Translate

mercredi 23 novembre 2016

L' Ukraine en feu: Terrorisme d’état contre la Russie et chaos dans le centre de Kiev pour l’anniversaire du Maïdan



La nouvelle qui est tombée hier soir ( 22 novembre )  alors que les manifestations des groupuscules nazis ukrainiens dans le centre de Kiev étaient diffusées en direct, semble surréaliste : le SBU (Service de Sécurité Ukrainien) a enlevé deux soldats russes en Crimée avant de leur faire illégalement passer la frontière vers l’Ukraine.
À l’incrédulité première, succède la colère et l’incompréhension devant une provocation aussi débile que suicidaire. Les multiples tentatives infructueuses d’attentats en Crimée par les forces de sécurité ukrainiennes ne semblent plus suffire à Kiev. La volonté russe de ne pas jeter de l’huile sur le feu, et de régler ces tentatives de manière légale en poursuivant simplement les exécutants, ont été prises pour de la faiblesse, et le SBU a donc décider d’aller plus loin dans la bêtise la plus crasse.
« Le 20 novembre aux environs de 13h00, heure de Moscou, des agents du SBU ont illégalement interpellé et emmené de Crimée en Ukraine, dans l’oblast de Nikolaïev, deux militaires russes: l’adjudant Maxime Odintsov et le sergent Alexandre Baranov », a déclaré le ministère russe de la Défense.
Les autorités ukrainiennes essayent semble-t-il de fabriquer de toutes pièces une procédure pénale contre ces deux soldats en leur collant sur le dos des crimes imaginaires contre l’Ukraine. Pour ce faire, le ministère russe de la Défense n’exclut pas que le SBU puisse avoir recours à la torture :
« Il n’est pas exclu, qu’afin d’obtenir les aveux nécessaires, une pression psychologique et physique soit exercée sur les militaires russes. Nous considérons les actions des services de sécurité ukrainiens envers les ressortissants russes comme une brutale provocation et exigeons leur retour immédiat sur le territoire russe », a déclaré le ministère de la défense.
La patience des autorités russes est grande, mais elle a ses limites. Et à jouer avec cette limite, les autorités ukrainiennes, qui cherchent ainsi à obtenir une intervention armée de la Russie sur son territoire, pourrait bien ne pas aimer du tout la réponse forcément asymétrique que le président russe Vladimir Poutine va leur concocter.
Interrogé sur cet enlèvement, le SBU s’est contenté de commenter l’incident en déclarant que les deux soldats en question étaient auparavant des soldats ukrainiens :
« Il s’agit de deux anciens soldats ukrainiens, qui ont changé d’allégeance », a déclaré le SBU, sans donner aucun autre détail.
Une excuse bien faible pour justifier un crime pareil, qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique de terrorisme d’état pratiqué par les autorités de Kiev mises en place suite au coup d’état du Maïdan.
Un coup d’état qui avait commencé il y a trois ans. Un anniversaire marqué par plusieurs centaines de manifestations dans le centre de Kiev, dont celles des groupuscules nazis comme Azov et Secteur Droit (Pravyi Sektor). Une « Journée de la dignité et de la liberté » qui s’est transformée en affrontements violents entre les manifestants et la police, lors de plusieurs interpellations d’activistes radicaux qui voulaient faire brûler des pneus.
Des violences qui ne se sont pas limitées aux policiers, les manifestants ayant attaqué plusieurs bâtiments du centre ville dont une succursale de la banque russe Sberbank. Des dégradations pour lesquelles personne n’a été arrêté (tiens donc, pourquoi ?), et qui n’ont heureusement pas fait de victimes.
La Russie n’interviendra pas militairement en Ukraine, elle n’offrira pas à l’OTAN le prétexte qu’elle cherche pour déclarer une guerre de grande envergure. Mais la Russie va très certainement laisser l’Ukraine s’enfoncer dans le chaos sans rien faire pour l’arrêter, ou lui donner un coup de pouce pour accélérer le processus, afin de laisser l’Union Européenne goûter aux joies du terrorisme « made in Ukraine » quand celui-ci commencera à sortir de ses frontières pour se répandre sur le continent européen.
À tous les contribuables européens et américains qui payent par leurs impôts ce terrorisme d’état : réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard. Après il ne sera plus temps de crier au loup, lorsque l’Ukraine se comportera avec l’Europe comme elle le fait avec le Donbass ou la Russie.
Christelle Néant
source: dnipress.com/fr

Aucun commentaire:

Publier un commentaire