Le 17 mai, le directeur de la politique nucléaire à l'Otan Fred S. Frederickson a visité la base aérienne d’Araxos, dans le Péloponnèse, en Grèce, où des armes nucléaires pourraient être stockées, rapporte le site militaire.gr. Un lieutenant-général de l'armée de l'air turque à la retraite a commenté cette information pour Sputnik.
Dans le contexte des événements qui se déroulent en Méditerranée orientale et des tensions dans les relations turco-grecques, Athènes apporte tout son appui à l'Otan pour s'assurer de l'assistance des États-Unis et la visite du haut représentant de l'Alliance à Araxos en témoigne, a déclaré à Sputnik Erdoğan Karakuş, président de l'Union turque des officiers à la retraite.
«On sait qu'en Méditerranée orientale, les intérêts des États-Unis et de la Russie sont en confrontation. Les Américains ne peuvent pas compter sur la Turquie dans cette confrontation, alors que la Grèce s'applique au maximum à s'assurer le soutien de l'Amérique face à la Turquie, tout comme sur la question de Chypre et des îles Égéennes», a poursuit l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que les États-Unis essayaient pour leur part de tirer le maximum de profit de cette situation.«Somme toute, on a tout lieu de supposer que par la visite d'Araxos, les États-Unis lancent une sorte de mise en garde à Ankara», a résumé le lieutenant général à la retraite de l'armée de l'air de la Turquie.
Alors que la présence militaire des États-Unis en Grèce augmente et, tout particulièrement ces deux dernières années, on craint que les Américains n'utilisent aussi des sites dans ce pays pour stocker des armes nucléaires. «Il y a de tels sites à Araxos et c'est la raison pour laquelle la visite du représentant officiel de l'Otan dans la 116 e aile aérienne suscite des préoccupations», peut-on lire dans un article publié sur militaire.gr.
Source: sputniknews.com
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