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lundi 24 août 2015

« Lundi noir » pour les grandes places mondiales, qui subissent un krach boursier

Les marchés européens ont fortement accentué en cours d'après-midi leur mouvement baissier de la matinée. Heure après heure, le CAC40 a pulvérisé à la baisse plusieurs seuils psychologiques, terminant en baisse de 5,35%. Les doutes des derniers jours se sont transformés en véritable panique. On peut désormais sans hésitation parler de « krach boursier » sur les indices européens, ces derniers ayant perdu plus de 15% en seulement deux semaines. Le CAC40, qui caracolait à 5.200 points le 10 août, est momentanément passé à 4.260 points lundi 24 août dans une séance de « lundi noir », avant de clôturer à 4.383 points (-5,35%). Les investisseurs se sont inquiétés plus que jamais des doutes sur l’économie chinoise, et surtout des capacités des autorités chinoises à répondre face à ces doutes. Dimanche, la Chine a autorisé son fonds de pension étatique à investir sur le marché boursier. Le but : envoyer un signal de confiance aux investisseurs inquiets. Peine perdue : les indices boursiers chinois ont encore plongé lundi matin (Shanghai a perdu 8,49%), emportant dans leur sillon toutes les places financières mondiales. Surtout, certains analystes commençaient à s'inquiéter d'autres variables cruciales de l'économie chinoise ce lundi, parmi lesquLes marchés européens ont fortement accentué en cours d'après-midi leur mouvement baissier de la matinée. Heure après heure, leCAC40 a pulvérisé à la baisse plusieurs seuils psychologiques, terminant en baisse de 5,35%. Les doutes des derniers jours se sont transformés en véritable panique. On peut désormais sans hésitation parler de « krach boursier » sur les indices européens, ces derniers ayant perdu plus de 15% en seulement deux semaines. Le CAC40, qui caracolait à 5.200 points le 10 août, est momentanément passé à 4.260 points lundi 24 août dans une séance de « lundi noir », avant de clôturer à 4.383 points (-5,35%).elles se trouvent les niveaux de réserves des banqu banques chinoises, ou encore la trajectoire de l'emploi. Tout ceci a impacté très négativement les marchés au cours de la journée. « Généralement assez peu encline à la critique, la presse chinoise s’est également fait l’écho ce matin de ce krach. Reste à savoir s’il est temporaire : cette semaine sera décisive et nul ne peut s’avancer pour l’heure face à la volatilité extrême qu’enregistrent les indices. Nous émettons donc, d’entrée de jeu, un énorme appel à la prudence pour la semaine en cours », affirme pour sa part le courtier XTB. « Le fait de parler de "lundi noir" n’a rien d’excessif dans la mesure où, en gui guise d’exemple central, le DAX30 [indice allemand] évolue actuellement sur ses valeurs du 15 janvier », expliquait également le courtier en cours de séance. La même remarque est aussi valable pour le CAC40. Le mouvement de hausse des marchés européens observé tout au long du premier trimestre 2015 est désormais presque entièrement effacé. « Les effets indirects de [la] politique ultra-accommodante de la BCE sont littéralement balayés sur les indices européens », commente ainsi XTB. La chute des indices européens a été extrêmement forte lundi, atteignant son paroxysme vers 15h30 à l'ouverture de la bourse américaine. Après un début de séance aux alentours de -3%, le CAC40 a commencé à regagner du terrain au cours des premiers échanges, ne perdant plus « que » 2% en matinée. Néanmoins, après 11h30, le mouvement baissier a repris de plus belle, l’indice parisien faisant rapidement tomber le seuil des 4.500 points, atteignant dans la foulée les 4.400 points à 13h40. Ce seuil a ensuite été dépassé à son tour, tout comme celui des 4.300 points, dans un mouvement de panique totale. L'indice à baissé jusqu'à 4.265 points au plus bas, perdant alors plus de 8%. Le CAC40 est ensuite reparti sur un rallye lui permettant d'effacer une partie de sa perte journalière, avant de céder de nouveau un peu de terrain en fin de séance. Les valeurs les plus touchées par la baisse de ce lundi sont une fois de plus les valeurs dites "cycliques" (industrielles), considérées comme les plus exposées face au risque d'un ralentissement de l'économie chinoise. ArcelorMittal (sidérurgie) a chuté de 9%, terminant à la dernière place du CAC40. Un tel krach en séance ne s’était plus vu sur les marchés européens depuis la semaine du 6 au 10 octobre 2008, peu après la faillite de Lehman Brothers. X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

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