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jeudi 18 juin 2015

Après les déclarations de S. Royal sur le Nutella, retour sur son histoire scandaleuse

                                                                           
 
Après les déclarations de S. Royal sur le Nutella, retour sur son histoire scandaleuse
Après les déclarations de S. Royal sur le Nutella, retour sur son histoire scandaleuse
Après les propos de Ségolène Royal sur le Nutella bourrée d'huile de palme et accusée de déforestation en Indonésie, ce qui est vrai, déplaçant par la même les peuples locaux ancestraux, sans compter les dangers de cette pâte à tartiner sur votre santé, la Ministre s'est hier excusée auprès de Ferrero et du peuple italien.
Aujourd'hui WikiStrike revient sur l'histoire du Nutella, et les récents scandales qui l'entourent. Ci-dessous donc, un regroupêment d'articles et de vidéos.
Bon appétit !
Commençons par une petite vidéo:
Nutella: Comment Ferrero nous entube
NUTELLA - Nutella explique. Nutella rassure. Mais Nutella ne dit pas tout. Dans une vidéo, publiée à la fin du mois d'avril, titrée "Dans un pot de Nutella qu'est-ce qu'il y a?", le groupe Ferrero espère sans doute mettre fin à la polémique qui entoure le produit depuis la menace à l'automne dernier en France d'une taxe de 300% sur la célèbre pâte à tartiner.
Mais dans cette belle opération de communication qu'est-ce qu'il y a, ou plutôt, qu'est-ce qu'il n'y pas? Le HuffPost a regardé de plus près ce clip publicitaire.
La petite histoire du Nutellanutella
Première constatation, ce clip est réussi. L'animation en papercraft qui met en scène des formes en carton est très à la mode dans la pub et auprès des industriels, comme par exemple IBM. Elle s'inscrit dans la même campagne que celle qui avait lancé le site Nutella Parlons en, la page Facebook et le compte Twitter lancés à la fin de l'année 2012. "Nous voulons instaurer un dialogue soutenu avec l'ensemble des consommateurs de Nutella" assure Christophe Bourdin, le porte-parole du groupe Ferrero contacté par Le HuffPost.
Une voix de femme, une mélodie immédiatement reconnaissable, juste ce qu'il faut de bruitages. Côté habillage sonore, le clip est également très soigné. Pour présenter chacun des ingrédients, Nutella a choisi de les faire passer sur l'étiquette d'un pot qui se déroule, une façon de montrer au consommateur que le contenu de cette publicité n'est en rien différent de celui inscrit sur l'étiquette.
Le Nutella c'est d'abord des noisettes et du cacao, enfin presque... nutella
Et pourtant, entre l'étiquette et la vidéo, beaucoup de choses diffèrent. En particulier la tête d'affiche. Si l'on en croit la vidéo, c'est la noisette et le cacao qui tiennent le haut du pavé, mais pour l'étiquette c'est le sucre et l'huile végétale, les produits stars.
Voici la liste des ingrédients telle qu'elle figure sur un pot de Nutella : Sucre, huile végétale, noisettes 13%, cacao maigre 7,4%, lait écrémé en poudre 6,6%, lactoserum en poudre, émulsifiants : lécithines [soja], vanilline. Comme l'impose la loi, les ingrédients apparaissent en fonction des quantités présentes dans le produit. En résumé donc, dans le Nutella, le principal ingrédient est le sucre.
Dans la publicité, les ingrédients sont classés en deux catégories et apparaissent dans cet ordre : on voit d'abord ceux présents "pour le goût" (noisettes, cacao, sucre, poudre de lait, petit lait et vanilline), ceux ensuite "pour l'onctuosité" (huile de palme et lécithine). Dans le premier rôle donc, les noisettes piquent la vedette au sucre, une différence de taille pour la perception du produit. Christophe Bordin, le porte-parole du groupe contacté par Le HuffPost, assume parfaitement cet ordre d'apparition: "Le consommateur achète le Nutella pour son goût, il était donc normal de commencer cette vidéo par les ingrédients les plus représentatifs de ce goût, les noisettes et le cacao."
Ferrero a le sens du détail (mais pas forcément de celui qui nous intéresse)nutella
Mais que dit Nutella sur les ingrédients de sa recette? Principalement leur provenance et quelques secrets de fabrication pour le folklore. Les noisettes viennent de Turquie et d'Italie, comme la majorité de la production mondiale et sont "torréfiées et broyées au dernier moment pour préserver le maximum d'arôme de fraîcheur".
