Nous vivons un moment historique - un nouveau type de sanctions internationales a vu le jour ce mercredi. Les droits d’auteur doivent en être attribués à la diplomatie américaine qui menace désormais d’utiliser sa bonne mémoire contre les adversaires des États-Unis.
Les États-Unis «mémoriseront les noms» de ceux qui soutiendront la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël, a déclaré la représentante des États-Unis auprès de l’Onu Nikki Haley.
La diplomate américaine a plus tard écrit sur Twitter qu’on avait toujours appelé les Américains «à donner et à faire plus» sans toutefois préciser de quoi il était question ce qui leur permettait de compter sur un soutien international.
Les 193 membres de l'Assemblée générale des Nations Unies — qui n'a pas de veto — tiendront une session d'urgence jeudi prochain pour voter sur la résolution appelant les Etats-Unis à renoncer à leur décision sur Jérusalem. Le lundi 18 décembre, Washington a bloqué cette résolution au Conseil de sécurité.
«L’approche autoritaire de l'administration Trump à l'égard de la politique étrangère — souvent en violation du consensus international et des subtilités diplomatiques — a aliéné certains de ses alliés, même les plus proches», note The Guardian.
«Tant que vous réfléchissez à votre vote, je veux dire que le Président et les États-Unis prennent ce vote personnellement. Le Président suivra attentivement ce vote. Il a exigé que je lui précise qui aura voté contre nous», a indiqué Mme Haley dans une lettre adressée aux membres de l’Onu, y compris aux délégations européennes, et citée par le journal The Guardian.
«Aux Nations unies, on nous demande toujours de faire plus et de donner plus. Voilà pourquoi nous ne nous attendons pas à des attaques de la part de ceux qui ont bénéficié de notre aide lorsque nous prenons une décision […] concernant l’emplacement de NOTRE ambassade. Jeudi, il y a un vote critiquant notre choix. Les États-Unis noteront les noms», a indiqué Mme Haley.
D’ailleurs, Mme Haley avait précédemment déclaré à maintes reprises que Washington agissait toujours uniquement dans les intérêts nationaux des États-Unis.
Les 193 membres de l'Assemblée générale des Nations Unies — qui n'a pas de veto — tiendront une session d'urgence jeudi prochain pour voter sur la résolution appelant les Etats-Unis à renoncer à leur décision sur Jérusalem. Le lundi 18 décembre, Washington a bloqué cette résolution au Conseil de sécurité.
«L’approche autoritaire de l'administration Trump à l'égard de la politique étrangère — souvent en violation du consensus international et des subtilités diplomatiques — a aliéné certains de ses alliés, même les plus proches», note The Guardian.
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