La Russie a testé vendredi pour la deuxième fois son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à capacité nucléaire.
Une vidéo publiée par le ministère russe de la Défense sur Twitter montre le missile Sarmat, destiné à remplacer le Veovoda de l’ère soviétique, lancé depuis le spatioport du cosmodrome de Plesetsk. Le test de vendredi arrive quelques mois après son premier test, réalisé fin 2017.
Le président russe Vladimir Poutine a d’abord annoncé la nouvelle arme, prétendument capable d’atteindre “n’importe quel point du monde”, lors de son discours sur l’état de l’Union au début de ce mois.
Poutine a également affirmé que le Sarmat rendrait tous les systèmes de défense antimissile américains “inutiles”. Trump aurait qualifié les remarques de Poutine d ‘”irresponsables” lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre britannique, Theresa May.
Le test fait suite à un appel téléphonique entre Poutine et le président américain Donald Trump ce mois-ci dans lequel Trump a proposé un sommet pour discuter de ce qu’il a décrit comme la «course aux armements» actuelle.
“J’ai eu un appel avec le président Poutine et je l’ai félicité pour sa victoire, sa victoire électorale”, a déclaré Trump aux journalistes dans le bureau ovale. “L’appel a dû faire aussi avec le fait que nous allons probablement se réunir dans un avenir pas trop lointain afin que nous puissions discuter des armes, nous pouvons discuter de la course aux armements.”
Le lancement de Sarmat intervient également lorsque les tensions entre les États-Unis et la Russie atteignent des niveaux jamais vus depuis la guerre froide. Plus de 100 diplomates russes de plus de 20 pays ont été expulsés suite à l’empoisonnement d’un ancien espion russe et de sa fille en Grande-Bretagne.
Dans le cadre des expulsions, l’administration Trump a expulsé 60 diplomates des États-Unis en plus de fermer le consulat russe à Seattle. La Russie a nié toute implication dans l’attaque de son ancien espion.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé vendredi qu’il donnerait à la Grande-Bretagne un mois pour réduire le nombre de ses diplomates à Moscou au même niveau que les Russes en Grande-Bretagne.
Source: africa24.info
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