Du cacao, on sait qu'il est "cultivé en Afrique" (un précision assez peu ... précise) et que les fèves "sont récoltées après la saison des pluies d'été pour les rendre plus savoureuses", une précision également peu utile puisque c'est à ce moment-là que les fèves doivent être récoltées. Pour le sucre, le lait et le petit lait en poudre, seule la provenance française et belge est explicitée. La vanilline, de l'arôme de vanille de synthèse, n'apparaît lui tout simplement pas dans la vidéo, il est tout juste mentionné.
Cet ordre d'apparition gêne beaucoup Jacques Fricker, nutritionniste: "Le lait arrive en 3e position, quand on sait que la quantité de calcium dans une tartine de Nutella est infime, c'est vraiment choquant. Si l'on en croit le tableau de valeurs nutritionnelles, il faudrait manger un pot de Nutella entier pour avoir autant de calcium que dans un bol de lait. Le Nutella n'est pas un produit riche en calcium, c'est principalement un mélange de sucre et d'huile". L'huile de palme justement a droit a plus de temps que les autres ingrédients.
Nutella met le paquet sur l'huile de palmenutella huile de palme
Et pour cause, la sulfureuse huile de palme concentre les inquiétudes des consommateurs. Des inquiétudes qui sont de deux ordres: nutritionnelles d'abord, écologiques ensuite. La question nutritionnelle est assez vite mise de côté par Ferrero. Une courte phrase accompagnée d'un soleil est censée mettre fin à tout questionnement. "Dans le cadre d'une alimentation équilibrée, l'huile de palme n'est pas dangereuse pour la santé".
Une phrase qui agace le nutritionniste Mbolatiana Rokotovao: "Ils jouent avec les mots, l'expression "alimentation équilibrée" ne veut rien dire et tout dire à la fois, c'est très pratique pour les industriels d'employer cette expression. Si le consommateur prend du Nutella une fois par mois en journée et qu'il mange varié par ailleurs, oui, ce sera une alimentation équilibrée. L'huile de palme est dangereuse si vous en mangez tous les jours. De temps en temps, elle ne représente en effet aucun danger".
D'un point de vue écologique ensuite, Ferrero avait annoncé quelques mois plus tôt qu'il utilisait désormais uniquement une huile de palme "100% certifiée" durable par la RSPO, organisme de régulation des producteurs de cette matière première. Ferrero affirmait viser une certification RSPO sur "l'ensemble de ses approvisionnements en huile de palme au niveau mondial" à partir de 2014.
Une certification décriéehuile de palme nutella
La plate-forme pour une huile de palme durable (RPSO, ou Roundtable for a sustainable Palm Oil) est une association internationale regroupant depuis 2003 des producteurs et distributeurs d'huile de palme, des scientifiques et des organisations de protection de l'environnement qui veille au respect de l'environnement et des communautés affectées par les plantations. De nombreux groupes agroalimentaires ont fait appel à cette plate-forme comme le géant anglosaxon Unilever.
Mais la RSPO est aussi vivement décriée par certaines associations écologistes,Greenpeace en tête. Accusée de faire du greenwashing pour le compte de grands groupes, la RSPO est aussi accusée d'un certain laxisme concernant le respect des engagements auxquels le producteur doit se plier pour recevoir la certification. "La RSPO est en train de réfléchir à être plus exigeante, toute l'huile de palme contenue dans le Nutella est durable", explique Christophe Bordin.
"Finalement, si Nutella est aussi bon, c'est parce qu'il est bien fait", conclut la vidéo. Dommage, aucune des étapes de fabrication ne nous a été donnée au cours de la vidéo. "On ne voulait pas livrer tous les secrets de fabrication", rétorque Christophe Bordin, le porte-parole du groupe Ferrero en France. Pas sûr que les consommateurs s'y retrouvent vraiment. L'Autorité Professionnelle de Régulation de la Publicité (ARPP), contactée par Le HuffPost ne voit rien à reprocher à ce clip vidéo. "Le consommateur n'est pas dans le même état lorsqu'il lit une étiquette et lorsqu'il regarde une publicité", selon Catherine Grelier Lenain, la directrice déontologie de l'ARPP. Reste à savoir si le consommateur reste aussi vigilant devant que l'autre.
Source: Huffpost

Nutella va-t-il payer les pots cassés?

article_potdenutella.jpgDémêlés judiciaires aux États-Unis, risques supposés pour la santé... La marque italienne serait-elle en train de perdre de sa superbe?

