Les responsables israéliens militaires n’ont de mots que
pour les armes russes qui finissent entre les mains du Hezbollah, affaire
présentée comme étant l’une de répercussions les plus graves de l’intervention
russe en Syrie.
Généralement livrée aux médias israéliens par des sources
militaires sous couvert de l’anonymat, cette information a été reprise par un
officier supérieur de réserve de l'armée israélienne qui en a parlé ouvertement.
« Les armes russes, les plus avancées dont disposent Moscou, sont déjà en
possession du Hezbollah » a déclaré le Général de réserve Yaakov Amidror à la
fin de la semaine dernière, alors qu’il s’exprimait face à un groupe de nouveaux
immigrants lors d’un événement de la Midrasha Sioniste à Petah Tikvah, rapporte
le site francais pro israelien JForum.
Selon ce militaire qui était
à la tête du Conseil de sécurité nationale, il y a deux ans (avant que poste de
soit repris par l’actuel Chef du Mossad, Yossi Cohen) et le conseiller principal
de Benyamin Netanyahu, la principale conséquence de la guerre civile syrienne
pour Israël est l’obtention de ces armes sophistiquées par le Hezbollah.
Amidror , rapporte JForum, a aussi expliqué le cheminement
qu’empruntent ces armes de Russie jusqu’au Hezbollah. « La Russie s’arrange pour
vendre ces armes avancées aux Syriens, et les Syriens les transfèrent au
Hezbollah. Mais les Russes savent pertinemment comment cela se passe et quelle
est leur destination finale ».
Il s’agit selon lui d’armes de première
classe, comme le missile antitank Cornet et des missiles sol-air, peut-être même
les missiles Onyx (ou p-800 Yakhont), ceux que les responsables hauts-gradés
qualifient du plus sophistiqué au monde. Il est capable de frapper les
plates-formes gazières d’Israël et de paralyser les ports d’Ashdid et de Haïfa.
« Je ne crois pas que la Russie vendent directement des armes au
Hezbollah ; cela irait contre tous les codes de conduite antérieurs de la Russie
et cela irait un peu trop loin », a-t-il toutefois tempéré. Dans un souci
apparent de ne pas hausser le ton contre la Russie.
JForum constate que les militaires israéliens interrogés sur cette
éventualité préfèrent livrer des "généralités évasives".
Concernant la coopération entre les armées israélienne et russe sur leurs
activités dans l’espace aérien syrien , Amidror a tenu à insister qu’elle ne
constitue pas une « coopération stratégique ».
Diverses sources médias
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