a déclaré Erdogan lors d’un événement organisé pour le Ramadan par le Croissant rouge turc à Istanbul le 26 juin. «Nous allons poursuivre notre lutte quel qu’en soit le prix. Ils tentent de modifier l’équilibre démographique de la région. Nous ne le tolérerons pas», a-t-il dit. La situation économique ne fait qu’empirer en Turquie. Erdogan et son parti, l’AKP, ont perdu les dernières élections, mais ils veulent éviter un gouvernement de coalition. Erdogan n’est pas fini. Il va convoquer de nouvelles élections, mais il veut d’abord créer une situation susceptible de réduire le nombre des votes en faveur du parti HDP, majoritairement pro-kurde, afin de récupérer les votes pour son AKP. La combinaison de ces trois éléments : l’attaque turque par procuration contre la Syrie par l’intermédiaire des forces islamistes, la neutralisation de la menace de la consolidation kurde en Syrie, et la diminution du soutien pour le parti pro-kurde en Turquie, pourraient jouer en faveur de M. Erdogan s’il parvenait aussi à élargir le conflit avec les Kurdes. Les raids de l’Etat islamique des dernières semaines sur Kobane, probablement à partir de la Turquie, ont fait plus de 200 victimes, essentiellement des civils. Ca a été une attaque terroriste de beaucoup plus grande ampleur que celles de la Tunisie, du Koweït et de la France qui ont été montées en épingle dans les médias «occidentaux». Mais avec le soutien des États-Unis aux Kurdes, les forces islamistes aux ordres des Turcs ont de la difficulté à vaincre les Kurdes. Il y a une solution aux problèmes de M. Erdogan, ce serait d’envoyer l’armée turque. La tâche de l’armée serait d’empêcher les Kurdes de Syrie d’avancer davantage, et de garder les lignes logistiques vers la Turquie ouvertes à l’Etat islamique. Les combats de l’armée contre les Kurdes en Syrie pourraient également contribuer à réduire le soutien non-kurde au parti HDP pro-kurde en Turquie. Mais l’armée turque ne veut pas faire la guerre de M. Erdogan: « Le gouvernement turc veut que l’armée turque soutienne plus activement l’Armée syrienne libre (ASL) contre le régime et les forces kurdes et djihadistes sur le territoire syrien, mais l’armée est réticente et cherche à gagner du temps en profitant du fait qu’un nouveau gouvernement de coalition est en train de se constituer, ont expliqué des sources officielles au Hürriyet Daily News. … Une source a souligné la «nécessité» d’«empêcher de nouveaux affrontements entre ISIL et les forces kurdes dirigées par le Parti de l’Union démocratique (PYD), celle d’empêcher le PYD de prendre le contrôle total de la frontière turco-syrienne, et celle de créer une zone de sécurité contre un nouvelle vague de réfugiés sur le territoire syrien, et non pas sur le territoire turc». Le chef d’état-major, le général Necdet Özel, a ajourné l’ordre du gouvernement en s’abritant derrière le droit international et la géopolitique et en arguant de la difficulté de prévoir les réactions du régime de Bachar al-Assad en Syrie, de ses soutiens russes et iraniens, ainsi que des Etats-Unis . Depuis lors, le gouvernement essaie de convaincre l’armée du bien-fondé de ses plans. » L’armée bloque la décision de M. Erdogan d’envoyer au moins une division en Syrie. Elle exige des ordres écrits émanant d’un nouveau gouvernement qui n’est pas encore formé. L’attaque turque ne sera donc pas lancée avant l’automne, si elle est lancée. Ce faisant, la direction de l’armée, avec sûrement l’accord des Etats-Unis, règle une des trois raisons qu’a Erdogan d’envoyer l’armée: « Le lanceur d’alerte sur Twitter, Fuat Avni, a révélé samedi à l’aube, que le président Erdogan mènerait ce que le compte anonyme qualifie de transactions secrètes pour former une coalition entre le parti de la Justice et du Développement au pouvoir (AKP) et le principal parti d’opposition, le parti républicain du peuple (CHP, et qu’une guerre syrienne semble être la seule façon de créer un chaos susceptible d’augmenter le soutien pour l’AKP. » Comme l’armée refuse d’appliquer le plan de M. Erdogan, il va peut-être devoir trouver un autre moyen de créer une situation d’urgence. Des «attaques terroristes» en territoire turc depuis la Syrie pourraient-elles être utilisées pour forcer l’armée à l’action immédiate? Le M.I.T., le service de renseignement turc est dans la main de M. Erdogan. Les sordides opérations sous «faux drapeaux» ne lui font pas peur. Le M.I.T. pourrait-il servir à créer la crise dont Erdogan a besoin? Et les néocons libéraux de Washington DC pourraient-ils lui apporter leur concours ? Source : Moon of Alabama; traduit par Arrêt sur Info Source via almanar.com.lb

