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Les responsables israéliens militaires n’ont de mots que pour les armes russes qui finissent entre les mains du Hezbollah, affaire présentée comme étant l’une de répercussions les plus graves de l’intervention russe en Syrie.
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Les responsables israéliens militaires n’ont de mots que pour les armes russes qui finissent entre les mains du Hezbollah, affaire présentée comme étant l’une de répercussions les plus graves de l’intervention russe en Syrie.
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« Puissiez-vous vivre en des temps intéressants. » Sort maléfique, censé être la traduction d’une malédiction chinoise traditionnelle « Les causes d’une déflation ne sont pas un mystère. La déflation est dans presque tous les cas un effet secondaire d’un effondrement de la demande globale —une baisse des dépenses si grave que les producteurs doivent abaisser leurs prix sur une base continue afin de trouver des acheteurs. De même, les effets économiques d’un épisode déflationniste sont, en général, similaires à ceux de toute autre forte baisse dans les dépenses globales, à savoir, une récession, une hausse du chômage, et des troubles financiers. » Ben S. Bernanke (1953-), le 21 novembre, 2002 « Permettez-moi de réitérer ce que j’ai dit à la même date l’année dernière et l’année précédente… Tôt ou tard, il y aura un crash financier et il sera terrible. Nous entrerons dans un sérieux cercle vicieux et le résultat sera une dépression économique majeure. Il y aura une ruée pour vendre, laquelle dépassera tout ce que nous avons vu à la Bourse. Il serait prudent pour les investisseurs d’alléger dès maintenant leurs dettes. » Roger Babson (1875-1967), le 5 Septembre, 1929 ———————————————————– Ce début d’année 2016 s’est révélé fort chaotique pour les marchés financiers mondiaux, si on considère pour l’instant la sévère correction boursière qui a cours. En réalité, ce premier mois de l’année 2016 a enregistré la baisse la plus sévère des valeurs financières jamais vue en un début d’année, alors que l’indice MSCI mondial, lequel mesure les principaux marchés boursiers des pays développés et émergents, a chuté de plus de 20 pourcent, par rapport à sa valeur du début de 2015. Pour sûr, il y aura des rebondissements de marché survendu dans les semaines et les mois à venir, mais cela pourrait être néanmoins le signe avant-coureur de troubles financiers et économiques. Plusieurs commentateurs ont peut-être un peu trop vite conclu que l’épicentre de ce début de crise financière et économique se trouvait en Chine, suite aux fortes chutes de l’indice composite de Shanghai en début d’année. À mon avis, la réalité est plus complexe, et même si les problèmes financiers et économiques de la Chine contribuent certes à l’effondrement des prix mondiaux des produits de base, l’épicentre de la crise se trouve encore, à mon avis, à Washington D.C. En effet, ce début de crise est essentiellement un prolongement de la crise financière de 2007-08, laquelle fut temporairement suspendue et repoussée dans le temps par la banque centrale américaine, la Fed, grâce à sa politique monétaire agressive et peu orthodoxe de lancer plusieurs rondes d’assouplissements monétaires quantitatifs (QE), à savoir l’achat de grandes quantités d’actifs financiers auprès des méga-banques commerciales et autres institutions américaines, y compris des titres adossés à des hypothèques, avec de l’argent nouvellement créé. En conséquence, le bilan de la Fed est passée d’un peu plus d’un billion (trillion en anglais) de dollars en 2008 à environ quatre et demi billions de dollars au moment où le programme d’assouplissement monétaire quantitatif fut suspendu, en octobre 2014. D’ailleurs, d’autres banques centrales ont emboité le pas à la Fed, en particulier la Banque centrale du Japon et la Banque centrale européenne, alors que toutes deux ont également adopté des politiques d’assouplissement monétaire en se portant acquéreur de grandes quantités d’actifs financiers. On peut se demander quels sont les motifs qui ont poussé la Fed américaine à se lancer dans une politique monétaire ultra agressive en 2008. Il y a trois raisons principales qui expliquent cette décision. En premier lieu, c’est un fait que le gouvernement de fin d’exercice de George W. Bush était dépassé par les faillites successives de méga-banques américaines, à commencer par celles de la banque d’affaires Bear Stearns au printemps de 2008 et celle de Merrill Lynch au début de septembre de la même année. La panique atteignit son paroxysme le lundi 15 septembre 2008 quand la grande banque d’affaires internationale