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mardi 19 mai 2015

Puissance navale: l' Iran défie les États-Unis

Selon le Think Tank américain, Conseil d'Atlantic, "l'Iran rancunier commence à devenir un véritable casse-tête, pour les Etats Unis, en mer"!! L'institut revient sur les incidents maritimes de ces derniers jours entre les Etats Unis et l'Iran, et écrit : "La sonette d'alarme est tirée, pour les Etats Unis. La décision des Etats Unis d'escorter les bateaux appareillant, sous son pavillon, ainsi que les tirs de sommation des Pasdaran contre plusieurs bateaux, témoignent de profonds changements, qui sont en voie de se produire, dans le domaine maritime. Les puissances émergentes et rancunières, comme l'Iran, sont en passe de voler la vedette aux Etats Unis, dans les mers. Le fait que la marine iranienne défie les Etats Unis, dans le golfe Persique ou dans le golfe d'Aden, est un casse-tête, pour Washington. Les patrouilleurs iraniens s'approchent des bâtiments américains, les interceptent, et les Etats Unis sont incapables de riposter. La même chose se reproduit avec la Chine et la Russie, en Méditerranée, dans l'Arctique. Les Etats Unis ont, d'ores et déjà, renoncé à escorter leurs bateaux, dans le détroit d'Hormuz, sans pouvoir garantir, en quoi que ce soit, la fin des actes de provocation commis par l'Iran. Les mois, les années à venir, seront riches d'incidents martimes Iran/USA , ce qui n'iran pas sans aggraver les tensions". "Pire, cela prouve que l'Iran est, désormais, une puissance maritime". Source: french.irib.ir

L' Arabie saoudite menace de s’acquérir la bombe atomique... du Pakistan

Au cours des 30 dernières années, Riyad a financé le programme nucléaire pakistanais et il souhaite désormais se faire rembourser sous forme de bombe atomique. L'Arabie saoudite a pris la "décision stratégique" d'acquérir des armes nucléaires au Pakistan, a annoncé l'hebdomadaire britannique Sunday Times, citant un haut responsable américain. Selon le journal, cette décision de Riyad résulte de ses craintes concernant le dossier nucléaire iranien. Au cours des 30 dernières années, l'Arabie saoudite a financé le programme nucléaire du Pakistan. Selon le responsable américain interrogé par le Sunday Times, le temps est enfin venu de rembourser cette dette. Islamabad est prié de le faire "sous forme de produit fini". Les médias ont auparavant indiqué que le programme nucléaire pakistanais était un projet conjoint de Riyad et d'Islamabad. En 2013, la BBC a fait savoir que le royaume saoudien pouvait recevoir la bombe atomique pakistanaise à tout moment. Si l'Arabie saoudite acquiert la bombe pour contrer les velléités nucléaires de l'Iran, cela mettrait en péril le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. A quel point ce scénario est possible? L'agence Sputnik a posé cette question à l'analyste arabe Hasan Shoqeir. "Je ne pense pas que l'Arabie saoudite cherche réellement à devenir une puissance nucléaire. Je pense plutôt qu'il s'agit d'un «message» adressé aux pays intéressés", estime M. Shoqeir. Les décisions de l'Arabie saoudite sont contrôlées par les Etats-Unis, et celle d'acquérir des armes nucléaires ne fait pas exception à la règle. Il ne fait aucun doute que Washington ne permettra jamais à Riyad avoir la bombe atomique", a indiqué l'expert. Selon lui, ce message est adressé en premier lieu au peuple saoudien et aux autres peuples arabes. "Riyad veut montrer qu'il est prêt à faire preuve de fermeté", affirme l'analyste. "Deuxièmement, il est adressé au Pakistan en raison de son attitude envers la crise au Yémen, et même, indirectement, à la Russie afin d'amener cette dernière à modifier sa position sur la crise syrienne. Enfin, troisièmement, c'est un message important pour l'Iran, message signifiant que toute tentative d'obtenir la bombe atomique pousserait l'Arabie saoudite à en faire autant", a conclu Hasan Shoqeir. Source: Sputnik

