De l'iode radioactif a été détecté sur le Vieux Continent, signe d'un rejet apparemment récent. Émissions industrielles? Mais non, il faut une intrigue! Et certains de conclure qu'il pourrait bien s'agir d'essais nucléaires effectués en cachette par la Russie...
Le mois de janvier a été marqué sur le continent européen par une découverte terrifiante : la détection de traces d'iode 131, radionucléide d'origine artificielle, dans l'air. Pourquoi terrifiante ? Parce qu'évidemment, c'est la Russie qui a décidé d'empoisonner (littéralement) la vie des Européens !
C'est du moins l'hypothèse de Nicolas Henin, journaliste et auteur du livre La France russe.
Mais essayons plutôt de comprendre d'où ces traces pourraient provenir. Les détections ont eu lieu en Norvège, Finlande, Pologne, République tchèque, Allemagne, France et Espagne, toujours en quantités minuscules. Du fait que la période radioactive du radionucléide iode 131 est de 8,04 jours, les détections observées indiquent que le rejet s'est produit il y a peu de temps.
Curieusement, alors que la Norvège a été la première à détecter la présence de l'isotope de l'iode dans l'air, la France a été la première à parler publiquement de cette découverte.
Du coup, les esprits énergiques se sont déjà précipités pour inventer des hypothèses bien que l'IRSN ait reconnu que la source du rejet en question n'était pas encore déterminée.
Ces niveaux trop faibles d'iode 131 pour avoir un quelconque impact sur l'organisme humain attesteraient d'une émission industrielle, probablement émise hors du sol européen, signale France Info. De même, l'iode 131 peut être utilisé à des fins médicales et pharmaceutiques… Mais qui en a cure si la Main du Kremlin est prétendument impliquée ?
Pour évaluer les doses actuelles et leur impact potentiel sur la santé humaine, regardons les chiffres. Le dernier cas de rejet significatif date du début de 2011 et est lié à la catastrophe de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima et là, les retombées radioactives « étaient environ 10 000 fois supérieures à celles mesurées en janvier 2017 », d'après la Criirad, une association défendant le droit à l'information sur la radioactivité et le nucléaire.
Peut-être s'agit-il vraiment d'un rejet industriel ? A en croire la Criirad, de multiples installations sont autorisées à « rejeter de l'iode 131 dans l'atmosphère, dans la limite des normes autorisées ». Dans la liste, on trouve ironiquement l'usine de traitement de La Hague en France, laquelle a lancé l'alerte.
Finalement, la présence de l'iode dans l'air pourrait bien être passée inaperçue car « les conditions météorologiques défavorables… ont vraisemblablement participé au niveau de concentration de ce radionucléide », ce qui a entraîné les cas de détection de l'iode qui ont été observés surtout dans l'ouest de l'Europe, a expliqué l'IRSN. Comme ce serait triste s'il n'y avait aucune raison d'évoquer une fois de plus la Main du Kremlin!
Source: sputniknews.com
Mais essayons plutôt de comprendre d'où ces traces pourraient provenir. Les détections ont eu lieu en Norvège, Finlande, Pologne, République tchèque, Allemagne, France et Espagne, toujours en quantités minuscules. Du fait que la période radioactive du radionucléide iode 131 est de 8,04 jours, les détections observées indiquent que le rejet s'est produit il y a peu de temps.
Curieusement, alors que la Norvège a été la première à détecter la présence de l'isotope de l'iode dans l'air, la France a été la première à parler publiquement de cette découverte.
« Les niveaux en iode 131 particulaire en France n'ont pas dépassé 0,31 µBq/m3 d'air et on estime le niveau en iode 131 total (gaz et aérosol) au plus à 1,5 µBq/m3 », a précisé l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) dans un communiqué, pour ensuite conclure que « ces niveaux sont sans aucune conséquence sanitaire ».
Le mystère des muons bientôt résolu grâce à des chercheurs russes
Pour évaluer les doses actuelles et leur impact potentiel sur la santé humaine, regardons les chiffres. Le dernier cas de rejet significatif date du début de 2011 et est lié à la catastrophe de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima et là, les retombées radioactives « étaient environ 10 000 fois supérieures à celles mesurées en janvier 2017 », d'après la Criirad, une association défendant le droit à l'information sur la radioactivité et le nucléaire.
Peut-être s'agit-il vraiment d'un rejet industriel ? A en croire la Criirad, de multiples installations sont autorisées à « rejeter de l'iode 131 dans l'atmosphère, dans la limite des normes autorisées ». Dans la liste, on trouve ironiquement l'usine de traitement de La Hague en France, laquelle a lancé l'alerte.
Finalement, la présence de l'iode dans l'air pourrait bien être passée inaperçue car « les conditions météorologiques défavorables… ont vraisemblablement participé au niveau de concentration de ce radionucléide », ce qui a entraîné les cas de détection de l'iode qui ont été observés surtout dans l'ouest de l'Europe, a expliqué l'IRSN. Comme ce serait triste s'il n'y avait aucune raison d'évoquer une fois de plus la Main du Kremlin!
Source: sputniknews.com
Aucun commentaire:
Publier un commentaire