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samedi 28 novembre 2015

Quelles armes russes la Turquie doit-elle craindre?

 




La revue The National Interest a rédigé la liste des armes et des ressources militaires que la Russie pourrait utiliser dans le cadre de son "implication limitée" dans la situation en Syrie et au Moyen-Orient.

En première position on retrouve le chasseur-bombardier polyvalent Su-34 (code OTAN Fullback). Comparé aux F-16 turcs, il peut porter plus de munitions et de combustible — ce qui lui offre une autonomie de vol plus importante. Qui plus est, le chasseur-bombardier russe est doté de plus de capacités en matière d'autodéfense et est plus manœuvrable.

En outre, il est un "ennemi encore plus redoutable" s'il porte des missiles guidés à moyenne portée R-27 (code OTAN AA-10 Alamo) et RVV-AE (code OTAN AA-12 Addler) de type "air-air".

En deuxième position, The National Interest désigne le système antiradar Krassoukha-4: les capacités de cette station mobile polyvalente permettent de lutter contre les radars terrestres et embarqués (y compris les systèmes de guidage et de détection à longue distance), ainsi que les satellites se trouvant à une orbite basse. La portée de Krassoukha-4 atteint 300 kilomètres, ce qui le rend plus performant que le système antiradar terrestre turc KORAL.

La troisième position est occupée par les croiseurs lance-missiles du projet 1164 (code OTAN Slava class), de véritables "forteresses flottantes" munies de missiles anti-navires P-500 Bazalt, de systèmes antiaériens S-300PMU-2 Favorit à longue portée, des systèmes de missiles "surface-air" à courte portée Ossa, ainsi que de radars de suivi et de détection (y compris à très longue portée). D'après les experts de la revue, la Turquie pourrait opposer aux croiseurs russes ses sous-marins de type Gül.

En quatrième position figurent les forces spéciales russes qui sont capables d'accomplir un large éventail de missions militaires, notamment de renseignement et de sabotage. Selon les observateurs du magazine, les troupes d'élite russes pourraient représenter la menace la plus importante pour la Turquie au moment où elle lutte contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan.

Enfin, les experts soulignent les capacités russes dans le domaine de la guerre cybernétique et psychologique.

 

Source: sputniknews.com




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