Les États-Unis ont menacé de représailles, le vendredi 24 août, les pays qui oseraient acheter les S-400 russes. C’est une déclaration de guerre qui n’irait pas sans influer sur les événements en cours au Moyen-Orient.
Pour le président adjoint de la commission de la politique économique de la Douma, Vladimir Gutenev, « la politique américaine de pression sur la Russie a franchi la ligne rouge » et « Moscou devrait réfléchir à une réponse asymétrique, telle que le déploiement de ses armes nucléaires tactiques à l’étranger ».
Interrogé par l’agence de presse russe TASS, le haut responsable préconise même le déploiement des armes nucléaires dans des pays comme la Syrie où la Russie détient des bases navale et aérienne.
« Je crois que maintenant la Russie devra tracer ses propres lignes rouges. Le moment est venu de réfléchir à des variantes de la réponse asymétrique aux États-Unis. Ce devra être une réponse qui devrait viser non seulement à amortir les effets des sanctions antirusses mais aussi à rendre la pièce de la monnaie américaine », affirme Vladimir Gutenev.
« Je crois que maintenant la Russie devra tracer ses propres lignes rouges. Le moment est venu de réfléchir à des variantes de la réponse asymétrique aux États-Unis. Ce devra être une réponse qui devrait viser non seulement à amortir les effets des sanctions antirusses mais aussi à rendre la pièce de la monnaie américaine », affirme Vladimir Gutenev.
Le député cite parmi des mesures de représailles contre les États-Unis, « le déploiement d’armes nucléaires tactiques russes dans d’autres pays, tels que la Syrie, l’utilisation de cryptomonnaies liées à l’or pour les exportations d’armes russes ou encore, la suspension de plusieurs traités avec les États-Unis, y compris celui portant sur la prolifération des technologies balistiques ».
Et le député russe d’ajouter : « Ce n’est un secret pour personne : une pression inhabituelle est exercée sur la Russie et elle ne fera que s’aggraver. Cette mise en tenaille vise à porter un coup sérieux aux coopérations militaires et défensives de Moscou avec le reste du monde. Les Américains visent nos exportations en matière d’armements. Ils parlent de la possibilité de sanctions contre les pays qui achètent des armes russes … Nous devrions suivre les conseils de certains experts qui disent que la Russie devrait éventuellement suspendre l’application des traités sur la non-prolifération des technologies de missiles. Suivons l’exemple américain et commençons à déployer nos armes nucléaires tactiques dans des pays étrangers. Il est possible que la Syrie, où nous avons une base aérienne bien protégée, devienne l’un de ces pays », a déclaré Gutenev.
Le député russe a ajouté que pour répondre à d’éventuelles « tentatives américaines de contrecarrer les accords sur les armes et les biens civils russes », la Russie devrait « envisager la possibilité de mener des transactions en monnaie virtuelle tout en les liant à la valeur de l’or » : « Et je suis sûr que ce sera une option très intéressante pour la Chine, l’Inde et d’autres pays ».
Les coopérations de plus en plus élargies de la Russie avec l’axe de la Résistance en Syrie inquiètent profondément les États-Unis et leurs alliés occidentaux et israéliens. Il est vrai que les armements russes ont bien excellé en termes de lutte contre le terrorisme en Syrie, ce qui est loin d’être le cas des armements de fabrication américaine. Un possible déploiement d’armes nucléaires en Syrie est une aubaine pour les alliés de la Russie. Les États-Unis détiennent, eux aussi, des armes prohibées dans certaines de leurs bases militaires dans la région. La base aérienne d’Incirlik en Turquie en fait partie.
Source: Press Tv
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