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mercredi 24 avril 2019

Comment les robots sous-marins russes pourrait-ils révolutionner les batailles navales


La Russie a fait un pas de plus vers la création d'un type d'armement unique, qui effraie tant les Américains: le drone sous-marin Poséidon. Le sous-marin nucléaire Belgorod a été mis à l'eau, qui embarquera les drones en question. Comment fonctionnera cet engin très secret et quelles seront ses capacités?
Le 23 avril 2019, Vladimir Poutine a participé au lancement de la construction de deux frégates du projet 22350, l'Amiral Amelko et l'Amiral Thcitchagov, au chantier naval Severnaïa Verf de Saint-Pétersbourg. Il a assisté à l'assemblage de deux grands blocs de la coque de la corvette du projet 20386 Mercury, écrit le quotifien Vzgliad.
De plus, le chef de l’État a assisté en visioconférence à la cérémonie de lancement de la construction de deux grands navires de débarquement du projet 11711 Vassili Trouchine et Vladimir Andreev au chantier naval baltique Iantar de Kaliningrad, puis, clou du spectacle, à la mise à l'eau du nouveau sous-marin nucléaire Belgorod du projet 09852 au chantier Sevmach de Severodvinsk. C'est ce bâtiment qui deviendra le premier porteur de drones sous-marins d'attaque Poséidon (code Otan «Kanyon»)

Beaucoup de choses ont été dites sur le Poséidon. Vladimir Poutine avait fait de la publicité à cet appareil sous-marin à portée illimitée en l'évoquant dans son allocution devant l'Assemblée fédérale l'an dernier, quand ce drone était encore connu des spécialistes comme le projet Statut-6. En février  dernier, le président russe a annoncé que le premier sous-marin nucléaire porteur de Poséidon était prêt à être mis à l'eau en mai. Et il n'a pas menti: le sous-marin Belgorod est déjà accosté au quai de Severodvinsk.
Pendant deux ans, le sous-marin et les drones participeront à des essais conjoints et c'est approximativement en 2020-2021 que tout le système - car il s'agit précisément d'un système unifié - devrait être mis en service dans la marine russe. La construction du sous-marin Belgorod sera achevée à flot avec des essais à quai et des tests de la propulsion nucléaire au même moment.
Très récemment, la chaîne CNBS, se référant à un rapport du renseignement américain, affirmait que le Poséidon ne serait pas mis en service dans la marine russe avant 2027. Le reportage soulignait que les États-Unis ne disposaient pas d'analogue de cette arme russe, que le sous-marin porteur de drones submersibles nucléaires était «difficile à identifier», et que les drones qu'il lançait étaient «difficiles à éliminer». Bref, le renseignement américain s'est trompé de 6-7 ans dans son estimation.
On sait depuis longtemps que le sous-marin Belgorod sera le premier porteur officiel de Poséidon (d'autres sous-marins avaient été utilisés lors des essais précédents). L'équipage du sous-marin a été préalablement constitué: il sera dirigé par le commandant de vaisseau Anton Alekhine, qui a traditionnellement brisé une bouteille de champagne sur le bord du sous-marin ce 23 avril. Un autre porteur de drones sous-marins sera le jumeau du projet 09851 Khabarovsk, dont la construction se termine actuellement au chantier naval Sevmach.
source: sputniknews.com

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