La Chine n’en a pas fini avec la pneumonie virale apparue en décembre.
La commission nationale (ministère) de la Santé a annoncé dimanche 573 nouveaux cas de contamination, soit le total le plus lourd depuis une semaine.
On reste toutefois loin des chiffres annoncés pendant la première quinzaine de février, lorsque le nombre de nouveaux cas dépassait chaque jour largement le millier.
Mais le nombre de nouvelles contaminations remonte pour la deuxième journée consécutive, après être tombé vendredi à 327, le chiffre le plus bas depuis plus d’un mois.
Le bilan des décès est en revanche reparti à la baisse, à 35 morts contre 47 annoncés samedi.
L’épidémie semble chaque jour davantage cantonée au Hubei : tous les décès annoncés dimanche sauf un y sont à déplorer, ainsi que tous les nouveaux cas de contamination sauf trois.
Si la contagion a globalement diminué grâce à des mesures de quarantaine visant plus de 50 millions de personnes, d’autres pays deviennent à leur tour des sources de propagation du COVID-19, au premier rang desquels la Corée du Sud, l’Italie et l’Iran.
Trump contre la « panique »
La contagion fait redouter une crise économique d’ampleur planétaire. Avant la réouverture lundi des marchés asiatiques et européens, les places boursières des pays du Golfe, ouverts du dimanche au jeudi, ont dégringolé, perdant jusqu’à 10 % (au Koweit) à l’instar des autres places mondiales qui ont subi la semaine dernière leur plus forte baisse depuis la crise financière de 2008.
Les États-Unis ont annoncé samedi un premier décès sur leur sol, de même que l’Australie dimanche, qui a fait état de la mort d’un ancien passager du Diamond Princess, le paquebot resté en quarantaine pendant plusieurs semaines au Japon.
Les 130 derniers membres d’équipage restés sur le bateau ont fini par débarquer, selon le ministre japonais de la Santé.
Le président américain Donald Trump a demandé aux médias de « ne pas encourager la panique ».
Outre ce premier décès, 21 cas ont été recensés aux États-Unis, auxquels s’ajoutent 47 malades rapatriés dans le pays. Plusieurs patients diagnostiqués ces derniers jours n’avaient aucun lien connu avec un foyer de l’épidémie, ce qui laisse penser que la maladie se propage sur le sol américain.
En Europe, la France, désormais deuxième foyer de l’épidémie sur le continent, a annulé tous les « rassemblements de plus de 5000 personnes » en milieu fermé, comme la dernière journée du Salon de l’agriculture à Paris dimanche.
La décision s’applique aussi à certains événements en extérieur, comme le semi-marathon de Paris le même jour. Des mesures de précaution ont également été prises dans les mosquées. Au total, cent personnes ont été atteintes par le nouveau coronavirus dans le pays, dont deux sont mortes.
L’Italie voisine, qui a dépassé le millier de cas de contamination dont 29 morts, maintient en quarantaine 11 petites villes du nord. Le ministre de l’Économie a annoncé en outre dimanche que 3,6 milliards d’euros d’aides seraient versés aux secteurs touchés par l’épidémie.
Bilan contesté en Iran
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a porté en fin de semaine à « très élevé » le niveau de la menace et appelé tous les pays encore épargnés à se préparer à l’arrivée du COVID-19. Elle a averti que se croire à l’abri de la maladie serait une « erreur fatale ».
L’Arménie est le dernier pays à faire état d’un cas de contamination sur son sol.
La Corée du Sud, deuxième pays le plus touché après la Chine, a recensé dimanche 586 cas supplémentaires, pour un total de 3736 contaminations, dont 18 mortels. Le nombre de nouvelles contaminations est toutefois en baisse par rapport à samedi.
L’Iran a pour sa part fait état dimanche de onze nouveaux décès, portant le bilan officiel à 54 morts, le plus lourd hors de Chine. Le service en farsi de la BBC, citant des sources hospitalières, évoquait vendredi un bilan d’au moins 210 morts, un chiffre démenti par les autorités.
Source: lapresse.ca
Les 3 prochains mois vont être surréalistes. S'il y a un taux de mortalité de 20% (au cours des deux premiers mois de l'infection), il y aurait environ 50 millions de décès aux États-Unis seulement fin mai. Espérant que cette projection s'avère erronnée.
Les pertes mondiales sont estimées à 5 billions de dollars alors que les chaînes d'approvisionnement ont été perturbées, les plans de voyage reportés et des événements majeurs annulés.
Ce n'est que le début de Mars 2020, les semaines à venir seront très difficiles.
Les pertes mondiales sont estimées à 5 billions de dollars alors que les chaînes d'approvisionnement ont été perturbées, les plans de voyage reportés et des événements majeurs annulés.
Ce n'est que le début de Mars 2020, les semaines à venir seront très difficiles.
Source: Internet
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