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mercredi 27 mai 2015

L'OTAN: "Il y aura probablement une guerre cet été. Avec un peu de chance, elle ne sera pas nucléaire"

 

"Il y aura probablement une guerre cet été. Avec un peu de chance, elle ne sera pas nucléaire". Hypothèse ridiculement alarmiste, propagande ou inquiétante "prophétie, l'affirmation prétend en tout cas émaner des hautes sphères de l'Otan... "Un officiel (non-américain) de l'Otan me l'a confié aujourd'hui: 'Une guerre va probablement éclater cet été. Avec un peu de chance, elle ne sera pas nucléaire'". John Schindler a publié ce tweet (ci-dessus) le 20 mai dernier et le message se répand comme une traînée de poudre depuis une semaine sur le réseau.

 

Partagés entre la consternation, l'incrédulité, la dérision ou l'effroi, les internautes s'interrogent: faut-il prendre la menace au sérieux? Malheureusement, le profil du principal concerné penche plutôt en sa faveur: ex-analyste au sein de la NSA, conférencier de renom, John Schindler est également connu pour ses rapports privilégiés avec la hiérarchie militaire, source de ses fameuses "confidences" publiques. Malheureusement, elles reposent aussi sur l'observation des antagonismes mondiaux, exarcerbés depuis l'éclatement de la crise ukrainienne et les profondes divisions russo-occidentales sur la question.

 

Exercices militaires à répétition, suspicions d'espionnage, renforts aux frontières, manoeuvres conjointes, soutien proclamé haut et fort: les deux camps s'évertuent à montrer les dents depuis quelques mois pour tenter de dissuader l'adversaire potentiel. Une escalade progressive des tensions qui n'est pas sans rappeler des prémisses de tristes mémoires: la course à l'armement, poudrière originelle de la Grande Guerre, ou l'annexion de territoires souverains qui entraîna le monde dans un second conflit destructeur. Le rapprochement des grandes puissances en deux blocs distincts de plus en plus hermétiques suscite également l'inquiétude. D'un côté l'Union européenne et les Etats-Unis avancent main dans la main.

 

De l'autre, la Russie et la Chine supportent de moins en moins l'ingérence et les remontrances occidentales, que ce soit en Crimée, dans l'Est de l'Ukraine, en Syrie ou dans les eaux troubles de la mer de Chine. Alarmisme ou clairvoyance, il semble en tout cas naturel d'oser mesurer l'impact potentiel d'une "étincelle" malvenue dans ce contexte géopolitique extrêmement délicat.

 

Source: wikistrike.

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