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samedi 27 octobre 2018

Diplomate russe: «les États-Unis préparent une guerre»


Intervenant lors d'une réunion de la Première commission désarmement et sécurité internationale de l'Assemblée générale des Nations unies, Andreï Belooussov, chef adjoint de département au ministère russe des Affaires étrangères, a fait la lumière sur la différence d’attitude envers la guerre en Russie et aux États-Unis.
Vendredi 26 octobre, la Première commission désarmement et sécurité internationale de l'Assemblée générale a voté contre un projet de résolution russe sur le Traité FNI auquel les États-Unis veulent mettre fin.
«Les États-Unis ont récemment annoncé que la Russie se préparait à la guerre. Oui, la Russie se prépare à une guerre, je le confirme. Oui, nous nous préparons à défendre notre patrie, notre intégrité territoriale, nos principes, notre peuple. Nous nous préparons à une telle guerre. Mais il existe d'importantes différences entre nous et les États-Unis. Sur le plan linguistique, la différence ne réside que dans un mot, que ce soit en russe ou en anglais», a déclaré Andreï  Belooussov, chef adjoint du département de la non-prolifération et du contrôle des armements au ministère russe des Affaires étrangères lors d'une réunion de la Première commission de l'Assemblée générale.

«La Fédération de Russie se prépare à une guerre et les États-Unis préparent une guerre», a-t-il précisé.

«Sinon, pourquoi les États-Unis devraient-ils se retirer du traité (FNI), augmenter leur potentiel en armes nucléaires et adopter une nouvelle doctrine nucléaire permettant de réduire le niveau d'utilisation de ces armes? C'est une question qui nous concerne tous», a-t-il ajouté.
Donald Trump a annoncé le 20 octobre son intention de retirer son pays du Traité FNI, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe historique de ce document, Mikhaïl Gorbatchev, ont averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte.
Signé le 8 décembre 1987 par le Président Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste d'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev, le Traité FNI visait à détruire en trois ans les missiles d'une portée de 500 à 5.500 km. En 1991, les conditions prévues par l'accord ont été remplies: Moscou a détruit plus de 1.700 missiles balistiques et de croisière basés au sol, et Washington 859. Conclu pour une durée indéterminée, le Traité permet à chacune des parties de le quitter en justifiant l'indispensabilité de son retrait.
Source: sputniknews.com

vendredi 26 octobre 2018

L'OTAN lance en Norvège son plus grand exercice militaire depuis la fin de la guerre froide


Aux portes de la Russie, l'Alliance atlantique débute des manœuvres militaires de grande envergure contre un «ennemi imaginaire», destinée à tester l'efficacité de ses forces de défenses. Moscou dénonce un exercice «antirusse» à vocation offensive.

Près de 50 000 soldats, 250 aéronefs, 65 navires et quelque 10 000 véhicules terrestres : l'exercice «Trident Juncture 18», auquel participent 31 pays de l'OTAN et qui débute ce 25 octobre en Norvège, est la plus grande manœuvre militaire organisée par l'Alliance atlantique depuis la fin de la guerre froide.

«Trident Juncture envoie un message clair à nos nations et à tout adversaire potentiel: l'OTAN ne cherche pas la confrontation mais elle sera prête à défendre tous les alliés contre toutes les menaces», a fait valoir le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse le 24 octobre.

L'objectif annoncé de l'exercice est de tester l'efficacité de la force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (Very High Readiness Joint Task Force), créée en 2014. Partie intégrante de la Force de réaction de l'OTAN, elle est conçue pour mener en quelques jours une opération de défense face à une attaque menée contre un membre de l'alliance.

S'il cible officiellement un ennemi «imaginaire», difficile de ne pas voir dans cet exercice qui se tient sur le flanc nord-est de l'Alliance – soit aux portes de la Russie – une démonstration de force à l'endroit de Moscou. «L'environnement sécuritaire en Europe s'est significativement dégradé ces dernières années», a d'ailleurs souligné le secrétaire général de l'OTAN, dans une référence implicite à la crise ukrainienne.

Moscou dénonce un exercice «antirusse»


Invitée à venir observer cette manœuvre militaire, la Russie l'a fermement condamnée, estimant qu'elle s'inscrivait dans une campagne «antirusse». «Une telle activité [...] semble provocatrice, même si l'on essaie de la justifier avec des visées purement défensives», a dénoncé l'ambassade de Russie à Oslo dans un communiqué.

