Le leader suprême de l'Iran: 'Israël sera détruit dans les 25 prochaines années'
Des Sionistes ont dit concernant le résultat de l'accord nucléaire qu'ils [les Israéliens] ne s'inquièteront plus à propos de l'Iran pendant les 25 prochaines années. Mais nous leur disons qu'ils ne verront pas les 25 prochaines années, et avec la volonté de Dieu, il n'y aura plus de régime sioniste dans la région". Cette déclaration, c'est celle que l'Ayatollah Khamenei, le leader suprême d'Iran, a faite hier. Le dirigeant iranien a également signalé que Téhéran n'aborderait pas avec les USA –qu'il a surnommé "le Grand Satan" – d'autres sujets que les négociations à propos de son programme atomique. Téhéran a longtemps soutenu les militants Palestiniens et les groupes Libanais prônant la destruction d'Israël, et celui-ci, qui détient l'arme nucléaire – envisageait une opération militaire pour empêcher l'Iran de devenir une puissance atomique.
Les remarques de l'Ayatollah ont souligné son éternelle méfiance à l'égard des Etats-Unis, alors même que le Congrès américain se prépare à voter les accords nucléaires négociés avec Téhéran en juillet. Dans un discours, Khamenei a annoncé : "Nous n'avons pas permis de pourparlers avec les Etats-Unis concernant d'autres sujets et ne négocierons pas avec eux". "La nation iranienne a expulsé le Grand Satan. Nous ne devrions pas lui permettre de revenir pas la fenêtre.", a-t-il précisé, faisant référence à la révolution islamique de 1979 qui a détrôné un shah "made in US". Ces déclarations arrivent un jour après que le Président modéré iranien, Hassan Rouhani, a signalé que Téhéran était prêt à entamer des pourparlers avec les puissances mondiales afin de mettre fin à la guerre civile en Syrie.
L'Iran est l'allié le plus important du Président Assad, alors que les Etats-Unis soutiennent les rebelles. Un média israélien, Ynet News, affirme d'ailleurs qu'un officiel des forces de sécurité israélien resté anonyme lui aurait indiqué que Qasem Soleimani, le général iranien commandant de la Force Al-Qods, aurait envoyé des "centaines d'hommes" en Syrie pour combattre aux côtés des militaires russes "pour protéger le régime affaibli du président syrien Bachar Al-Assad, et l'empêcher de tomber aux mains des groupes rebelles, y compris celui de l'Etat islamique".
Source: express.be
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