lundi 29 juin 2015

Comparaison mer de Chine -Ukraine: les USA misent sur la confrontation

Le fait de comparer les démarches de Pékin en mer de Chine méridionale et celles dont est accusée la Russie en Ukraine témoigne d'une tendance dangereuse dans la politique étrangère américaine. Le parallèle que Washington tente de tirer entre la Russie et la Chine indique que les Etats-Unis misent délibérément sur l'escalade des tensions dans le monde, constate le quotidien économique allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN). "Le fait que les Etats-Unis établissent une comparaison avec l'Ukraine pourrait signifier que Washington recherche l'escalade de la situation. Cela donne également lieu à des tentatives américaines d'imposer des sanctions contre la Chine. Les Etats-Unis espèrent que cela aidera à renforcer leurs alliés en Asie", écrit DWN. En fin de semaine dernière, le secrétaire d'Etat américain adjoint Antony Blinken a fait savoir que les revendications territoriales de la Chine étaient comparables aux démarches russes dans l'est de l'Ukraine, et que Pékin mettait en péril la paix et la stabilité mondiale. Selon Antony Blinken, la Chine élargit son influence en créant des îles artificielles en mer de Chine méridionale et en augmentant ainsi ses propres eaux territoriales, ce que les Philippines et le Vietnam considèrent comme illégal. Les Etats-Unis y sont également hostiles, dénonçant des tentatives de modifier le statu quo par l'adoption de mesures unilatérales comme dans le cas de l'Ukraine, estime le secrétaire d'Etat américain adjoint. Néanmoins, les aspirations américaines à imposer des sanctions contre la Chine pourraient avoir un effet boomerang, comme dans le cas de la Russie. Les pays européens souffrent des sanctions antirusses, tandis que la Russie les endure sans pertes considérables, indique le journal. En outre, le renforcement de la coopération sino-russe constitue une menace pour la domination économique américaine. S Source: Sputnik

dimanche 28 juin 2015

Grèce, chute totale: Les banques et le marché boursier seront fermés lundi le 29 Juin 2015

Eh bien, il semble que la journée de rendre des comptes soit finalement arrivée. Après des mois à tenter de négocier une entente entre l' Union Européenne et la IMF pour trouver une solution pour la Grèce et ses créanciers, le Primier Ministre de Chypre a enfoncé le dernier clou dans le cercueil pour toute autre entente en refusant de donner les pensions au peuple Grec. Le temps est venu, et nous croyons que la Grèce sera le catalyseur qui déclenchera la chute économique globale. Les gens se demandent comment cela pourrait les affecter. Est-ce que la Grèce est si importante? Si l' EuroZone chute, combien de temps faudra-t-il pour voir un impact du côté des États-Unis? La réponse devrait être connue bientôt. Pendant ce temps, le Premier Ministre Grec demande à ses concitoyens de demeurer calme alors que la Banque de la Grèce propose des restrictions bancaires. Le Premier Ministre a fait une demande de réapplication pour une prolongation de la date limite pour le remboursement de la dette du pays. Il réassure que les dépots bancaires sont totalement sécuritaires! Source: reuters.com Traduction Benoit Godin

Yémen: le port d'Aden bombardé par les rebelles, incendie dans une raffinerie

Un incendie s'est déclaré samedi dans la raffinerie de pétrole d'Aden, dans le sud du Yémen, après que les rebelles ont bombardé le port tout proche pour empêcher un navire d'aide humanitaire d'accoster, selon des responsables locaux. "Les rebelles ont effectué des tirs d'artillerie dans la zone et l'un d'eux a touché un réservoir de pétrole à la raffinerie, déclenchant un incendie", a indiqué à l'AFP un responsable de la société en charge du complexe pétrolier. Un correspondant de l'AFP a vu des flammes s'échapper de la zone et de la fumée noire dans le ciel de la grande ville du Su du Sud, où les rebelles chiites Houthis et leurs alliés affrontent depuis trois mois des combattants fidèles au président en exil Abd Rabbo Mansour Hadi. Ces derniers contrôlent le port et la raffinerie. Un responsable local à Aden a expliqué à l'AFP que le bombardement des rebelles visait un bateau qatari transportant de l'aide humanitaire en provenance de Djibouti, qui a dû faire demi-tour. La raffinerie du port d'Aden ne reçoit plus de livraison maritime de pétrole mais 1,2 million de tonnes de brut y est entreposé, ainsi que du gaz. Les Houthis ont pris le pouvoir dans la capitale Sanaa en janvier avant d'étendre leur emprise vers l'ouest et le sud. Leur arrivée fin mars aux portes d'Aden, la deuxième ville du pays, a contraint le président et le gouvernement à s'exiler en Arabi Arabie saoudite. Ryad a alors pris la tête d'une coalition militaire de pays arabes qui a lancé une intense campagne de bombardements aériens contre les rebelles, soutenus par l'Iran. Cette coalition a procédé samedi à "au moins 15 raids aériens" dans plusieurs secteurs d'Aden, a indiqué un responsable militaire pro-gouvernemental. Plus de 2.600 personnes ont été tuées au Yémen depuis le mois de mars, selon des chiffres de l'ONU, et près de 80% des 20 millions d'habitants du pays a besoin d'une aide humanitaire d'urgence. La situation est particulièrement sérieuse à Aden, où des habitants se plaignent de pénuries de nourriture et d'eau et où des responsables de santé craignent la propagation de maladies en raison des conditions sanitaires. Source: AFP