Le gouvernement israélien exige la censure mondiale d’Internet

La censure d’Internet constitue le gros du plan adopté à l’issue du 5e Forum mondial pour la lutte contre l’antisémitisme, organisé par le gouvernement israélien au Palais des Congrès de Jérusalem du 12 au 14 mai dernier. Dans ce plan, publié sur le site du ministère des Affaires étrangères israélien, les autorités sionistes exigent : « Le retrait des sites Internet qui nient l’Holocauste. L’annulation des résultats de recherche qui incitent à la haine (par exemple, une recherche sur le terme “Juif” en anglais dirige vers des sites antisémites). L’établissement d’un organisme national dans chaque pays chargé d’appliquer la législation et d’exiger des fournisseurs d’accès de faire appliquer leurs règles contre l’hébergement de contenu haineux. L’adoption d’une position mondiale unifiée de l’industrie de l’Internet contre les discours de haine et l’antisémitisme.» En ce qui concerne « l’antisémitisme en Europe », le gouvernement israélien ordonne : « L’adoption d’une définition juridique formelle de l’antisémitisme. Cette définition inclut les attaques contre la légitimité de l’État d’Israël et la négation de l’Holocauste. Le renforcement de la législation contre l’antisémitisme et la formation de la police à mieux faire respecter les lois existantes. Les ministères de l’Éducation en Europe doivent promouvoir l’éducation à la tolérance religieuse et la préservation de la mémoire de l’Holocauste. » Lors de cette conférence au sommet, inaugurée par les discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou (Likoud, extrême droite laïque), du ministre de la Diaspora Naftali Benett (Foyer juif, extrême droite religieuse) et par la lecture d’un message du secrétaire général de l’ONU, le diplomate sud-coréen Ban Ki Moon, la délégation française était composée du maire PS de Paris, Anne Hidalgo, du maire PS de Sarcelles, François Pupponi, de l’ « imam de Drancy », Hassen Chalghoumi, du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, et du spécialiste de l’antisémitisme au CRIF, Marc Knobel. (...) Source : Egalité et Réconciliation

lundi 18 mai 2015

L' Iran prête à aider l' Irak à confronter l' État Islamique

Un officiel senior Iranien a déclaré lundi le 18 Mai que son pays était prêt à confronter les militants de l' EI qui ont saisi la ville Irakienne de Ramadi, et il est certain que la ville serait " libérée " de leur emprise. "Si le gouvernement Irakien fait une demande officielle à la République Islamique de l' Iran... qui aiderait dans n' importe quelle étape pour aider l' Irak à les confronter ( l' EI )... alors la République Islamique de l'Iran répondra à cet appel," selon Ali Akbar Velayati, un conseiller du Chef suprême de l' Iran. Tandis que les forces gouvernementales irakiennes et les paramilitaires Shi'ite aient recapturé Tikrit de l' EI le mois passé, le Nord de la ville de Mosul demeure sous le contrôle d' Islamistes ultra-endurcis. Source: reuters.com Traduction Benoit Godin