Notant que les activités militaires de l'OTAN avaient atteint leur plus haut niveau depuis la guerre froide, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu a par ailleurs laissé entendre qu'il ne croyait pas à la vocation défensive de l'exercice. «[Trident Juncture 18] simule une action militaire offensive», a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Deutsche Welle
.
Depuis des mois, Moscou s'irrite du renforcement en cours de la présence militaire occidentale dans la région. Etats-Unis et Grande-Bretagne ont en effet décidé d'intensifier les déploiements en Norvège pour acclimater leurs troupes au combat par grand froid.

Après les critiques virulentes qu'a pu formuler Donald Trump sur l'Alliance atlantique, les Etats-Unis semblent en effet soucieux de rassurer leurs alliés européens. Le secrétaire d'Etat à la Défense Jim Mattis a ainsi rappelé début octobre l'engagement «inébranlable» de Washington au sein de l'Alliance atlantique. Et l'annonce le 20 octobre par Donald Trump du retrait des Etats-Unis du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF) de 1987 ne fait qu'accentuer cette idée.

Source: rt

jeudi 25 octobre 2018

Des Illégaux déjà sur les sol américain voudraient tirer dans le fos les forces armées à la frontière.


La soi-disant "caravane de migrants" qui se dirige vers le nord à travers le Mexique a des éléments de coordination avec ILLEGAUX déjà aux États-Unis, pour que ces ILLÉGAUX tirent les  forces armées dans le dos alors que les "migrants" envahissent la frontière américaine depuis le sud! ! ! !

C'est pourquoi ils auraient choisi Tijuana, au Mexique, comme point de passage pour les caravanes aux États-Unis. ils peuvent compter sur les dizaines de milliers d'ILLÉGAUX déjà en Californie pour se faufiler derrière les troupes et les flics pour les TIRER DANS LE DOS alors qu'ils défendent la frontière américaine!

Si les flics et les troupes américaines sont massacrés dans leur  propre pays par des ILLÉGAUX déjà présents aux  USA , qui se faufilent derrière eux, le peuple américain pourrait être obligé de prendre la défense de leur propre nation. SOYEZ PRÉPARÉ!

Ils espèrent que le gouvernement fédéral réalise le  réel danger auquel ils sont confrontés en tant que nation et déclare une "zone militaire fermée" pour plusieurs kilomètres de la frontière, afin d'empêcher des alliés illicites déjà en place d' agir et aussi de contrer la crise !

Extraits: thehalturnerradio.com
Adaptation: Benoit Godin

mardi 23 octobre 2018

Donald Trump alerte l'armée sur la «caravane» de migrants venus du Honduras et du Guatémala


Après avoir passé une deuxième nuit au Mexique, des milliers de Honduriens ont repris, ce lundi, leur difficile marche vers les États-Unis, défiant les autorités mexicaines et le président américain Donald Trump. Ce dernier, en pleine campagne pour les «Midterms», a déclaré avoir «alerté» l'armée et les gardes-frontières avant l'arrivée de cette «caravane» de migrants qu'il considère comme une «urgence nationale».

Dans un tweet, le président américain s'en est pris à l'armée et la police mexicaine qu'il a accusées d'être «incapables» d'arrêter les milliers de personnes en route vers les États-Unis. Donald Trump a également annoncé la réduction de l'aide de Washington allouée au Guatemala, au Honduras et au Salvador, déplorant que ces pays n'aient pas été capables «d'empêcher les gens de quitter leur pays pour entrer illégalement aux États-Unis».


