Translate

samedi 26 mars 2016

Belgique: Un employé du nucléaire est tué, sa carte d' accès volée!

Un événement plutôt louche a eu lieu au lendemain des attentats perpétrés à Bruxelles et qui ont coûté la vie a 31 personnes, faisant craindre le pire : judi soir, un homme qui était agent de sécurité dans une centrale nucléaire belge a été retrouvé mort et son badge d’accès lui a été volé. La victime travaillait à la centrale nucléaire de Tihange, l’une des plus grandes centrales du pays. Et son passe, donnant accès à des sites particulièrement sensibles, a disparu, rapporte le journal belge Dernière Heure. Selon le journal, les mesures nécessaires ont été prises très vite, le passe électronique a été désactivé dès que le corps de l’homme a été retrouvé. La cause de sa mort est inconnue, l’enquête ouverte devra la déterminer. Cette dernière se révèle déjà délicate, en particulier car elle fait suite aux attentats qui ont frappé la Belgique mardi 22 mars 2016. Si le meurtre de cet agent de sécurité pourrait s’expliquer par d’autres motifs, le fait que sa carte d’accès ait été volée indique clairement que les centrales nucléaires belges sont des cibles prioritaires pour les terroristes qui se sont fait exploser à Bruxelles. En outre, au cours d’investigations dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, non loin de la centrale de Tihange, la police a trouvé 15 kilogrammes d'explosifs. Plus tôt, l'Agence fédérale belge pour la sûreté nucléaire avait privé certains employés de leurs badges et avait restreint l’accès aux sites nucléaires en raison des préoccupations sur le fait qu’une centrale puisse devenir la cible d’extrémistes. Mardi, après les attentats de Bruxelles revendiqués par la milice wahhabite Daesh (Etat islamique), par mesure de précaution les autorités belges ont fait évacuer une partie du personnel des deux sites nucléaires du pays: la centrale de Doel en Flandre et celle de Tihange en Wallonie. En outre, la sécurité de la centrale nucléaire a été renforcée par environ 200 soldats. Source: sputnik

mercredi 23 mars 2016

Pyongyang prédit à la présidente sud-coréenne et aux USA une "fin misérable"

Pyongyang a menacé mercredi la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye et ses alliés américains d'une "fin misérable", dans une déclaration qualifiée de "vulgaire" et "ridicule" par Séoul. La Corée du Nord a affirmé qu'elle mènerait une "bataille de représailles pour la justice" contre la présidente sud-coréenne, ajoutant que son artillerie se tenait prête à faire du bureau de Mme Park "un océan de flammes et de cendres". "Ce n'est pas du vent", a prévenu le Comité pour la réunification pacifique de la Corée, une agence du gouvernement nord-coréen. "Elle le prouvera clairement par la fin misérable que connaîtront le groupe des Etats-Unis et de Park en persistant dans leur irresponsabilité". Cette dernière volée de menaces s'inscrit dans une riposte aux manoeuvres militaires conjointes actuellement menées au Sud par les forces sud-coréennes et américaines, qui contribuent chaque année à crisper davantage la situation. Séoul a exhorté mercredi Pyongyang à arrêter avec les menaces "vulgaires" et également mis en garde contre ses propres "mesures de rétorsion" aux provocations nord-coréennes. "Ce serait une grave erreur de jugement du Nord s'il pense qu'il peut énerver notre gouvernement avec des menaces ridicules de ce genre", a indiqué dans un communiqué le ministère sud-coréen de l'Unification. Source: almanar.com.lb

La Russie prête à frapper les groupes armés violant la trêve en Syrie

À partir du 22 mars, la Russie sera prête à recourir à la force à l’égard des forces armées violant systématiquement la trêve en Syrie, a déclaré lundi le chef du Commandement opérationnel principal de l’Etat-major de l’armée russe Sergueï Roudskoï. Ces mesures seront prises si les Etats-Unis ne répondent pas aux propositions russes sur le contrôle du cessez-le-feu avancées le 25 février. « Je souligne, la force militaire ne sera utilisée qu’après que Moscou aura reçu des preuves fiables des violations systématiques par des groupes armés des modalités approuvées dans le cadre du plan russo-américain de cessez-le-feu en Syrie, datant du 22 février 2016″, a précisé M. Roudskoï, soulignant que « la force ne sera pas appliquée contre les groupes respectant la trêve, ni les civils, ni les objets civils ». Le 14 mars, la Russie s’est dite alarmée par les violations du cessez-le-feu dans la province de Hama par des milices d’opposition inscrites par Washington dans la liste de celles observant la trêve. Le 22 février, les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Barack Obama, ont approuvé un plan de cessez-le-feu en Syrie. Cette initiative a été appuyée par les dirigeants de nombreux autres pays qui se sont déclarés prêts à contribuer à sa réalisation. La trêve est entrée en vigueur le 27 février à minuit. La trêve ne concerne pas les organisations terroristes Etat islamique (EI ou Daech), Front al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda) et d’autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l’Onu. Le 14 mars, Vladimir Poutine a ordonné le retrait des forces aériennes russes de Syrie à partir du 15 mars. Selon lui, les militaires russes ont accompli leur mission et inversé la tendance dans la lutte contre le terrorisme. Source: Sputnik

dimanche 20 mars 2016

Manille ouvre ses bases aux militaires américains

Les Philippines ont salué ce dimanche la conclusion d'un nouvel accord avec les Etats-Unis donnant aux forces américaines l'accès à cinq bases de l'archipel, dont certaines proches de la mer de Chine méridionale, objet de contentieux avec Pékin. "Les cinq lieux convenus sont la réaffirmation de l'engagement partagé des Philippines et des Etats-Unis en faveur d'une alliance plus forte pour assurer la sécurité et la défense mutuelle des deux pays", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère philippin des Affaires étrangères, Charles Jose. Cet accord s'inscrit dans le cadre de l'accord de coopération militaire élargi entre les deux pays, qui est entré en vigueur en janvier. Parmi les bases que pourront utiliser les forces américaines, figure notamment la base aérienne Antonio Bautista, sur l'île de Palawan (ouest), qui fait face à la mer de Chine méridionale. Une autre de ces installations est la base aérienne Basa au nord de Manille, qui n'est pas loin non plus des eaux disputées entre Pékin et plusieurs capitales régionales. Colonie américaine de 1898 à 1946, les Philippines ont abrité jusqu'en 1992 deux des plus grandes bases militaires déployées par Washington au-delà de ses frontières. Manille et Washington sont déjà liés par un traité de défense mutuelle qui date de 1951 ainsi que par un accord sur les forces en visite de 1998. Les Philippines, pays en développement de 100 millions d'habitants, font face à des rébellions communiste et musulmane. Elles sont fortement dépendantes de l'aide militaire américaine pour leurs équipements et la formation de leurs forces. Mais ces dernières années, les tensions croissantes avec la Chine ont conduit Manille à demander à Washington un soutien bien plus grand. Source: AFP