L'analyste militaire russe, Yuri La Rogov prévoit une "grande bataille à venir en Syrie qui empêcherait à la fois l'avancée des forces turques, le démembrement de ce pays ou encore la création des provinces autonomes en Syrie.
L'analyste militaire La Rogov qui se confiait au journal électronique Gazeta.ru a fait état d'une grande bataille qui va être déclenchée dans deux mois. "Cette grande bataille vise à libérer la ville de Raqqa, le bastion de Daech et d'autres localités occupées", a annoncé l'analyste avant d'ajouter:" en dépit de la situation bien compliquée au seuil des pourparlers d'Astana il ne faut pas oublier que Daech et Al-Nosra ne sont pas concernés par la trêve et que des frappes contre ces deux groupes sont entièrement légitimes".
Pour l'analyste russe, "de grandes batailles militaires ont besoin d'une légitimité politique pour être menées. Cette légitimité existe au regard de la donne militaire en Syrie, en Irak, et des risques de l'extension terroriste qui menace les pays occidentaux."
Pour l'analyste russe, "de grandes batailles militaires ont besoin d'une légitimité politique pour être menées. Cette légitimité existe au regard de la donne militaire en Syrie, en Irak, et des risques de l'extension terroriste qui menace les pays occidentaux."
La Rogov affirme que la bataille à venir aura le feu vert de la Russie et de la Turquie bien que la Turquie semble vouloir changer de cap: "le président turc dit vouloir se diriger vers Raqqa après Al-Bab, ce qui va à rebours des accords passés avec la Russie". Et l'expert a ajouté :" Ce qu' Erdogan est en train de faire n'est rien moins qu'un coup d'État contre les accords passés avec la Russie d'autant plus que ce virage intervient après le contact téléphonique d'Erdogan avec le président américain Donald Trump et des promesses d'aide qu'il aurait reçue de Trump".
L'analyste n'écarte pas les liens de cause à effet qui pourraient exister entre la virevolte anti-russe d'Erdogan et les frappes aériennes qui ont visé les positions de l'armée turque à Al-Bab : " C'est un message que Moscou a voulu faire passer aux Turcs. S'ils trahissent la confiance de la Russie, ils ne resteront pas à l'abri de la riposte de la Russie et les soldats turcs seront des cibles "légitimes" pour l'aviation russe".
L'analyste n'écarte pas les liens de cause à effet qui pourraient exister entre la virevolte anti-russe d'Erdogan et les frappes aériennes qui ont visé les positions de l'armée turque à Al-Bab : " C'est un message que Moscou a voulu faire passer aux Turcs. S'ils trahissent la confiance de la Russie, ils ne resteront pas à l'abri de la riposte de la Russie et les soldats turcs seront des cibles "légitimes" pour l'aviation russe".
Selon l'expert, " la Russie cherche à appuyer l'armée syrienne et ses alliés dans la reprise de la ville d'Al-Bab puis elle participera à la bataille pour la libération de Raqqa. Car c'est une évidence, l'avancée sur l'axe Al-Bab-Raqqa des forces turques et de leurs mercenaires dans le cadre de l'offensive "Bouclier de l'Euphrate" s'est soldée par l'occupation d'une grande partie du territoire syrien et l'objectif turc consiste à installer par la suite les terroristes dans une zone d'une très vaste grande superficie, et ce, en prélude à la dislocation de la Syrie. C'est pour cette raison que Moscou estime que Damas devra prendre le contrôle d'Al-Bab et d'une grande partie de l'Est syrien jusqu'à la banlieue de Raqqa pour éviter le démembrement de la Syrie, et la formation des provinces autonomes, voire indépendantes."
Source: parstoday.com
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