La
revue The National Interest a rédigé la liste des armes et des
ressources militaires que la Russie pourrait utiliser dans le cadre de
son "implication limitée" dans la situation en Syrie et au Moyen-Orient.
En première position on retrouve le chasseur-bombardier polyvalent
Su-34 (code OTAN Fullback). Comparé aux F-16 turcs, il peut porter plus
de munitions et de combustible — ce qui lui offre une autonomie de vol
plus importante. Qui plus est, le chasseur-bombardier russe est doté de
plus de capacités en matière d'autodéfense et est plus manœuvrable.
En outre, il est un "ennemi encore plus redoutable" s'il porte des
missiles guidés à moyenne portée R-27 (code OTAN AA-10 Alamo) et RVV-AE
(code OTAN AA-12 Addler) de type "air-air".
En deuxième position, The National Interest désigne le système
antiradar Krassoukha-4: les capacités de cette station mobile
polyvalente permettent de lutter contre les radars terrestres et
embarqués (y compris les systèmes de guidage et de détection à longue
distance), ainsi que les satellites se trouvant à une orbite basse. La
portée de Krassoukha-4 atteint 300 kilomètres, ce qui le rend plus
performant que le système antiradar terrestre turc KORAL.
La troisième position est occupée par les croiseurs lance-missiles du
projet 1164 (code OTAN Slava class), de véritables "forteresses
flottantes" munies de missiles anti-navires P-500 Bazalt, de systèmes
antiaériens S-300PMU-2 Favorit à longue portée, des systèmes de missiles
"surface-air" à courte portée Ossa, ainsi que de radars de suivi et de
détection (y compris à très longue portée). D'après les experts de la
revue, la Turquie pourrait opposer aux croiseurs russes ses sous-marins
de type Gül.
En quatrième position figurent les forces spéciales russes qui sont
capables d'accomplir un large éventail de missions militaires, notamment
de renseignement et de sabotage. Selon les observateurs du magazine,
les troupes d'élite russes pourraient représenter la menace la plus
importante pour la Turquie au moment où elle lutte contre les rebelles
du Parti des travailleurs du Kurdistan.
Enfin, les experts soulignent les capacités russes dans le domaine de la guerre cybernétique et psychologique.
Source: sputniknews.com
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