Ce 25 mars, l'armée israélienne a lancé des frappes dans la bande de Gaza en représailles à un tir de roquette qui aurait fait sept blessés au nord de Tel-Aviv. Accusé par Tsahal d'en être à l'origine, le Hamas avait nié plus tôt toute implication.
Plus tôt, le Hamas avait nié avoir tiré la roquette. «Personne au sein des mouvements de résistance, y compris le Hamas, n'a d'intérêt à tirer des roquettes de Gaza contre l'ennemi», avait déclaré à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, un haut responsable du mouvement islamiste. L'opération israélienne survient alors que Donald Trump signe un décret reconnaissant la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan en présence de Benjamin Netanyahou.
Le Djihad islamique, deuxième groupe armé de Gaza, a prévenu que sa réaction serait à la mesure d'une «agression» israélienne. Cet accès de tension réveille le spectre d'une nouvelle confrontation armée entre Israël et Gaza.
De son côté, le Premier ministre israélien a dénoncé «une attaque criminelle contre l'Etat d'Israël» et promis de répondre avec force. Il a en outre annoncé qu'il rentrerait aussitôt après avoir été reçu par le président Trump «pour diriger de près nos opérations», alors qu'il devait initialement prononcer un discours le 26 mars devant un grand lobby pro-israélien, puis dîner avec le président américain.
Ces événements s'inscrivent dans un contexte hautement sensible, à l'approche des législatives israéliennes prévues le 9 avril.
International
Aucun commentaire:
Publier un commentaire