Les raisons pour lesquelles la Chine a effectué les essais de son tout nouveau chasseur en haute montagnes semblent être enfin dévoilées.
Le tout dernier chasseur chinois Chengdu J-20 est le nième appareil de combat testé dans les conditions de la haute montagne par l'Armée populaire de libération en réponse à l'établissement par l'Inde de missiles stratégiques de croisière BrahMos le long de la zone frontalière, estime dans une interview accordée à l'agence Sputnik, l'expert militaire russe Vassili Kachine. Les essais ont été effectués à partir de l'aérodrome de Daocheng, dans la province tibétaine du Sichuan, afin de montrer à New Delhi que Pékin reste sur ses gardes suite au déploiement de fusées indiennes à la frontière avec la Chine.
Les derniers temps, la Chine conduit régulièrement des essais de missiles à courte et moyenne portée dans les régions montagnardes, suivis de marches forcées de longue distance et d'exécution de tirs. Les troupes aéroportées ont également testé leur équipement de combat avant d'effectuer des sauts en parachute. Plusieurs types d'avions de combat et d'hélicoptères de l'armée chinoise ont été soumis à ces essais en haute montagne.
Ce type d'essais à haute altitude permet de régler les systèmes de soutien technique du matériel de guerre, de modifier la conception, de rédiger de nouveaux manuels d'exploitation et de faire entrer en service de nouveaux types d'armements adaptés au milieu montagnard.
Selon M.Kachine, ce n'est pas le tout nouveau chasseur J-20 qui pose problème à l'Inde, mais d'autres armes chinoises de série comme ses homologues J-10 et J-11B, vu la complexité de construction et le nombre d'ajustements qu'il reste à faire sur le J-20 dans les prochaines années.
En outre, le chasseur chinois dernier cri est avant tout conçu pour faire face aux F-22 et F-35 américains, notamment utilisés par le Japon et l'Australie, tous deux alliés des Etats-Unis au large du Pacifique.
Source: fr.sputniknews.com
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