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vendredi 24 février 2017

Selon la Russie, au moyen d’armes de destruction massive, Kiev veut détruire le Donbass


Malgré le cessez-le-feu conclu par le traité de Minsk qui a été signé le 23 décembre dernier, les tirs ont repris depuis environ trois semaines dans le Donbass entre les troupes du gouvernement putschiste de Kiev et les unités de défense de la république populaire ; les attaques sur le Donbass ont même augmenté de manière dramatique.
Il y a deux semaines, Maria Sacharova, porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, a condamné les tirs sur Donetsk par l’armée ukrainienne en les qualifiant d’« attaque barbare ». Comme le dévoile un rapport de la commission d’investigation russe, l’armée du gouvernement putschiste ukrainien utilise maintenant des armes de destruction massive contre la population civile dans le Donbass. Le communiqué officiel de la commission d’investigation, publié le lundi 13 février 2017, déclare que les forces armées ukrainiennes ont « utilisé des missiles, qui sont qualifiés d’armes de destruction massive, dans un conflit armé contre la population civile dans le sud-est de l’Ukraine ».
Il s’agit là d’une violation massive du droit international de guerre.….

Source: wikistrike.com

mardi 21 février 2017

Mer de Chine du Sud: la marine US est-elle capable d’endiguer l’influence de Pékin?


Un groupe aéronaval américain, qui inclut le porte-avions USS Carl Vinson, a commencé à patrouiller en mer de Chine du Sud, ce qui est susceptible de raviver les tensions dans une région riche en différends territoriaux.
Le porte-avions USS Carl Vinson et sa flotte d’accompagnement ont été déployés en mer de Chine du Sud, un signal clair que Washington adresse à Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. Dans cette zone stratégique transitent chaque année 5 000 milliards de dollars de biens, rappelle l’observateur militaire, capitaine de vaisseau à la retraire Alexandre Khrolenko. Les Américains qualifient d’illégale la construction par la Chine d’îles artificielles dans la région et veut lui bloquer l’accès aux territoires litigieux.
Parmi les pays qui contestent les prétentions de Pékin en mer de Chine du Sud figurent les Philippines, Brunei, la Malaisie, Taiwan, le Vietnam et le Japon. Pékin insiste pour sa part sur le fait que les Chinois ont procédé à l’exploitation de la région concernée il y a plus de 2 000 ans et se réserve le droit d’effectuer des frappes locales préventives contre tout adversaire menaçant les frontières et la sécurité du pays.
Les forces navales chinoises mènent régulièrement des manœuvres à proximité des îles litigieuses impliquant notamment son porte-avions Liaoning. Pékin perfectionne également son dispositif aéronaval et déploie des systèmes de défense antiaérienne sur des îles en mer de Chine méridionale.
La Chine compte également entamer des voyages touristiques à destination des îles de l’archipel de Spratleys, au cœur d’un litige territorial qui oppose Pékin à ses voisins asiatiques. Après avoir revendiqué ces territoires en 2014, la Chine y a construit des appontements, des aérodromes et de diverses installations militaires.
Avec l’élection de Donald Trump, Washington n’a pas changé de position à l’égard des territoires litigieux en mer de Chine du Sud. Certains analystes estiment que les tensions qui persistent entre Pékin et Washington dans cette région sont plus dangereuses que les actuelles divergences entre la Russie et l’Otan en Europe. Cependant, il est peu probable qu’une confrontation militaire se produise au large de la Chine, estime l’analyste.
Il convient de rappeler que James Mattis, le nouveau chef du Pentagone, a déclaré que les États-Unis ne jugeaient pas nécessaire pour le moment de multiplier les mouvements militaires d’envergure en mer de Chine méridionale. Bien que la montée de l’influence économique et politique de Pékin préoccupe les Américains, il semble impossible d’empêcher ce processus, conclut M. Khrolenko.
Source: almanar.com.lb

lundi 20 février 2017

Syrie: Poutine prépare la guerre



L'analyste militaire russe, Yuri La Rogov prévoit une "grande bataille à venir en Syrie qui empêcherait à la fois l'avancée des forces turques, le démembrement de ce pays ou encore la création des provinces autonomes en Syrie.
L'analyste militaire La Rogov qui se confiait au journal électronique Gazeta.ru a fait état d'une grande bataille qui va être déclenchée dans deux mois. "Cette grande bataille vise à libérer la ville de Raqqa, le bastion de Daech et d'autres localités occupées", a annoncé l'analyste avant d'ajouter:" en dépit de la situation bien compliquée au seuil des pourparlers d'Astana il ne faut pas oublier que Daech et Al-Nosra ne sont pas concernés par la trêve et que des frappes contre ces deux groupes sont entièrement légitimes".
Pour l'analyste russe, "de grandes batailles militaires ont besoin d'une légitimité politique pour être menées.  Cette légitimité existe au regard de la donne militaire en Syrie, en Irak, et des risques de l'extension terroriste qui menace les pays occidentaux."
La Rogov affirme que la bataille à venir aura le feu vert de la Russie et de la Turquie bien que la Turquie semble vouloir changer de cap: "le président turc dit vouloir se diriger vers Raqqa après Al-Bab, ce qui va à rebours des accords passés avec la Russie". Et l'expert a ajouté :" Ce qu' Erdogan est en train de faire n'est rien moins qu'un coup d'État contre les accords passés avec la Russie d'autant plus que ce virage intervient après le contact téléphonique d'Erdogan avec le président américain Donald Trump et des promesses d'aide qu'il aurait reçue de Trump".
 L'analyste n'écarte pas les liens de cause à effet qui pourraient exister entre la virevolte anti-russe d'Erdogan et les frappes aériennes qui ont visé les positions de l'armée turque à Al-Bab : " C'est un message que Moscou a voulu faire passer aux Turcs. S'ils trahissent la confiance de la Russie, ils ne resteront pas à l'abri de la riposte de la Russie et les soldats turcs seront des cibles "légitimes" pour l'aviation russe". 
Selon l'expert, " la Russie cherche à appuyer l'armée syrienne et ses alliés dans la reprise de la ville d'Al-Bab puis elle participera à la bataille pour la libération de Raqqa. Car c'est une évidence, l'avancée sur l'axe Al-Bab-Raqqa des forces turques et de leurs mercenaires dans le cadre de l'offensive "Bouclier de l'Euphrate" s'est soldée par l'occupation d'une grande partie du territoire syrien et l'objectif turc consiste à installer par la suite les terroristes dans une zone d'une très vaste grande superficie, et ce, en prélude à la dislocation de la Syrie. C'est pour cette raison que Moscou estime que Damas devra prendre le contrôle d'Al-Bab et d'une grande partie de l'Est syrien jusqu'à la banlieue de Raqqa pour éviter le démembrement de la Syrie, et la formation des provinces autonomes, voire indépendantes." 

Source: parstoday.com