Les rapports Est-Ouest ont toujours été tendus depuis la seconde moitié du XXe siècle et notamment à l'époque de la guerre froide. Une nouvelle dégradation des rapports se fait à nouveau sentir et la Russie et les États-Unis, semblent se trouver au seuil d'une nouvelle guerre, cette fois pas froide, mais chaude. Ceci alors que Washington poursuit ses politiques hégémoniques et que ses partenaires européens qualifient la Russie de menace mondiale.
Le monde est aujourd’hui au seuil d’une «guerre chaude» entre deux puissances nucléaires, estiment les analystes pour qui, cette guerre pourrait avoir «un impact négatif sérieux» pour la sécurité des Européens.
En effet, parmi les dirigeants actuels européens il y a le jeune président Macron « inexpérimenté », la chancelière allemande qui préfère rester à l’écart et ne pas s’immiscer trop et puis une Première ministre britannique sous forte pression intérieure. La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne sont les alliés d’un président américain, toujours inexpérimenté, atypique et imprévisible, qui menace ouvertement la superpuissance stratégique nucléaire qu’est la Russie, mais aussi annonce une attaque. Une situation qui n’a rien à avoir avec la période de la guerre froide et qui rappelle plutôt la situation d’avant la Première Guerre mondiale.
Après les menaces de frappe balistique lancées récemment par l’ancien homme d’affaires américain, Donald Trump, contre la Syrie les experts ont multiplié les mises en garde contre un conflit militaire direct entre les États-Unis et la Russie, dont l'appui politico-militaire à Damas est présent sur le terrain et à tous les échelons du conflit syrien.
Les mots et les accusations entre les deux blocs sont désormais forts
Pour Poutine, les relations entre la Russie et les États-Unis, notamment dans le domaine militaire se sont «dégradées» depuis Trump.
En ce qui concerne son allié syrien, le ministère russe de la Défense a mis en garde la coalition dirigée par Washington contre des frappes aériennes contre l'armée syrienne, ajoutant que la Syrie avait sur son territoire des systèmes S-300 et S-400 de défense aérienne prêts à l'emploi.
Ce, alors que les États-Unis et leurs alliés européens, la France et l’Angleterre ont mené une opération militaire tripartite contre Damas, une attaque faite suite à des accusations formulées par des pays occidentaux contre les autorités syriennes qu’ils jugent responsables de la présumée attaque chimique du 7 avril à Douma, dans la Ghouta orientale. Ces accusations ont été rejetées par la Syrie et la Russie après que les militaires russes n’ont trouvé aucune trace d’attaque chimique à Douma.
Les extrémistes armés de la Ghouta orientale préparaient, selon les commentateurs, une provocation avec l’emploi d’armes chimiques pour donner aux États-Unis un prétexte pour s'en prendre au président Assad et le renverser.
Les informations sur une frappe imminente sont diffusées alors que l’armée syrienne qui lutte contre les terroristes dans la Ghouta orientale remporte succès sur succès. Le départ des extrémistes de cette banlieue de Damas réduit les possibilités du départ du président Assad tant espéré par les États-Unis et ses élèves.
Source: parstoday.com
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