Lehman Brothers fit faillite à son tour. Devant la paralysie du gouvernement, la Fed crut de son devoir d’intervenir en force. Elle commença par la fusion forcée des deux premières banques en difficulté, la première avec la banque JPMorgan Chase et la deuxième avec la Bank of America. (Pour des raisons obscures, elle se refusa à faire la même chose quand la banque Lehman Brothers s’effondra à son tour.) En deuxième lieu, il faut dire que les grands banquiers américains s’opposaient avec force à l’idée que le gouvernement américain nationalise les méga-banques en difficulté, comme cela avait été fait vingt ans auparavant quand le gouvernement de Bush père avec créé la Resolution Trust Corporation, en 1989, pour prendre le contrôle de 747 banques d’épargne qui avaient dû déposer leur bilan. Et, troisièmement, la Fed craignait à juste titre que la crise bancaire de 2007-08 et l’effondrement des cours boursiers ne débouchent sur une déflation généralisée, selon le modèle vécu par le Japon en 1987, comme c’est le cas quand une panique financière frappe une économie surendettée. Elle souhaitait éviter à tout prix une dépression économique causée par la déflation des dettes, comme cela s’est produit dans les années ’30. Mais l’injection massive de liquidités monétaires dans une économie comporte ses propres risques. Cela peut en effet se traduire en une énorme bulle financière, tant sur le marché boursier que sur le marché des obligations, quand le nouvel argent ainsi créé vient gonfler les marchés financiers, alors que la croissance de l’économie réelle de la production et de l’emploi demeure léthargique. En fait, depuis 2009, le marché boursier américain est monté en flèche, alors que les taux d’intérêt s’effondraient et que le marché obligataire explosait à son tour. Un événement important s’est produit le mercredi 16 décembre dernier quand la Fed annonça qu’elle ne soufflerait plus dans le ballon financier et qu’elle allait plutôt commencer à resserrer le crédit. Elle annonça en fait qu’elle haussait la fourchette de son taux prêteur sur le marché des fonds bancaires fédéraux qui était auparavant de zéro à ¼ pourcent, à entre ¼ et ½ pourcent. C’était le signal de la fin de la récréation et que le règne de l’argent gratuit venait de prendre fin. En pratique, cela voulait dire que dorénavant le marché boursier allait davantage être tributaire des perspectives économiques réelles et qu’il en irait de même du marché obligataire. Dans ces circonstances, il est normal que les deux marchés aillent en sens inverse, la prospérité faisant hausser les titres boursiers mais les pressions inflationnistes faisant chuter le marché obligataire, quoique la banque centrale ne fasse. Depuis 2008, la banque centrale américaine s’est lié les mains avec ses prêts bancaires au taux plancher, et j’ai toujours cru qu’elle rencontrerait des difficultés quand elle voudra y mettre fin. En effet, il est toujours périlleux de vouloir restreindre une bulle financière qu’on a soi-même créée —comme la Fed l’a fait pour sauver les grandes banques américaines de la faillite —sans que l’économie réelle n’en souffre tôt ou tard. Dans le cas présent, si les marchés boursier mondiaux continuent à se contracter et que la déflation mondiale des prix s’accélère, cela contribuera à alourdir les dettes des consommateurs, des sociétés et des pouvoirs publics, et ce sera possiblement une répétition à grande échelle de ce que le Japon vit depuis un quart de siècle, (c’est-à-dire, la déflation, des taux d’intérêt plancher et une stagnation économique relative). Pour le moment, cette déroute financière risque fort de provoquer une récession économique en 2016-17. Et un retour en arrière nous montre que le monde pourrait aussi revivre la série d’événements économiques et financiers de 1937-38 quand un krach boursier et une récession se renforcèrent l’un l’autre, et cela, huit ans après la crise boursière et financière majeure de 1929-32. En conclusion, on peut dire que la création de la Fed en 1913, en tant que banque centrale semi publique, semi privée, n’a pas mis fin à la récurrence des crises financières. Ses politiques, cependant, ont été fort bénéfiques aux grandes banques parce que c’est par son intermédiaire qu’elles ont pu socialiser leurs pertes. Il faudra suivre le tout de très près. Par Rodrigue Tremblay : professeur émérite d’économie à l’Université de Montréal Sources: The New American Empire; Mondialisation.ca |
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Le secrétaire US à la Défense a récemment proposé d'envoyer des
forces terrestres à Mossoul et à Raqqa, bastions de la milice wahhabite
takfriste Daesh (Etat islamique) en Irak et en Syrie.