Environ 7000 personnes composent cette «caravane», selon l'ONU, mais ce chiffre devrait se gonfler dans les jours à venir avec une estimation de près de 50,000 migrants illégaux attendus. «Prenez votre caméra, allez au milieu, et cherchez. Vous allez trouver le MS-13, vous allez trouver des Moyen-Orientaux, vous allez trouver de tout», a indiqué lundi le président à des journalistes, avant de s'envoler pour le Texas. «Et, devinez quoi? Nous ne les autorisons pas à venir dans notre pays. Nous voulons la sécurité, nous voulons la sécurité», a-t-il poursuivi. «J'ai vu des rapports et il y a beaucoup d'un peu tout le monde dans ce groupe» de migrants. Le gang Mara Salvatrucha (MS-13), dont la plupart des membres sont d'origine salvadorienne, est né dans les rues de Los Angeles dans les années 1980 mais il sème désormais la terreur au Guatemala, au Honduras et au Salvador.
Les autorités mexicaines étaient parvenues à bloquer, jeudi, cette «caravane», mais de nombreux migrants sont entrés illégalement dans le pays par le fleuve Suchiate séparant le Mexique du Guatemala. Le président américain avait déjà menacé de fermer la frontière avec le Mexique si les autorités ne bloquaient pas l'avancée de ces migrants. Dimanche, il a déclaré sur Twitter que les Honduriens devaient «d'abord faire une demande d'asile au Mexique». «S'ils ne le font pas, les États-Unis les rejetteront», a-t-il prévenu.
Au cours du trajet dimanche qui les a menés à Tapachula, dans le Chiapas - après avoir marché sept heures et parcouru 38 kilomètres sans interruption -, une centaine de membres des forces de l'ordre mexicains les ont «invités» à monter dans des camions pour rejoindre des refuges et entamer des procédures de visa ou de demandes d'asile. Mais la plupart des migrants ont refusé, craignant un piège.
Cette marche vers les États-Unis a débuté il y a une semaine à San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, après un appel sur les réseaux sociaux relayé par un ex-député hondurien. Une seconde caravane d'environ un millier de Honduriens a entamé dimanche la traversée à pied du Guatemala en direction de la frontière mexicaine.
La route à travers le Mexique expose les migrants au risque d'agressions de la part de groupes criminels. En 2010, 72 d'entre eux avaient été séquestrés par le sanguinaire cartel des Zetas avant d'être assassinés dans l'État de Tamaulipas pour avoir refusé de rejoindre leurs rangs.
L'analyse juridique officielle de la situation actuelle concernant la "caravane de migrants" a pris une tournure incroyablement dangereuse.

Des sources révèlent maintenant que l'analyse juridique officielle de l'administration Trump fait référence à la "force d'invasion étrangère" comme "un acte de guerre prémédité du Mexique et du Guatemala".
Bref, ils ne seront pas les bienvenus à la frontière américaine et il y aura possiblement beaucoup de grabuge et des décès reliés à cette folle aventure.
Sources multiples Internet

dimanche 21 octobre 2018

« Une guerre contre Gaza sera préjudiciable à Israël » (expert arabe)


« Les messages des Brigades al-Qods (branche militaire du Jihad islamique) et des Brigades Ezzeddine al-Qassam (aile armée du Hamas) témoignent du fait que les groupes palestiniens sont tout à fait prêts à contrer toute agression militaire éventuelle du régime israélien contre la bande de Gaza », estime Amer Khalil, expert arabe.
« Les forces de la Résistance palestinienne, qui agissent intelligemment sur le terrain, donneront une réponse inoubliable à Israël au cas où il commettrait la folie d’agresser militairement la bande de Gaza », a déclaré l’expert lors d’une interview accordait au site arabe Rai al-Youm.
Selon Amer Khalil, le régime israélien « sait que la donne a changé et que s’il entamait la guerre contre Gaza, il perdrait très vite le contrôle des événements ».
Khalil fait en fait allusion aux messages des branches militaires du Jihad islamique et du Hamas, qui ont mis en garde Israël contre toute agression militaire contre la bande de Gaza, alors que lors d’une réunion avec son cabinet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à l’armée d’intensifier la répression des Palestiniens qui participent aux manifestations de la Marche du grand retour.
D’après Amer Khalil, la résistance contre l’ennemi israélien est entrée dans une nouvelle phase radicalement différente des méthodes du passé tant sur le plan militaire que politique.
« Les combattants de la Résistance disposent aujourd’hui d’équipements et de moyens qui leur permettraient de paralyser complètement non seulement les colonies de peuplement mais l’ensemble de la société israélienne », a déclaré Amer Khalil.
Selon lui, si Israël déclenchait une guerre contre les habitants de la bande de Gaza, il devrait payer un lourd tribut dans « une guerre qui serait préjudiciable aux Israéliens ».
Khalil estime que les dirigeants israéliens sont conscients que la résistance palestinienne est bel et bien entrée dans une nouvelle phase sur les plans militaire et politique : 《 La guerre de 2014 a appris aux dirigeants israéliens qu’ils n’ont plus aucun moyen de dissuasion face à la résistance du peuple palestinien, qui ne restera pas dans l’inaction devant les crimes commis par Israël et la poursuite du blocus de la bande de Gaza, qui dure depuis douze ans. 》
Source: Avec PressTV

Pour Moscou, le retrait américain du traité sur les armes nucléaires pourrait mener au «chaos»


Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a jugé dangereux le retrait américain du traité nucléaire INF, signé avec la Russie en 1987. Il a souligné son importance pour la sécurité internationale.