Pas question d'en faire une tartine. Et pourtant. Depuis quelques années, la marque italienne Ferrero, qui commercialise à travers le monde la célèbre pâte à tartiner Nutella, collectionne les ennuis.
Le dernier en date va même lui coûter la bagatelle de trois millions de dollars.Actuellement confrontée à deux class actions aux Etats-Unis pour publicité mensongère sur le caractère nourrissant et sain du Nutella, la marque a en effet décidé de mettre la main au pot, pour que les poursuites s’arrêtent.
Argumentaire marketing
Jusqu’à ce jeudi, les consommateurs mécontents pouvaient donc se faire connaître sur le site mis en place par la société pour prétendre au remboursement de leurs pots de Nutella, achetés en Californie entre le 1er août 2009 et le 23 janvier 2012, et entre le 1er août 2009 et le 23 janvier, dans le reste du pays.
Par ailleurs, la marque s’est également engagée à apporter des modifications sur leur argumentaire marketing, axé sur les bienfaits supposés de son produit. Des arguments souvent contestés, qui avaient même fait craindre une interdiction du produit. Interdiction très vite démentie par le Parlement européen. Car sauf à engloutir, chaque jour, un pot entier à la petite cuillère, le produit ne serait pas plus dangereux que cela.
Risques pour la santé
Autre motif de grief: la recette, secrète, de la fameuse pâte à tartiner. Elle contiendrait en effet de l’huile de palme et du DEHP, deux produits dangereux pour la santé. Du côté du service communication de la marque en France, on indique que la recette est pour l’instant restée inchangée. Un communiqué, posté sur le site français de Ferrero, apporte même quelques précisions et vient surtout démentir toute présence de phtalate DEHP dans la composition du produit. Histoire de calmer les plus inquiets.
Décès et concurrence
Mais la panique ne semble pas encore gagner les foules. Les chiffres de vente, en France, ne souffriraient d’ailleurs aucunement de toutes ces mauvaises publicités. L’année dernière, la marque avait même réalisé, en pleine crise, un bénéfice de 856 millions d’euros.
Malgré ces nombreux désagréments, et après avoir également perdu, il y a quelques mois, l’un de ces dirigeants et héritiers, la marque fait donc mieux que résister. Reste à voir, désormais, si les consommateurs continueront à lui faire confiance. Ou s’ils iront faire un tour du côté de la concurrence, qui se fait de plus en plus présente dans ce secteur. Une chose est sûre, la marque vendra chèrement son pot.
Source: 20 minutes
Si la consommation de Nutella ne diminue pas, c'est aussi et certainement parce qu'aucun média n'ose s'aventurer dans la vérité, pour des raisons... économiques ?
Du Nutella aux OGM ?
"Nutella de Ferrero: le chocolat bobo"
Après avoir vu que le Nutella est composé de 60% de sucre et d’huile de palme et qu’il contient le phtalate le plus dangereux, la fameuse pâte à tartiner contiendrait probablement des OGM.
Selon la règlementation européenne les aliments qui contiennent plus de 0.9% d’OGM doivent le mentionner sur l’étiquette. En revanche il faut savoir que les industriels ne sont pas obligés de mentionner sur l’emballage “présence d’OGM” par exemple, lorsque les produits sont issus d’animaux nourris aux OGM. Cette lacune permet aux OGM de se retrouver dans nos assiettes à notre insu alors que la plupart des consommateurs sont contre ! Les français sont 78% a vouloir interdire temporairement les OGM afin d’évaluer précisément leurs impacts sanitaires et environnementaux, ce qui explique bien pourquoi les industriels ne s’empressent pas pour le noter quand c’est le cas sur les emballages de leurs produits.
Greenpeace a mené son enquête afin de mieux pouvoir informer les consommateurs sur la présence ou non d’OGM dans les aliments.
Il a ainsi réparti les aliments en 3 catégories :
Vert : le fabricant garantit ne pas utiliser de produits animaux ou issus d’animaux nourris aux OGM.
Orange : le fabricant affirme avoir entamé une démarche pour exclure les OGM de l’alimentation animale, mais ne peut pas encore garantir qu’il n’en utilise plus du tout.
Rouge : le fabricant ne certifie pas que les produits animaux ou issus d’animaux, utilisés dans la fabrication de ses produits, proviennent de bêtes nourries sans OGM. Les entreprises qui ne nous ont pas répondu sont également classées ici.
Image extraite du guide des produits avec ou sans OGM de Greenpeace
Comme vous le voyez le Nutella est dans la 3ème catégorie.
Voici à présent ce que l’on peut trouver sur le site de Ferrero :
Ferrero s’est engagé publiquement à ne pas utiliser d’OGM. Non pas parce que les OGM sont dangereux, ceux présents sur le marché ayant fait l’objet de procédures d’autorisation officielles qui ont reconnu leur innocuité, mais parce que les consommateurs de produits Ferrero ne souhaitent pas d’OGM. Cette position implique des coûts supérieurs pour garantir l’absence d’OGM dans nos produits.
Nous imposons à nos fournisseurs des filières non OGM. Cela implique aussi des contrôles tout au long de la filière de production depuis les champs jusqu’à nos usines. Par exemple pour la lécithine de soja, chaque lot est analysé avant son expédition et lors de sa réception soit par un laboratoire externe accrédité, soit par un laboratoire interne afin de garantir l’absence d’OGM.”
Qu’en est-il réellement ? Comme le dit Greenpeace : “Les fabricants qui font des efforts ont tout intérêt à le faire savoir”. Le fait que Ferrero n’ait pas donné de réponse sur son produit à Greenpeace reste pour le moins suspicieux.
Source: dangersalimentaires.com