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Le président français François Hollande a annoncé jeudi que le rythme des frappes alliées contre le groupe takfiriste Daesh (EI) en Irak et en Syrie serait "accéléré", lors de ses voeux au corps diplomatique."Le rythme des interventions sera accéléré et la France y prend toute sa part", a déclaré le chef de l'Etat français à l'Elysée, au lendemain d'une réunion à Paris des ministres de la Défense des sept principaux pays contributeurs de la coalition contre les takfiristes de Daesh.La stratégie, réaffirmée, lors de cette réunion "passe par la libération des villes de Raqa, en Syrie, et de Mossoul, en Irak, parce que c'est là que se situent les centres de commandements de Daesh", a-t-il souligné.François Hollande a noté qu'au cours de cette réunion avait également été "réaffirmée" la "volonté (...) d'apporter notre soutien aux forces arabes et kurdes qui combattent Daesh au sol"."Et c'est nécessaire si nous voulons que ces villes et l'ensemble des territoires syrien et irakien puissent être libérés", a-t-il fait valoir."La France n'est l'ennemie d'aucun peuple, d'aucune religion, d'aucune civilisation, mais elle a un adversaire qui nous est commun : le terrorisme takfiriste", a martelé le président français."De jour en jour, cette armée terroriste s'affaiblit en perdant du terrain, des ressources et des hommes mais elle s'en prend avec encore plus de barbarie à la population civile et fomente des attentats", a ajouté François Hollande.Selon lui, "sa faiblesse est en fait une forme supérieure d'agressivité".Source: almanar.com.lb |
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L’écroulement de l’Union Soviétique en 1991 a donné
naissance à une idéologie américaine dangereuse appelée néo conservatisme.
L’Union Soviétique servait jusque là de limite à l’action unilatérale américaine
mais lorsque cet obstacle à l’action de Washington a été aboli, les
néoconservateurs ont pu inscrire à leur ordre du jour l’hégémonie mondiale
américaine. Les États-Unis d’Amérique sont devenus la «superpuissance unique», l’«uni-power», qui pouvait désormais agir sans aucune contrainte n’importe où dans le monde. Le journaliste néoconservateur du «Washington Post» Charles Krauthammer a ainsi résumé «la nouvelle réalité»: «Nous avons un pouvoir mondial écrasant. Nous sommes les gardiens historiquement désignés du système international. Quand l’Union Soviétique est tombée, quelque chose de nouveau est né, quelque chose de tout à fait nouveau – un monde unipolaire dominé par une seule superpuissance incontrôlée sans aucun rival et qui jouit d’une portée déterminante dans n’importe quel endroit du monde. C’est un développement écrasant et totalement nouveau dans l’histoire, qu’on n’a plus vu depuis la chute de l’empire romain. Et même l’empire romain n’était pas comparable à ce qu’est l’Amérique d’aujourd’hui.» L’effarant pouvoir unipolaire que l’histoire a donné à Washington doit être protégé à tout prix. En 1992, le Sous-secrétaire Paul Wolfowitz, haut responsable du Pentagone, a mis au point la Doctrine Wolfowitz, devenue depuis la base de la politique étrangère de Washington. La Doctrine Wolfowitz déclare que «le premier objectif» de la politique étrangère et militaire américaine doit être d’«empêcher la renaissance d’un nouveau rival, sur le territoire de l’ancienne Union Soviétique ou ailleurs, qui constitue une menace (à l’action unilatérale américaine) de l’ordre autrefois instauré par l’Union Soviétique. Ceci est une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et exige que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile d’étendre sa domination sur une région dont les ressources, placées sous tutelle, suffiraient à générer un pouvoir étendu au monde entier. («Une puissance hostile» étant dans ce contexte un pays suffisamment fort pour avoir une politique étrangère indépendante de Washington.) L’affirmation unilatérale du pouvoir américain commence vraiment sérieusement pendant le mandat de Clinton avec les interventions en Yougoslavie, en Serbie, au Kosovo et par la zone d’exclusion aérienne imposée à l’Irak. En 1997, les néoconservateurs ont rédigé leur «Projet pour un nouveau siècle américain». En 1998, trois ans avant le 11-Septembre, les néoconservateurs ont envoyé une lettre au président Clinton demandant un changement de régime en Irak et «le renversement de Saddam Hussein». Les néoconservateurs exposent leur programme de renversement de sept gouvernements en cinq ans. Les événements du 11 septembre 2001 sont considérés par les gens bien informés comme «le nouveau Pearl Harbour» dont les néoconservateurs avaient besoin pour commencer leurs guerres de conquête dans le Moyen-Orient. Paul O’Neil, le premier Ministre de l’Economie et des Finances du président George W. Bush, a déclaré publiquement que l’ordre du jour du président lors de la première réunion de Bush avec son cabinet était l’invasion de l’Irak. Cette invasion a été planifiée avant le 11-Septembre. Depuis, Washington