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vendredi 1 juillet 2016

Salami : "Cent mille missiles sont prêts à être tirés du Liban sur Israel"

Le commandant en chef adjoint des gardiens de la Révolution islamique, le général Hussein Salami a confirmé l'existence d'une centaine de milliers de missiles déployés au Liban et prêts à être tirés sur l'entité sioniste", a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam. S'exprimant devant des fidèles rassemblés pour la prière du Vendredi, le général Hussein Salami a affirmé que " le soutien des Etats-Unis offert à l'entité sioniste lors de la guerre israélienne des 33 jours a prouvé de manière sans équivoque que cette entité est un poignard empoisonné dans les cotes de la Oumma islamique". Et de poursuivre :"Aujourd'hui, plus de 100.000 missiles dépoyés au Liban. Ils sont prêts à être tirés sur Israël si le besoin s'en fait sentir, surtout si l'entité sioniste cherche à répéter ses erreurs", ajoutant que "le terrain était plus que jamais propice à l'anéantissement et à la désintégration de l'entité sioniste". "De plus, tous les territoires occupés depuis la Cisjordanie jusqu'à la bande de Gaza –au nord de la Palestine, à Haïfa, à Tel-Aviv et à tout autre endroit en Palestine occupée –sont les cibles des missiles destructeurs de longue portée déployés dans tous les territoires de l'Islam et qui n'attendent qu'un ordre pour éliminer à jamais une tache noire de la scène géopolitique", a martelé le général Salami. Il a précisé que "la profondeur du territoire de l'entité sioniste n'est que de 14 à 17 km. Une attaque terrestre pourrait lui briser les reins. Si les Israéliens commettent la moindre erreur, tous les combattants commenceront grâce à Dieu leurs opérations pour libérer tous ces territoires", soulignant que" ce régime était dépourvu de profondeur stratégique pour défendre son existence, ce qui est considéré comme l'une des faiblesses de ce faux et nuisible régime". S'adressant aux autres régimes oppresseurs dans la région, le général Salami s'est exprimé en ces termes : "S'appuyer sur la puissance militaire des États-Unis est ridicule. Sachez que l'époque où ce pays était capable de garantir la survie des régimes honnis est révolue." Source: Médias

mercredi 29 juin 2016

Russes et Américains s' accusent mutuellement de manoeuvres dangereuses en Méditerranée

Russes et Américains se sont mutuellement accusés mardi de manoeuvres dangereuses entre deux de leurs navires de guerre en Méditerranée orientale mi-juin. Le ministère russe de la Défense a accusé le navire américain USS Gravely de s'être approché le 17 juin à une distance "dangereuse" d'un patrouilleur russe, le Iaroslav Moudryï, et dénoncé une "violation grossière" du droit international. Mais le Pentagone a retourné l'accusation. Un responsable américain de la Défense a affirmé que c'est le navire russe qui s'est approché dangereusement du navire américain et a agi de manière "non sûre et non professionnelle". Selon le responsable américain, le USS Gravely fait partie du groupe aéronaval du porte-avions Truman, dont les avions menaient des frappes aériennes sur la Syrie et l'Irak. Selon le ministère russe de la Défense, le USS Gravely "s'est permis de s'approcher dangereusement du patrouilleur russe Iaroslav Moudryï, à une distance de 60-70 mètres", et est ensuite passé devant lui "à une distance dangereuse de 180 mètres de sa proue". Au moment de l'incident, le navire russe "se trouvait dans les eaux internationales (...) et n'effectuait pas de manoeuvres dangereuses à l'encontre du bâtiment américain", selon le ministère russe. "Cet incident montre que les marins américains se permettent d'oublier les règles de base de la sécurité maritime", a-t-il ajouté. Mais selon le responsable américain de la Défense, c'est "le navire russe qui s'est approché du navire américain" et a fait plusieurs "manoeuvres rapprochées". Au plus près, les navires ont été à environ "290 mètres", a ajouté cette source. Un autre responsable militaire américain a précisé que, circonstance aggravante, le navire russe arborait un signal visuel international signifiant qu'il manoeuvrait difficilement. Les Etats-Unis ont régulièrement accusé l'aviation russe de provocations à l'encontre de leurs forces armées, notamment de leurs navires de guerre. Moscou a répliqué que les militaires américains n'avaient pas à s'approcher de trop près des frontières russes. Les relations entre Moscou et Washington sont au plus bas depuis la fin de la Guerre froide, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en mars 2014 et le début d'une rébellion séparatiste dans l'est de l'Ukraine, que les Occidentaux accusent les Russes de soutenir. Les Etats-Unis discutent de cet incident avec les Russes "à travers les canaux militaires appropriés", a précisé Michelle Baldanza, une porte-parole du Pentagone. Source: AFP

lundi 27 juin 2016

Après le Brexit, les médias anglais évoquent une vague de violences raciales

Les médias anglais sont formels : plus de cent cas de violences raciales auraient été signalés au Royaume-Uni depuis l'annonce des résultats du référendum britannique, où le «oui» en faveur d'une sortie de l'Union européenne l'a emporté à 52%. Une vidéo, prétendument filmée dans le quartier londonien de Hackney dans la matinée du 24 juin, montre un homme se disputer avec le conducteur d'une voiture et lui dire, de manière hostile : «Retourne dans ton pays !». Une page Facebook intitulée «Worrying Signs» («Signes inquiétants») a été créé pour répertorier les divers incidents dans lesquels les gens auraient été ciblés par des propos xénophobes. Sur Twitter, on signale qu'un italien aurait été agressé pour avoir demandé à une personne ce qu'elle avait voté dans le référendum sur l'UE. De son côté, le journal The Independent affirme disposer du témoignage d'une jeune polonaise, arrivée au Royaume-Uni grâce à une bourse lorsqu'elle avait 17 ans, et actuellement en doctorat de chimie. Agata Brzeźniak, de son nom, a expliqué au quotidien britannique que, quelques heures après l'annonce du résultat du référendum, elle avait été approchée par une femme qui lui avait demandé si elle était polonaise. Lorsque Agata Brzeźniak a répondu oui, la femme lui aurait alors dit : «Vous devez demander un visa pour être dans mon pays». «Son sourire vicieux et la façon dont elle me regardait m'ont donné envie de pleurer», a confié la jeune femme à The Independent. A Huntington, dans l'est de l'Angleterre, les boîtes aux lettres des maisons où vivent des Polonais auraient été recouvertes de stickers portant l'inscription : «Sortir de l'euro, plus de vermine polonaise». Dans l'ouest de Londres, l'Association culturelle et sociale polonaise aurait été recouverte par des graffitis racistes le dimanche 26 juin au matin. La police enquête sur ce qu'elle a qualifié de «dégradations criminelles à caractère raciste». Source: RT