Le Nutella, trop gras? Ferrero rembourse 4 dollars par pot aux Etats-Unis


nutella.jpgLe fabricant de la célèbre pâte à tartiner Nutella versera jusqu'à quatre dollars par pot de Nutella acheté aux Etats-Unis pour régler une action en nom collectif intentée par une mère californienne affirmant qu'elle ignorait que le Nutella était si gras.
Ferrero USA, filiale du géant italien Ferrero, paiera jusqu'à quatre dollars pour tout pot de Nutella acheté en Californie entre août 2009 et le 23 janvier 2012, ou dans le reste des Etats-Unis entre janvier 2008 et le 3 février 2012. L'accord n'inclut pas le reste du monde.
Le groupe règlera au total 3,05 millions de dollars, en versant moins de quatre dollars par pot si le nombre de plaignants devenait trop élevé.
Ferrero USA s'engage aussi à "modifier certaines déclarations marketing sur le Nutella" et à mieux détailler ses éléments nutritionnels, selon le texte publié sur le site nutellaclassactionsettlement.com.
Les consommateurs doivent envoyer leur demande avant le 5 juillet (dans la limite de cinq pots), quatre jours avant que les tribunaux ne valident définitivement les règlements.
Athena Hohenberg, mère d'un enfant à San Diego (Californie, ouest), avait déposé plainte en février 2011 en arguant que Ferrero promeuvait le Nutella comme "un exemple de petit-déjeuner équilibré et savoureux" et une pâte "plus saine qu'elle ne l'est en réalité".
Elle raconte avoir été "choquée de découvrir que le Nutella était une nourriture +ni saine ni nourrissante+, mais qu'il était à peine mieux que des bonbons, et qu'il contenait des niveaux dangereux de graisses saturées", selon sa plainte.
Ferrero nie les accusations.
"Nous pensons qu''il est dans l'intérêt de l'entreprise de résoudre ces questions, et nous avons conclu un accord avec les parties impliquées", a déclaré un porte-parole de Ferrero à l'AFP par courriel vendredi.
Les principaux ingrédients du Nutella, inventé en Italie en 1944, sont le sucre, l'huile de palme, le cacao, du lait écrémé.
Source: Boursorama

Nutella va-t-il payer les pots cassés?

article_potdenutella.jpgDémêlés judiciaires aux États-Unis, risques supposés pour la santé... La marque italienne serait-elle en train de perdre de sa superbe?