Fin de trève au Yémen, les bombardements saoudiens reprennent de plus belle

Immédiatement après l’expiration de la trêve au Yémen, les avions de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite ont repris les bombardements contre des sites au sud d’Aden. Ils ont visé le palais présidentiel et une base des forces spéciales ainsi que les deux régions de la côte dorée (Sahel el-Zahabi) et Tawahi. De violents bombardements ont secoué les alentours de l’aéroport d’Aden et de violents accrochages ont opposé les soldats et les comités populaires d’une part aux groupes takfiristes de l’autre. Des tirs de mortier et des roquettes ont par ailleurs visé certaines régions frontalières. Les attaques ont visé les deux zones de Chahda et Malahiz, ainsi que Sabba et Hossama (Saada) et al-Marzaq (Hajja). Le cessez-le-feu était en vigueur depuis mardi soir et a pris fin à 20H00 GMT dimanche. Une heure plus tard, l'aviation de la coalition a recommencé son agression. Citant une source militaire yéménite sous le couvert de l'anonymat, l'agence de presse officielle yéménite a fait état de 269 violations de la part de l'Arabie Saoudite, des milices du président sortant Hadi et des terroristes d'al-Qaïda. Exactions saoudiennes et d'al-Qaïda En effet, la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite a poursuivi son agression contre plusieurs régions yéménites. Les avions de chasse ont bombardé dimanche Saada, Hajja, Houssama, Menzala, Zaher, Sahhar... Les forces saoudiennes ont établi de nouvelles positions frontalières proches des régions de Razeh et Ghamr. Dans la province d’Aden, une source militaire citée par l’agence de presse officielle yéménite a rapporté que l’aviation saoudienne a poursuivi ses survols intenses dans l’espace de cette ville, alors que les terroristes d’al-Qaïda ont lancé deux obus de chars en direction d’al-Ariche et bombardé aux armes lourdes l’aéroport et la ligne littorale. Par ailleurs, les terroristes d’al-Qaïda ont bombardé aux mitrailleuses la province de Taëz et Dar-Nasr, et visé les quartiers résidentiels à Sina, Morour, et ont tenté de progresser pour prendre le contrôle de sites gouvernementaux. Al-Qaïda a également perpétré un attentat-suicide contre un pétrolier à Houbane, dans la province de Chabwa, au sud du pays. Navire d'aides iranien Alors que Riyad attaque sans merci le peuple yéménite, considéré comme le plus pauvre de la région arabe, un navire d’aides iranien a accosté dimanche matin dans le port d’Aden, transportant 2500 tonnes d’aides, dont 100 tonnes de médicaments et d’équipements médicaux. Ledit navire traversera le détroit de Bab el-Mandeb pour entrer en mer Rouge et accoster dans le port de Hadida. Une équipe de 15 correspondants, des agences de presse, une équipe médicale appartenant à l’association du croissant rouge iranien, et des activistes étrangers d’un mouvement hostile à la guerre sont à bord dudit navire. L’Arabie Saoudite avait interdit à l’Iran d’acheminer un avion d’aides à destination du peuple yéménite, en bombardant l’aéroport de Sanaa. Rejet de la conférence de Riyad Politiquement, et à l’issue d’une réunion des partis et des composantes politiques du Yémen, les participants ont réitéré leur rejet de la conférence de Riyad qui ne représente point les aspirations du peuple yéménite, mais qui, au contraire, réalise la volonté des ennemis de la patrie et consacre le principe de la traitrise contre ce peuple. Ils ont par ailleurs salué un dialogue interne yéménite loin des ingérences de "l’axe du mal agresseur", et assuré que tous ceux « impliqués dans l’offensive contre le pays seront traduits tôt ou tard devant la justice ». Parmi ces partis yéménites, on en cite: le parti du Futur, la coalition nationale contre l'agression, le parti Tahrir, le parti de l'union populaire, le parti démocratique nassérien, et les forces de la mobilisation du Sud. Pas de solution sans l'implication de toutes les parties "Il n'y aura pas de solution à cette crise sans un dialogue global qui n'exclut personne", a déclaré Ismail Ould Cheikh Ahmed à l'ouverture de la conférence à laquelle participent notamment des partis et des représentants de la société civile au Yémen. Il a invité toutes les factions à participer à une future conférence "sans aucune condition préalable". Le porte-parole des forces armées yéménites le colonel Charaf Ghaleb Loqman a salué l’appel de l’émissaire de l’ONU à faciliter l’acheminement des aides humanitaires aux Yéménites. Loqman a imputé à l’Arabie Saoudite la responsabilité de toute transgression dans les prochains jours. Source: al-Manar, al-Alam, Saba news, AFP