Intervenant lors d'une réunion de la Première commission désarmement et sécurité internationale de l'Assemblée générale des Nations unies, Andreï Belooussov, chef adjoint de département au ministère russe des Affaires étrangères, a fait la lumière sur la différence d’attitude envers la guerre en Russie et aux États-Unis.
Vendredi 26 octobre, la Première commission désarmement et sécurité internationale de l'Assemblée générale a voté contre un projet de résolution russe sur le Traité FNI auquel les États-Unis veulent mettre fin.
«Les États-Unis ont récemment annoncé que la Russie se préparait à la guerre. Oui, la Russie se prépare à une guerre, je le confirme. Oui, nous nous préparons à défendre notre patrie, notre intégrité territoriale, nos principes, notre peuple. Nous nous préparons à une telle guerre. Mais il existe d'importantes différences entre nous et les États-Unis. Sur le plan linguistique, la différence ne réside que dans un mot, que ce soit en russe ou en anglais», a déclaré Andreï Belooussov, chef adjoint du département de la non-prolifération et du contrôle des armements au ministère russe des Affaires étrangères lors d'une réunion de la Première commission de l'Assemblée générale.
«La Fédération de Russie se prépare à une guerre et les États-Unis préparent une guerre», a-t-il précisé.
«Sinon, pourquoi les États-Unis devraient-ils se retirer du traité (FNI), augmenter leur potentiel en armes nucléaires et adopter une nouvelle doctrine nucléaire permettant de réduire le niveau d'utilisation de ces armes? C'est une question qui nous concerne tous», a-t-il ajouté.
Donald Trump a annoncé le 20 octobre son intention de retirer son pays du Traité FNI, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe historique de ce document, Mikhaïl Gorbatchev, ont averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte.
Signé le 8 décembre 1987 par le Président Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste d'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev, le Traité FNI visait à détruire en trois ans les missiles d'une portée de 500 à 5.500 km. En 1991, les conditions prévues par l'accord ont été remplies: Moscou a détruit plus de 1.700 missiles balistiques et de croisière basés au sol, et Washington 859. Conclu pour une durée indéterminée, le Traité permet à chacune des parties de le quitter en justifiant l'indispensabilité de son retrait.
Source: sputniknews.com
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