Le retrait américain, annoncé le 20 octobre par le président Donald Trump, du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF), signé avec la Russie en 1987 pendant la guerre froide est un «pas dangereux», selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

«Cela serait un pas très dangereux qui, j'en suis sûr, ne sera pas compris par la communauté internationale et va même attirer de sérieuses condamnations», a déclaré Sergueï Riabkov le 21 octobre, cité par l'agence publique russe TASS. Il a en outre rappelé que ce traité était «significatif pour la sécurité internationale et la sécurité nucléaire, pour le maintien de la stabilité stratégique».

Le sénateur Konstantin Kossatchev, président du comité des Affaires étrangères du Conseil de la fédération de Russie, la chambre haute du Parlement russe, a pour sa part jugé que la décision pouvait être considérée comme s'inscrivant dans une méthode de «chantage continu» de la part de Washington. Le sénateur s'est inquiété qu'une telle attitude ne mène l'humanité au «chaos complet en termes d'armes nucléaires».

«En cas de sortie des Etats-Unis [du traité INF], tout le système de stabilité stratégique dans le monde sera attaqué de plein fouet. Le premier coup dur a été le retrait des Etats-Unis du Traité ABM en 2001», a rappelé sur son compte Twitter le sénateur russe Alexeï Pouchkov. Le traité ABM (en anglais Anti-Ballistic Missile) avait été signé à Moscou le 26 mai 1972 dans le cadre des négociations sur la limitation des armes stratégiques. Les Etats-Unis ont annoncé leur retrait officiel de cet accord le 13 décembre 2001 et en sont sortis effectivement le 13 juin 2002.
 
« [Si les Etats-Unis continuent à agir] de façon maladroite et grossière et à se retirer unilatéralement de traités internationaux, alors nous n'aurons pas d'autre choix que de prendre des mesures de rétorsion, y compris concernant la technologie militaire», a encore déclaré Sergueï Riabkov, précisant que la Russie ne souhaitait pas en arriver là.
Comme justification de son annonce, Donald Trump a accusé la Russie de ne pas respecter l'INF. L'administration américaine se plaint du déploiement par Moscou du système de missiles 9M729, dont la portée, selon Washington, dépasse les 500 km, ce qui constituerait une violation du traité INF. Ce traité, en abolissant l'usage de toute une série de missiles d'une portée variant de 500 à 5 500 km, avait mis un terme à la crise déclenchée dans les années 1980 par le déploiement en Europe de l'Est des SS-20 soviétiques à têtes nucléaires ciblant les capitales occidentales.

Sergueï Riabkov a rejeté ces accusations. «Non seulement nous ne violons pas le traité mais nous le respectons de la façon la plus stricte», a-t-il insisté. Retournant les accusations de Washington, il a ajouté : «Nous avons fait preuve de patience au fil des années face à de flagrantes violations du traité par les Etats-Unis eux-mêmes.»

Le conseiller de la Maison blanche à la Sécurité nationale, John Bolton, est attendu ce 21 octobre à Moscou. «Nous espérons qu'il va nous expliquer de façon plus substantielle et claire, au cours de nos rencontres [...] quelles actions les Etats-Unis comptent entreprendre», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères. Mais selon le Guardian, c'est John Bolton lui-même qui aurait fait pression sur le président américain pour un retrait du traité INF. C'est également lui qui bloquerait toute négociation pour une extension du Traité sur la réduction des armes stratégiques, communément appelé le New START (pour Strategic Arms Reduction Treaty), qui arrive à expiration en 2021 et que Moscou souhaite prolonger.

En outre, ce que Washington ne met pas en avant, c'est que ce retrait américain de l'INF pourrait également avoir été décidé avec Pékin en ligne de mire. Ainsi, selon plusieurs observateurs, la Chine, qui n'a pas signé ce traité, peut développer sans contraintes des armes nucléaires de portée intermédiaire, ce qui n'a pas l'heur de plaire aux Américains.
Le président russe Vladimir Poutine avait prévenu en octobre 2017 que tout retrait de Washington de l'accord provoquerait une mesure équivalente de la part de Moscou. Le 11 novembre, Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouveront à Paris pour les célébrations du 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

Source: rt