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samedi 21 mars 2015

Des troupes russes attendues au Vénézuela ?






Des soldats russes débarqueront-ils cette semaine au Vénézuela pour participer aux grandes manœuvres militaires déclenchées samedi par le président Nicolas Maduro afin de faire face à toute «agression impérialiste» des États-Unis?
Correspondant de la chaîne teleSUR, Angel Cedeno en est convaincu: même si Caracas ne confirme pas, des hommes de Moscou observeront les opérations de 80.000 militaires et de 20.000 civils.

Débarquements par mer, tirs d’artillerie, stratégies de défense antiaérienne… Spectaculaire, ce déploiement de force répond aux sanctions (gels d’avoirs et interdictions de visas) annoncées par Washington lundi passé contre sept hauts responsables vénézuéliens accusés de violations des droits de l’homme.
Pour le président Barack Obama, la situation au Vénézuela est une «menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale et la politique extérieure des États-Unis».

Chatouiller les États-Unis

Sans doute au Kremlin serait-on heureux d’aller chatouiller les États-Unis dans leur arrière-cour caraïbe alors qu’en Ukraine Moscou tente d’empêcher un basculement complet à l’Ouest. Ce qui est certain, c’est que la Russie est le premier fournisseur d’armes de la «République bolivarienne»: aux tanks, blindés, lance-roquettes et kalachnikovs viendront s’ajouter des hélicoptères et 24 avions de chasse Sukhoï.

Dans le cadre d’une coopération renforcée, le ministre russe de la Défense, Sergueï Shoigou, était à Caracas en février. Il y a accepté l’invitation à participer à des exercices de défense et à faire accoster des bâtiments de guerre russes, comme l’an dernier.

Pouvoirs d’exception

A Washington, Barack Obama a reçu le message 5 sur 5. Mais Nicolas Maduro l’a encore durci dimanche, en obtenant que l’Assemblée nationale à Caracas lui octroie des pouvoirs d’exception, l’autorisant à légiférer par décret en matière de sécurité et de défense. Et cela, jusqu’à la fin de l’année. C’est-à-dire au moment des élections législatives.

De quoi inquiéter l’opposition, qui s’interroge. Pourquoi des pouvoirs spéciaux au président, alors que son parti domine le parlement? En mal de popularité (20% d’opinions favorables), Maduro joue-t-il simplement sur la corde patriotique? Ou va-t-il museler ses rivaux?


Source : News360 via almanar.com

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