Translate

samedi 5 avril 2014

Les USA et Israël se sont mis d’accord sur le principe d’une frappe contre l’Iran


Un false flag ( fausse bannière ) que l’on attribuera à l’Iran servira de prétexte au déclenchement des hostilités.

Le chef d’état-major des États-Unis, Martin Dempsey a affirmé mardi que Jérusalem était maintenant convaincu que Washington n’écartait pas l’option militaire « si l’Iran sortait des sentiers diplomatiques », selon le journal américain USA Today.

« Israël et les États-Unis ont atteint des points de convergence sur la menace potentielle que représente le programme nucléaire pour la région et sur ce qu’il doit être fait à ce « sujet » a confié le chef d’état-major américain à des journalistes dans l’avion qui le ramenait aux États-Unis, après une visite de trois jours en Israël, selon le quotidien américain. Les tensions qui ont agité les relations entre Washington et Jérusalem après les déclarations du ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon accusant les États-Unis de faiblesse, se sont atténuées après que le ministre a présenté ses excuses au chef d’état-major américain au cours d’une réunion entre les deux hommes.

Dimanche après-midi Dempsey a rencontré le chef d’état-major israélien, Benny Gantz. Les deux généraux ont fait un point sur la coopération militaire entre les deux pays. Malgré les divergences passées, Martin Dempsey s’est dit convaincu que Jérusalem était maintenant rassuré sur l’éventualité que les Américains puissent recourir à l’action militaire, si nécessaire. Lors sa visite en Israël, Dempsey a rencontré plusieurs responsables militaires et politiques, et a évoqué avec eux la possibilité d’une coopération sécuritaire entre Israël et ses voisins arabes du golfe Persique.

Des relations « plus solides que jamais »

Interrogé sur les récentes critiques émises par le ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon, à l’encontre des États-Unis afin de savoir si elles avaient affectées les relations militaires des deux pays, Gantz s’est empressé de répondre : « nos relations sont sans aucun doute plus solides que jamais ».

Dempsey a pour sa part parlé de « moment de grande clarté et de franchise », avant de déclarer « pouvoir toujours compter sur la candeur du partenaire israélien ». Concernant l’Iran, Gantz a tenu à souligner que « la capacité nucléaire était bien là ». Ce à quoi Dempsey a ajouté : « le président américain Barack Obama a pris un engagement très clair vis-à-vis de l’Iran et mon rôle est de lui fournir les options militaires à la hauteur de cet engagement (…) et nous le ferons ».

L’option d’une attaque contre l’Iran a par ailleurs trouvé un autre soutien de poids aux États-Unis. L’ancien vice-président américain Dick Cheney a ainsi exprimé son soutien à une frappe israélienne sur les installations nucléaires de l’Iran ce week-end, dans un discours prononcé lors de la réunion annuelle de la coalition juive républicaine. Dans son allocution, Cheney a également stigmatisé la politique étrangère du président américain Barack Obama et a dénoncé les négociations en cours entre les pays du 5 +1 et Téhéran sur le programme nucléaire de l’Iran.

L’Iran était au centre des préoccupations aux États-Unis ces derniers jours

Source : i24news.tv


Aucun commentaire:

Publier un commentaire