Pas question d'en faire une tartine. Et pourtant. Depuis quelques années, la marque italienne Ferrero, qui commercialise à travers le monde la célèbre pâte à tartiner Nutella, collectionne les ennuis.
Le dernier en date va même lui coûter la bagatelle de trois millions de dollars.Actuellement confrontée à deux class actions aux Etats-Unis pour publicité mensongère sur le caractère nourrissant et sain du Nutella, la marque a en effet décidé de mettre la main au pot, pour que les poursuites s’arrêtent.
Argumentaire marketing
Jusqu’à ce jeudi, les consommateurs mécontents pouvaient donc se faire connaître sur le site mis en place par la société pour prétendre au remboursement de leurs pots de Nutella, achetés en Californie entre le 1er août 2009 et le 23 janvier 2012, et entre le 1er août 2009 et le 23 janvier, dans le reste du pays.
Par ailleurs, la marque s’est également engagée à apporter des modifications sur leur argumentaire marketing, axé sur les bienfaits supposés de son produit. Des arguments souvent contestés, qui avaient même fait craindre une interdiction du produit. Interdiction très vite démentie par le Parlement européen. Car sauf à engloutir, chaque jour, un pot entier à la petite cuillère, le produit ne serait pas plus dangereux que cela.
Risques pour la santé
Autre motif de grief: la recette, secrète, de la fameuse pâte à tartiner. Elle contiendrait en effet de l’huile de palme et du DEHP, deux produits dangereux pour la santé. Du côté du service communication de la marque en France, on indique que la recette est pour l’instant restée inchangée. Un communiqué, posté sur le site français de Ferrero, apporte même quelques précisions et vient surtout démentir toute présence de phtalate DEHP dans la composition du produit. Histoire de calmer les plus inquiets.
Décès et concurrence
Mais la panique ne semble pas encore gagner les foules. Les chiffres de vente, en France, ne souffriraient d’ailleurs aucunement de toutes ces mauvaises publicités. L’année dernière, la marque avait même réalisé, en pleine crise, un bénéfice de 856 millions d’euros.
Malgré ces nombreux désagréments, et après avoir également perdu, il y a quelques mois, l’un de ces dirigeants et héritiers, la marque fait donc mieux que résister. Reste à voir, désormais, si les consommateurs continueront à lui faire confiance. Ou s’ils iront faire un tour du côté de la concurrence, qui se fait de plus en plus présente dans ce secteur. Une chose est sûre, la marque vendra chèrement son pot.
Source: 20 minutes
Si la consommation de Nutella ne diminue pas, c'est aussi et certainement parce qu'aucun média n'ose s'aventurer dans la vérité, pour des raisons... économiques ?

Le Nutella contient du PEHP le phtalate le plus dangereux !

Dans le reportage d'Arte diffusé ce mardi 27 juillet 2010 on apprend que la pâte à tartiner fétiche des enfants, le fameux NUTELLA contient en fait un phtalate considéré comme le plus dangereux, le DEHP et décelé par l'Office Fédéral de l'environnement. La société Ferrero reconnait sa présence dans le produit mais en quantité inoffensive selon elle. Il est déjà interdit dans l'industrie des jouets pour sa dangerosité et sera définitivement interdit en Europe fin 2012, mais d'ici là on continue de le retrouver dans un produit alimentaire de consommation courante.Les phtalates agissent comme un leurre hormonal et provoquent des dérèglements hormonaux, ils induisent une stérilité de l'homme. Ingérés par la femme enceinte, ces poisons atteignent le foetus et entravent le développement des testicules. Ces plastifiants entrainent une atrophie testiculaire qui conduira plus tard à la réduction de production de spermatozoïdes. Une étude en Allemagne a démontré sur 600 enfants que 100 % d'entre eux avaient dans leur corps des traces de phtalates. Chez tous les enfants, on y retrouve 5 phtalates et chez 20 % des enfants ces phtalates sont en quantité toxique. Si on considère l'effet d'accumulation et l'effet cocktail des phtalates, alors c'est probablement 80 % des enfants qui absorbent des quantités déraisonnables de phtalates. Alors vous irez encore acheter du Nutella pour le goûter des enfants ?

Source : reportage d'Arte
l'emballage qui tue


***
Précision : le phtalate DEHP est le plastifiant le plus utilisé sur le marché asiatique. Or de nombreux emballages viennent aujourd'hui de Chine et introduisent avec eux le dangereux plastifiant en Europe. Cette substance comporte de si grands risques que même en Chine il est interdit de l'utiliser dans l'industrie alimentaire et fouragère.