a détruit entièrement ou partiellement huit pays et affronte maintenant la Russie tant en Syrie qu’en Ukraine. La Russie ne peut permettre l’établissement d’un Califat djihadiste dans une zone comprenant la Syrie et l’Irak, car ce serait une base d’exportation de la déstabilisation dans les Républiques musulmanes de la Fédération de Russie. Henry Kissinger lui-même a confirmé ce point, suffisamment évident pour toute personne dotée d’un cerveau. Cependant, les néoconservateurs, fanatiques ivres de pouvoir, qui ont contrôlé les régimes de Clinton, Bush et Obama, sont si absorbés dans leur propre orgueil et arrogance qu’ils sont prêts à pousser la Russie à bout, au point d’inciter leur marionnette turque à abattre un avion russe et à renverser le gouvernement démocratiquement élu en Ukraine, alors en bons termes avec la Russie, en le remplaçant par un gouvernement fantoche américain. Dans ce contexte, nous pouvons comprendre que la situation dangereuse auquel le monde est confronté est le produit de la politique arrogante d’hégémonie mondiale des néoconservateurs américains. Les erreurs de jugement et les dangers dans les conflits syrien et ukrainien sont les conséquences de l’idéologie néoconservatrice. Afin de perpétuer l’hégémonie américaine, les néoconservateurs ont rejeté les garanties que Washington avait données à Gorbatchev que l’OTAN ne se déplacerait pas vers l’Est d’un centimètre. Les néoconservateurs ont poussé au retrait des Etats-Unis du traité ABM, lequel spécifiait que ni les Etats-Unis ni la Russie ne développeraient ni ne déploieraient de missiles antibalistiques. Les néoconservateurs ont réécrit la doctrine de guerre américaine et transformé le rôle des armes nucléaires, les faisant passer de force de représailles à celui de force de frappe préventive de premier plan. Les néoconservateurs ont commencé à installer des bases ABM aux frontières russes, tout en prétendant que ces bases avaient pour but de protéger l’Europe des attaques de missiles nucléaires balistiques intercontinentaux iraniens inexistants. La Russie et son président, Vladimir Poutine, ont été diabolisés par les néoconservateurs et leurs marionnettes au sein du gouvernement des Etats-Unis et des médias. Par exemple, Hillary Clinton, candidate à l’investiture présidentielle démocrate, a déclaré que Poutine était un «nouveau Hitler». Un ancien officiel de la C.I.A. a appelé à l’assassinat de Poutine. Les candidats au poste présidentiel dans les deux partis rivalisent d’agressivité envers la Russie et d’insultes à l’encontre du président russe. Cela a eu pour effet de détruire la confiance existant entre les puissances nucléaires. Le gouvernement russe a appris que Washington ne respecte pas ses propres lois et encore moins le droit international et qu’on ne peut lui faire confiance dans le respect des accords. Ce manque de confiance, joint à l’agression envers la Russie déversée par Washington ainsi que par les médias prostitués, répercuté par la stupidité des capitales européennes, a posé les fondements d’un conflit nucléaire. Comme l’OTAN (essentiellement les Etats-Unis) n’a aucune perspective de victoire sur la Russie dans une guerre conventionnelle, et encore moins de mise en déroute de l’alliance entre la Russie et la Chine, ce conflit sera nucléaire. Afin d’éviter la guerre, Poutine demeure non-provocateur et discret dans ses réponses aux provocations occidentales. Le comportement responsable de Poutine, cependant, est interprété à tort par les néoconservateurs comme un signe de faiblesse et de crainte. Les néoconservateurs ont incité le président Obama à mettre la pression sur la Russie pour qu’elle cède. Cependant, Poutine a précisé que la Russie ne cédera pas. Poutine a envoyé ce message à de nombreuses occasions. Par exemple, le 28 septembre 2015, au 70e anniversaire des Nations Unies, Poutine a déclaré que la Russie ne pouvait plus tolérer l’état actuel des choses dans le monde. Deux jours plus tard, Poutine a pris la tête de la guerre contre l’Etat islamique (Daesh) en Syrie. Les gouvernements européens, particulièrement ceux d’Allemagne et du Royaume-Uni, sont complices de l’évolution vers la guerre nucléaire. Ces deux Etats vassaux de l’Amérique facilitent l’imprudente agression de Washington envers la Russie en répandant la propagande de Washington et en soutenant les sanctions de Washington ainsi que les interventions contre d’autres pays. Tant que l’Europe ne sera rien de plus qu’une extension de Washington, la perspective de l’apocalypse continuera à croître. Nous ne pouvons à présent plus éviter la guerre nucléaire que de deux manières. L’une serait que la Russie et la Chine rendent les armes et acceptent l’hégémonie de Washington. L’autre alternative serait un leader indépendant en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France montant au créneau et se retirant de l’OTAN. Ce serait le débu ![]() Par Paul Craig Roberts
Source: blog
paulcraigroberts.org
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