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samedi 10 décembre 2016

Irak: nouvelle frappe US «par erreur», 90 morts, 100 blessés


Après avoir bombardé l’armée gouvernementale syrienne en septembre, l’armée américaine se trompe une fois de plus, cette fois en Irak. Faut-il s’attendre à une nouvelle vague de désinformation aux dépens de l’armée russe pour faire oublier cet incident?

Une nouvelle bourde de l’armée de l’air américaine à Mossoul a coûté la vie à 90 soldats irakiens, environ 100 militaires ont été blessés, déclare le portail d’information irakien Factiniraq. 


La conseillère d’Assad: «Erreur US? Mon œil!» Interrogée par Sputnik, une source dans l’armée irakienne a confirmé cette information. La frappe qui a eu lieu vendredi visait un groupe de véhicules blindés et a détruit huit véhicules d’infanterie et quatre camions militaires Humvee. L’opération visant à libérer la ville de Mossoul des djihadistes du groupe État islamique (Daech) se poursuit depuis le 17 octobre. Outre les militaires de l’armée gouvernementale, elle réunit des combattants kurdes Pechmerga et les forces de la coalition occidentale dirigée par les États-Unis. Ce n’est pas le premier cas de ce genre durant la campagne militaire américain contre le groupe islamique au Proche Orient.

Le 17 septembre, quatre avions de la coalition internationale anti-Daech (deux F-16 et deux A-10) avaient réalisé quatre frappes contre les forces de l'armée syrienne régulière, encerclées dans la région de Der-ez-Zor par les extrémistes de Daech. Le raid aérien avait coûté la vie à 62 militaires et avait fait une centaine de blessés. En outre, l’armée syrienne avait perdu près de 20 unités de matériel militaire. 

Les États-Unis ont par la suite confirmé avoir effectué ce raid. Selon la partie américaine, des données erronées auraient été à l'origine de la frappe. Par ailleurs, les États-Unis ont trouvé un moyen efficace de détourner l’attention de la communauté internationale de leurs erreurs fatales. Les Américains et leurs alliés accusent la Russie de bombarder régulièrement des quartiers « civils » ou les positions de l’« opposition modérée », qui ne sont rien d’autres que des groupes terroristes, comme c’était le cas à Alep. Reste à voir quel nouveau fake sera utilisé par l’administration américaine sortante pour se dédouaner suite à l’incident de vendredi.

Source: sputniknews.com

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