Sinon dans le Nutella il y a aussi de l'huile de palme et des OGM (cf guide
GreenPeace)

Chez aboneobio nous ne vendons pas d'alimentaire, mais juste des
cosmétiques bio et des produits entretien bio, parce que faire attention à son assiette est essentiel, mais cesser de se laver avec du pétrole est aussi important ! La boutique en ligne vous propose une sélection de produits bio testés en famille, efficaces, français, fabriqués à partir d'agro-ressources, et disponibles aussi en format grand flacon familial, plus économique !

Lu ici
 
La palme de la déforestation
Dans un communiqué publié ce lundi, le groupe Nestlé a indiqué qu’il n’utiliserait plus d’huile de palme issue de la déforestation. Cette annonce fait suite à la campagne sans précédent lancée sur le web en mars dernier par Greenpeace: Nestlé y était accusé de contribuer à la déforestation en Indonésie via l’huile de palme utilisée dans ses barres Kit-Kat.

Face aux vives réactions des internautes, Nestlé avait alors déclaré qu’il cesserait de se fournir auprès de Sinar Mas, second producteur d’huile de palme au monde. Le groupe nuance maintenant ses propos, indiquant qu’il pourrait reprendre son contrat avec le producteur indonésien «si une enquête en cours le disculpe de mauvaises pratiques en termes de déforestation».

Déforestation massive en Indonésie

Au cœur de la polémique, la déforestation massive due à l’exploitation intensive de la palme en Indonésie. Selon Greenpeace, l’équivalent de 300 terrains de football de forêts est défriché chaque heure en Indonésie, mettant ainsi en péril la biodiversité locale, notamment les gorilles qui vivent dans ces forêts. Les émissions de CO2 dans l’atmosphère, libérées par la combustion des arbres, ont fait de l’Indonésie le troisième pays émetteur de gaz à effet de serre au monde, après la Chine et les Etats-Unis.
Les ONG, Greenpeace en tête, ont donc attaqué les grands groupes agro-alimentaires, qui utilisent abondamment l’huile de palme, pour les forcer à prendre en compte l’impact environnemental de leurs achats. L’huile de palme, la moins chère du monde, est présente dans un très grand nombre de produits, alimentaires, cosmétiques, bio-carburants,... Difficile de la contourner, d’autant plus qu’elle n’est pas toujours clairement indiquée dans les ingrédients, cachée sous le terme «huile végétale». On la retrouve également dans les aliments bio, parée de labels sur lesquels les ONG restent méfiantes.

Greenpeace se félicite mais reste vigilant

Unilever, Kraft Foods et Nestlé ont ainsi changé de fournisseur, ce dont se réjouit Greenpeace:«La décision de Nestlé envoie un message clair à Sinar Mas et à l’ensemble des industriels de l'huile de palme et de la pâte à papier: la déforestation tropicale n'est plus acceptable pour le marché mondial» déclare Jérôme Frignet, chargé de campagne Forêt pour Greenpeace. «Nous demandons également aux géants de la grande distribution, Carrefour et Wal-Mart, d’en prendre acte et d’emboîter le pas de Nestlé».
Greenpeace continuera à «faire pression sur le gouvernement indonésien et sur les industriels à l'origine de la destruction de la biodiversité et du climat». Comme lors de l’assemblée des actionnaires de Nestlé jeudi dernier à Lausanne, pendant laquelle des militants de Greenpeace ont fait irruption en ouvrant un passage dans le toit à la tronçonneuse.

Une certification durable contestée

Nestlé a également annoncé que le groupe n’achèterait plus que de l’huile certifiée durable dès 2015. Problème, la certification «durable» de l’huile de palme est très contestée. La RSPO (Roundtable on sustainable palm oil), organisme certificateur, est vivement critiquée par les ONG.
La RSPO regroupe producteurs et acheteurs d’huile de palme. Ensemble, ils fixent les critères permettant de certifier l’huile «durable»: les exploitations ne doivent pas dégrader les sols, la conservation de la biodiversité doit être prise en compte, les déchets réduits, etc. Des critères assez flous qui permettent aux grands producteurs d’huile de palme d’obtenir une certification peu contraignante d’après les ONG.

Une huile omniprésente mais mauvaise pour la santé

L’huile de palme ne nuit pas seulement à l’environnement, elle est également mauvaise pour la santé: bio ou pas, sa forte teneur en graisses saturées (45% contre 15% dans l’huile d’olive) augmente les risques de maladies cardio-vasculaires.
Source: wikistrike.com

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