Boris Johnson a joué des muscles ce mardi devant Damas, évoquant la possibilité de se joindre aux États-Unis pour mener une frappe conjointe contre le gouvernement syrien s’il trouve des «preuves de l’utilisation d'armes chimiques».
Le chef de la diplomatie britannique a affirmé ce mardi «considérer avec sérieux» la possibilité de frapper, aux côtés des États-Unis, le gouvernement syrien s'«il y a des preuves de l'utilisation d'armes chimiques» dans le pays, relate Reuters.
«Si nous apprenons que cela a eu lieu et que nous pouvons le démontrer, et s'il y a une proposition d'agir dans laquelle la Grande-Bretagne pourrait être utile, je pense que nous devrions le considérer sérieusement», a lancé Boris Johnson à l'antenne de la BBC.
Invoquant une présumée attaque chimique, les États-Unis ont quant à eux déjà mené par le passé une frappe contre les forces gouvernementales syriennes, et ce sans attendre ni preuves, ni les résultats de l'enquête. Dans la nuit du 6 au 7 avril 2017, les militaires américains ont tiré 59 missiles Tomahawk sur la base aérienne de Shayrat en Syrie qui, selon Washington, serait «associée au programme» d'armes chimiques de Damas et «directement liée» à l'attaque à l'arme chimique survenue le 4 avril. Les missiles ont été tirés depuis des destroyers de l'U.S. Navy dans l'est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base de Shayrat.
Vladimir Poutine a qualifié l'attaque américaine d'agression contre un État souverain en violation du droit international et «menée sous un faux prétexte».
Les autorités syriennes ont rejeté les allégations d'utilisation d'armes chimiques, rappelant qu'elles avaient été complétement détruites sous la supervision d'experts internationaux de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur l'incident.
Les autorités syriennes ont rejeté les allégations d'utilisation d'armes chimiques, rappelant qu'elles avaient été complétement détruites sous la supervision d'experts internationaux de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur l'incident.
Source: sputniknews.com
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