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mardi 22 septembre 2015

Syrie: La Russie qui déploie ses avions et l'Iran empêche les USA de renverser Assad

Syrie: La Russie qui déploie ses avions et l'Iran empêche les USA de renverser Assad

28 avions russes en Syrie

 

La Russie a déployé 28 avions de combat en Syrie, ont confirmé lundi à l'AFP des responsables américains.

"Il y a 28 avions russes de chasse et d'attaque au sol" déployés sur un terrain d'aviation dans la province de Lattaquié (ouest de la Syrie), un fief de Bachar al-Assad, a indiqué l'un de ces responsables sous couvert de l'anonymat.

Un second responsable américain a également confirmé le chiffre de 28 appareils de combat, ainsi que la présence "d'une vingtaine" d'hélicoptères russes de combat et de transport.

Ce responsable a également indiqué que la Russie opérait des drones au-dessus de la Syrie, sans donner plus de détails.

Depuis plusieurs semaines, Washington s'alarme du renforcement de la présence militaire russe en Syrie, un soutien pour le régime du président Bachar al-Assad.

Les Etats-Unis ont indiqué qu'une intervention directe des forces russes pour soutenir le régime syrien risquait "d'attirer encore plus d'extrémistes, d'enraciner Assad et de bloquer le chemin vers une résolution du conflit".

Le Kremlin de son côté appelle à une coalition plus large contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui inclurait la Syrie et l'Irak.


Les ministres de la Défense américain et russe, qui n'avaient encore jamais eu de contact direct depuis l'arrivée d'Ashton Carter en février, se sont parlé vendredi sur la Syrie. 
Après un tir d'obus dimanche sur le territoire de son ambassade à Damas, Moscou a appelé à "des actions concrètes" en Syrie, accusant les opposants au président syrien Bachar al-Assad d'en être responsables.

 

L'administration de Barack Obama se trouve dans l'impasse des points de vue diplomatique et stratégique, indique le The Wall Street Journal.

L'élargissement de la coopération entre la Russie et l'Iran s'est converti en un obstacle non-négligeable pour Washington dans ses efforts visant à renverser le président syrien Bachar el-Assad, a rapporté le The Wall Street Journal lundi.

"Selon des personnalités officielles des Etats-Unis et des pays du Proche-Orient, l'intensification de la coopération entre la Russie et l'Iran, qui cherchent à aider le président Bachar el-Assad à maintenir son contrôle sur le point d'appui dans la zone littorale, fait obstacle à la réalisation des objectifs diplomatiques de Washington", fait savoir le journal américain tout en expliquant que ces buts consistent avant tout à démettre Assad.

Selon le Wall Street Journal, le soutien accordé au président syrien par la Russie et l'Iran "pousse l'administration d'Obama dans une impasse des points de vue diplomatique et stratégique".

Ainsi, Washington a réduit ses exigences et n'appelle plus à la démission de Bachar el-Assad "avant que le processus de transfert du pouvoir ne soit lancé dans le pays". En outre, le secrétaire d'Etat des Etats-Unis John Kerry a déclaré le week-end passé que le président syrien pouvait jouer un rôle dans la transition du pouvoir à un nouveau gouvernement, a rappelé le journal.

Le quotidien américain cite également une source qui estime que le renforcement des positions russes en Syrie "pourrait contribuer au règlement de la situation en Syrie par des moyens diplomatiques" selon les conditions imposées par Moscou, et non pas par Washington.

Selon le journal, des diplomates russes et iraniens, des généraux et des stratèges militaires se sont rencontrés à Moscou à plusieurs reprises afin de mener des négociations sur la protection éventuelle du président syrien ainsi que sur le déploiement de troupes russes sur le territoire du pays. Le Wall Street Journal souligne que la province syrienne de Lattaquié, placée sous le contrôle d'Assad, est la zone principale de coordination des actions conjointes.

Depuis 2011, la Syrie est déchirée par un conflit armé qui a fait plus de 250.000 morts. Début 2014, le groupe djihadiste Etat islamique a commencé à intensifier son activité dans la région en cherchant à créer un califat sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.

Connu pour sa cruauté extrême, le groupe Etat islamique est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux Etats et est accusé par l'Onu, l'UE, les Etats-Unis ou encore la Ligue arabe, d'être responsable de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de génocide.

Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre ce groupe.

 

Source: wikisitrike.com


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