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vendredi 28 août 2015

Le Roundup à dose infinitésimale engendre des lésions hépatiques et rénales

Conclusion des auteurs : « implications sanitaires lourdes de sens pou les populations animales et humaines » GMWatch, Claire Robinson Selon une nouvelle étude révisée par des pairs et dirigée par le Dr Michael Antoniou au King College de Londres, à des doses extrêmement faibles (équivalentes à 50 milliardièmes de gramme de glyphosate par litre d’eau), des autorisés dans l'UE pour l'eau potable, le Roundup peut endommager le foie et les reins des rats. Des altérations de la fonction des gènes renvoyant à des maladies du genre fibrose (cicatrisation), nécrose (partie tissulaire morte), phospholipidose (métabolisme des graisses perturbé), et des dommages aux mitochondries (centres de la respiration cellulaire), ont été découverts. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont analysé les profils d'expression des gènes des tissus hépatiques et rénaux chez les rats exposés au Roundup lors de l'étude d'alimentation de longue durée dirigée par le Pr Gilles-Éric Séralini à l'université de Caen, en France. Les altérations de l'expression génique reconnues dans la nouvelle analyse confirment les pathologies hépatiques et rénales suggérées par les constatations anatomiques et biochimiques (sang et urine) de l'étude de Séralini. La dose d'herbicide Roundup à base de glyphosate administrée dans cette étude, était équivalente à la moitié du taux de glyphosate pur autorisé pour l'eau potable dans l'UE, 10.000 fois moindre que le taux autorisé en Australie, et 14.000 fois inférieure au taux autorisé aux USA. Cela ne veut pas dire que ces taux se rencontrent réellement dans l'eau potable ; des expertises devraient être effectuées pour mesurer l’état de la contamination par le glyphosate. Les auteurs de la nouvelle analyse ont conclu que, dans un modèle de laboratoire établi sur la toxicité chez les animaux, l'exposition de longue durée à des doses ultra-faibles de Roundup, pertinentes pour l'environnement, « pouvaient entraîner des lésions hépatiques et rénales avec éventuellement de lourdes implications sanitaires chez les populations animales et humaines ». L'auteur principal, le Dr Michael Antoniou, a déclaré : « Les conclusions de notre étude sont très inquiétantes, car elles confirment qu’un très faible taux de consommation de désherbant Roundup peut entraîner sur le long terme des lésions hépatiques et rénales. Nos résultats suggèrent également que les organismes de régulation devraient revoir l'évaluation de la sûreté des herbicides à base de glyphosate. » Original : www.gmwatch.org

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